Den
Un homme ordinaire est propulsé dans un univers d'heroic fantasy, où il doit affronter toutes sortes de monstres et malfaisants.
BDs controversées D'un monde à l'autre Les années Métal Hurlant Richard Corben USA Magazine
Den se réveille. Il est dans un monde inconnu, dans un corps inconnu. Il suit une belle inconnue. Den et sa copine Katherine doivent dérober le Loc Nar à la Reine pour l'empêcher d'invoquer le dieu Uluhtc (!) et régner sur Neverland. Katherine et Den ont rétabli l'ordre sur Neverland. jusqu'à quand ?
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Date de parution | Janvier 1978 |
Statut histoire | Série terminée 8 tomes parus |
Les avis
Pouark! Mais qu'est-ce que c'est que cette "bd"? Je l'ai achetée pour une bouchée de pain et n'en attendais donc pas grand chose et j'ai tout de même été déçu. Commençons par le dessin, figé au possible, tellement caricatural qu'il en devient risible. Le "héros" à gros engin et gros musc', les donzelles à forte poitrine, etc. c'est tout simplement ri-di-cule (et je n'insiste pas trop sur le cule car les fans de cette bd le comprendraient autrement). ???? Passons maintenant au "scénario" qui a sûrement été écrit sur un mouchoir en papier. Rebondissements abracadabrantesques, deus ex machina à tire-larigot, c'en est presque navrant de bêtise. Non vraiment, à moins de lire ça comme une chronique de la frustration sexuelle, cette "oeuvre" n'a aucun intérêt et ne vaut pas le prix du papier sur lequel elle est imprimée.
J'ai toujours adoré le dessin de Corben mais après avoir péniblement lu les 2 premiers tomes de son œuvre séminale "Den", je suis bien forcé d'admettre que ... non en fait ... Ce n'est pas possible. C'est tout de même assez démodé et un peu trop aléatoire dans le récit. On sent l’œuvre de jeunesse réalisée un peu au fur et à mesure. Il y a bien sûr toujours certains trucs qui me plaisent assez (certains bouts de paysages, les couleurs multicolores des ciels, certaines textures et particulièrement le corps sculptural de Den). D'ailleurs c'est un peu un problème au bout d'un moment. Ce personnage à poil, exhibant fièrement son ... C’est un peu gênant Mr Corben ^^ On sent que Corben a mis toute sa passion pour la musculation et l'amour du corps masculin mais c'est un peu too much et tendancieux. Mais bon après tout, c'est ce qui a un peu fait la renommée de Den. Sinon la lecture a été assez pénible. C'est assez pulp, limite enfantin, pas vraiment passionnant. Cela s'améliore peut être après, mais la lecture a été tellement laborieuse que je n'ai plus vraiment envie de poursuivre. Vivement une œuvre de Corben que j’apprécie, parce qu'après la douche froide qu'a été Ratgod, je me demande si j'aime vraiment cet auteur.
Cette bande d'une sensualité inouïe et d'une audace incroyable dans cette Amérique du début des années 70, fut commencée en 1973 par Richard Corben, plusieurs fois abandonnée, puis reprise et terminée en 1978. Ce chef-d'oeuvre vaut par la vigueur du dessin qui tient dans un réalisme photographique unique dû à la technique de l'aérographe. Corben fut l'un des premiers dessinateurs à employer cet appareil qui lui permet d'obtenir des effets remarquables ; son dessin est très caractéristique et très reconnaissable avec ses personnages aux corps disproportionnés, massifs, lourds et super musclés, aux mâchoires très carrées, aux sexes énormes, et ses héroïnes aux seins et aux fesses presque hypertrophiés, mais qui sont cependant de beaux spécimens anatomiques qui alimentaient les fantasmes des étudiants américains de l'époque, car l'érotisme souvent sulfureux et idéalisé joue un grand rôle ici. Corben cherche à restituer la nudité primitive de l'homme à travers ces récits de SF et de fantastique à l'influence lovecraftienne, où ses univers de mondes hallucinants remplis de fureur, de violence et de sang, au sein desquels s'invite l'érotisme, sont servis par la force d'un dessin aux couleurs vives et éclatantes, ou froides. Cet univers séduit d'abord les amateurs de BD underground, puis finit par toucher un public de plus en plus large attiré par l'aspect graphique. Le plus étonnant, c'est que cette BD n'a pas pris une ride, elle fait toujours son effet aujourd'hui...ces personnages projetés nus dans un monde de cauchemar, confrontés à des monstres redoutables ou à des reines nymphomanes et maléfiques, plaisent encore et interpellent les ados des années 2000, comme ils ont interpellé l'ado que j'étais dans les 70's. Corben mélange habilement la SF à une forme de fantasy où s'ajoute un érotisme parfois torride, les scènes de combat sont violentes, le sang gicle, les corps sont distendus par l'effort, créant ainsi une étonnante beauté plastique. Une oeuvre à part dans la BD, bref, c'est du Corben...
Trop excellent, une des meilleures BD du 20ème siècle et du monde ! A noter qu'elle est parue dans le film Métal hurlant ! Lisez ! Cette BD vaut plus de 10 ! Le début est vraiment super intriguant, le suspense est palpable !! Ensuite les guerres, les créatures fantastiques, les fille nues, sont au rendez-vous ! Le scénario est excellent, du béton, du lourd !! Les dessins sont excellents, comme d'habitude avec Corben ! Regarde également Profondeurs, Les milles et une nuits, Jeremy Brood, et Vols Fantastiques de Corben ! Aujourd'hui plusieurs BD de Corben atteignent une côte énorme parfois !
Une bonne série qui, l'air de rien, ne fait quasi pas ses 35 ans d'âge (le postulat, pas l'auteur !). C'est en effet en 1973 que j'ai découvert le début de ces aventures fantastiques, une geste qui se passe dans un monde rempli de mystères où j'ai traversé paysages novateurs et déserts sans fin ; rencontrant monstres et créatures des plus étranges. Mais j'y ai surtout rencontré de "sacrées fifilles" vraiment peu farouches et qui, pourtant, me paraissaient inaccessibles. Surprise aussi -et pour l'époque- les personnages y sont nus. Fallait oser. Mais les corps sont superbement mis en valeur -dans une sorte de 3D- par l'utilisation que fait Corben de l'aérographe pour sa technique graphique. Joli. Vraiment. Une sorte de balance entre le narratif et le dessin. Du Corben, quoi... Alors, "Den" ?... riche d'idées, de visuel ; tout pour un bon moment de lecture... et d'évasion.
Au commencement la parution dans Metal Hurlant 3 et 4 de deux histoires de ce personnage, un succès immédiat, quelque chose de magique venait de se produire, Den est une révolution, une vision neuve de l'Héroic-Fantasy. Den est l'oeuvre phare de Corben, celle qui représente la consécration pour cet immense artiste. Corben qui graphiquement va constamment évoluer en faisant fi de toutes conventions. Corben, dans ses dessins, va accentuer les masses et les reliefs jusqu'à l'outrance pour accoucher de ce style hypertrophié si caractéristique. L'utilisation de l'aérographe pour les couleurs accentuera encore un peu plus l'effet hyperréaliste des illustrations. Tout ce processus qui s'est construit petit à petit dans la carrière de Corben au travers de ses oeuvres depuis le début des années 1970 explose littéralement dans Den. Si par la suite Corben n'arrêtera jamais de s'améliorer et d'innover, Den reste une étape majeure dans son parcours artistique, cette oeuvre est si marquante visuellement, si extrême, qu'elle a fini par faire du tort à son auteur. Quand on s'est mis à trouver bien trop désuet ce monde ultra coloré, peuplés de colosses nus et décérébrés aux proportions surdimensionnées, de femmes ultra mamelues complètement nymphomanes, et de monstres à l'air idiot aux couleurs criardes, Corben s'est vu dévoré par cette oeuvre, il est tombé en disgrâce à cause de ses expérimentations. Heureusement Corben est un dessinateur hors normes, il a posé ses pistolets de peinture, repris ses crayons et avec La Quète il a redonné ses lettres de noblesse à Den en revisitant son oeuvre avec brio. Quand on regarde rétrospectivement Den, sans idées toutes faites, force est cependant d'admettre que cette BD conserve un style graphique à la portée unique. L'aspect de Den n'est ni figé dans une certaine époque ni démodé. Aujourd'hui le choc visuel est aussi puissant qu'hier, et, cette oeuvre est bien injustement tombé dans la désuétude. En ce qui concerne l'histoire de Den il me semble difficile de parler de scénario, il est ici bien plus question d'une atmosphère particulière, née de l'imagination complètement débridée et frondeuse d'un auteur hors du commun. Là aussi les codes de la fantasy classique sont bouleversés, Corben crée un monde sauvage, brutal, où la sexualité est totalement libérée, peuplé de monstres belliqueux, où les primates côtoient des êtres à l'intelligence supérieure, où l'on parle de dévastation nucléaire, où l'on voit d'étranges artéfacts indiquant une ancienne technologie avancée. Corben imprime sa marque fantaisiste dans une fantasy qui s'en est trouvée violemment secouée. Corben, dans une moindre mesure, profitera de sa singulière création pour traiter des thèmes qui lui tiennent à coeur, comme ce qui touche à l'environnement. L'histoire peut désormais commencer... Un jeune informaticien de constitution malingre, David Ellis Norman (Den), se trouve, suite à un rêve halluciné probablement généré télépathiquement par son oncle, dans le monde de nulle part, il est dans les ruines de Nebroc (un anagramme de Corben ?) et se souvient difficilement que c'est grâce à un système électronique constitué de bric et de broc qu'il a été finalement propulsé dans cet étrange univers. Dans cet univers il est fort, puissant, doté d'un corps musculeux, d'attributs sexuels démesurés et il peut mettre sa force au service du bien. Ce monde peuplé de danger est une révélation pour Den, un monde idéal, une utopie qu'il n'aurait jamais cru pouvoir vivre. Nu et libre, Den va vivre des aventures extraordinaires, tuer les plus terrifiantes créatures et avoir les faveurs des femmes les plus belles. La première aventure est d'anthologie, Den sauve Kath des griffes de la cruelle reine, Kath sera capturé par Ard un tyran et Den pourra récupérer Kath s’il parvient à arracher le Loc Nar des mains de la reine. Den est irrésistible, pas très intelligent, mais doté d'une force surhumaine et d'une farouche volonté, il ne se contentera pas d'accomplir uniquement sa mission... Par la suite Den continuera à vivre de folles aventures, essayant parfois de sauver sa bien-aimée, parfois de trouver le but de sa présence à nulle part, aidé pour cela par de vagues souvenirs. Den est une oeuvre magistrale, un brassage de genres parfaitement réussi, bénéficiant d'une ambiance de douce folie et nous offrant un univers complètement surréaliste. Le segment La saga est le plus faible, mais par la suite La Quête parvient à se hisser au meilleur niveau. Totalement jubilatoire, Den est un chef-d'oeuvre. Richard Corben est un maître. JJJ
Voilà clairement le genre de BD auquel je n'accroche pas, tant au niveau du graphisme que de l'histoire et de la narration. Le graphisme de Corben est très reconnaissable. Dans des couleurs très teintées fin des années 70 début 80, son dessin a ce style qui, de nos jours, ferait crier à l'abus manifeste d'informatique et d'images digitalisées. Sauf qu'il s'agit là de dessin sans assistance informatique, un dessin à ce qu'il me semble être de l'aérographe, façon poster SF de la même époque. Franchement, ce photoréalisme des personnages me rebute totalement, tout autant que les décors SF psychédéliques. En outre, ce sont en permanence des personnages hommes et femmes aux corps sculpturaux, musculeux, nus et imberbes. Beurk. Quant à l'histoire, c'est également un récit SF un peu underground, un peu psychédélique typique de l'époque. La narration est décousue et confuse, les dialogues souvent peu compréhensibles, le récit tout sauf prenant en ce qui me concerne. Bref, je n'aime pas même si je reconnais l'originalité du dessin.
Corben est un maître de l'illustration en heroic fantasy. Segment du film Metal Hurlant, le personnage de Den est le héros de cette série où le dessinateur-scénariste laisse libre cours à son goût pour les membres saillants (!), les poitrines généreuses et les aventures étranges, presque hermétiques. Devinette : pourquoi Corben ne dessine-t'il jamais de poils ? Réponse : parce qu'il n'y arrive pas, de son propre aveu. Les dessins sont plaisants, les récits basiques mais assez prenants... Un bémol prononcé pour les couleurs (édition Humanos 1985), qui sont très mauvaises et ne rendent pas service au talent du dessinateur.
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