Les Truculentes Aventures de Rabelais

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Les aventures du jeune François Rabelais.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Léonard de Vinci Paris

Il se moque de l'autorité avec ses copains et ils aiment bien manger ! Un hommage à un grand écrivain !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2001
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Les Truculentes Aventures de Rabelais © Hors collection 2001
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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21/04/2012 | Gaston
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je connaissais Mitton pour ses séries historiques – parfois franchement mâtinées d’érotisme – mais je le découvre ici scénariste d’une série qui, si elle s’ancre bien dans l’Histoire, joue surtout de ressors comiques. L’intrigue se déroule en France durant l’année 1519, à Amboise dans le premier tome, puis à Paris dans le second. Elle commence durant l’agonie de Léonard de Vinci. Mais Mitton lui donne du rab’ puisque, rejoint par Rabelais, Nostradamus (et tous les personnages grand-guignolesques issus de l'oeuvre de Rabelais), celui-ci va vivre quelques moments aventureux et loufoques supplémentaires, luttant entre autres contre un inquisiteur Borgia. L’atmosphère est franchement paillarde – ce qui est normal avec Rabelais. Mais c’est surtout un humour potache qui domine, à base de jeux de mots, de quelques citations anachroniques (la scène de beuverie dans la cuisine des Tontons flingueurs y est par exemple singée). Parti de quelques bases historiques, Mitton s’en affranchit largement. C’est amusant, mais hélas vite lassant. Il faut dire que le plat est un peu indigeste. Les cases débordent, les décors et arrière-plans sont presque invisibles, souvent masqués derrière les personnages – très nombreux et gesticulant – et surtout les dialogues ! Le texte est souvent beaucoup trop abondant, les bulles débordent. C’est surtout le cas dans le premier tome, mais aussi dans une bonne moitié du suivant. Le dessin de Rodrigue, dans un style semi-réaliste, convient plutôt bien à ce type d’histoire. Il est inégal, mais globalement bien fichu. J’ai juste été surpris par le changement de coloriste d’un tome à l’autre, le contraste est violent en ce domaine – ça devient plus léché, mais moins nuancé (de manière générale, je n’aime pas trop ces changements à l’intérieur d’une même série). Contrairement à ce qu’indique la fiche, la série n’est pas terminée, et un troisième tome était même annoncé (« Pâté de paltoquets à la Pantagruel »), mais il n’a semble-t-il jamais paru. Au final, c’est une série très méconnue de Mitton, qui est bourrée de clins d’œil (connaitre l’histoire de l’époque et l’œuvre de Léonard et surtout de Rabelais permet de mieux les apprécier). Mais il aurait sans doute fallu canaliser le verbe, et rendre plus punchy certaines saillies. Car le lecteur est emporté par dialogues et péripéties, comme si Mitton avançait en improvisant. Une curiosité à (re)découvrir à l’occasion. Note réelle 2,5/5.

05/01/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je ne connais pas trop l'œuvre de Rabelais. Je n'ai lu qu'une adaptation en bande dessinée de Gargantua et ça n'a pas marqué mon esprit. En tout cas, cette série semble reprendre l'esprit des histoires de Rabelais : il y a des dialogues humoristiques, des histoires un peu absurdes, des moqueries envers l'autorité (si je me souviens bien, le vrai Rabelais détestait l'église) et de la bonne bouffe ! Sauf que les dialogues ne m'ont pas fait rire et à la longue cela m'a paru n'être qu'un langage inutilement verbeux qui alourdit l'histoire. On est loin de ce que faisait Greg. Les deux aventures partent un peu dans tous les sens et on dirait parfois que c'est plus une suite de sketchs qu'une vraie histoire. L'absence de vrai scénario m'a rapidement ennuyé et le dessin est moyen. Comme je ne connais pas grand chose à l'œuvre de Rabelais, je ne sais pas si ses fans peuvent apprécier cet hommage, mais je pense que la plupart vont s'ennuyer.

21/04/2012 (modifier)