Azimut
Quelque part dans le vaste capharnaüm des mondes possibles, il en existe un où, plus qu'ailleurs, on reste profondément outré par l'idée de la vieillesse et de son issue tragique : la mort.
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Quelque part dans le vaste capharnaüm des mondes possibles, il en existe un où, plus qu'ailleurs, on reste profondément outré par l'idée de la vieillesse et de son issue tragique : la mort. Mais a-t-on la possibilité d'y échapper ? Ailleurs peut-être pas, mais dans ce monde-là, il est permis de le penser. C'est en tout cas la théorie du vieux professeur Aristide Breloquinte, qui occupe son temps à étudier les caprices du temps à bord du Laps, son navire laboratoire. C'est aussi l'avis de la belle Manie Ganza, qui semble convaincue que le temps, c'est de l'argent, et même des espèces sonnantes et trébuchantes. Chimère ! Diront certains. Non-sens diront les autres. Et puisqu'on parle de non-sens, signalons tout de même ce fait étrange : depuis quelques temps déjà, on a perdu le pôle nord. Ça n'a probablement rien à voir... Ou alors, c'est tout l'inverse.
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Date de parution | 09 Mai 2012 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Si je connaissais bien Wilfrid Lupano dont j’ai adoré Le Singe de Hartlepool, Un océan d'amour ou Les Vieux Fourneaux, je n’avais pas encore lu de BD dessinée par Jean-Baptiste Andreae, même si j’ai La Cuisine des ogres dans ma pile à lire. J’ai pris le temps de dormir avant de réfléchir à la note car je dois avouer que j’ai été bluffé par ce cocktail d’originalité, de profondeur narrative et cet univers visuel incroyable. J’étais passé à côté de cette série et c’est en lisant un commentaire ici que je m’en suis rendu compte. Wilfrid Lupano, connu pour son talent à créer des histoires profondes et engageantes, brille une fois de plus avec Azimut. Le scénario est riche et complexe, mêlant aventures rocambolesques, réflexions philosophiques et satire sociale. Lupano explore des thèmes variés tels que la quête de l’immortalité, la manipulation du temps, et la critique des excès de la société moderne, le tout avec une touche d’humour et de dérision mais sans en abuser. Je trouve l’équilibre très réussi à cet égard. Il crée ici un monde complet, étrange et fascinant où les lois du temps et de la nature sont constamment défiées. On y suit les aventures de personnages hauts en couleur autour de la quête de l’immortalité et de la recherche du “Nord”, dans ce monde où les points cardinaux sont volatils. Jean-Baptiste Andreae offre de son côté une véritable symphonie visuelle avec ses illustrations. J’ai été sous le charme dès les premières cases. Son style est à la fois détaillé et onirique, parfaitement adapté à l’univers fantastique d’Azimut. Les décors sont somptueux, foisonnants de détails, et les personnages sont dessinés avec une expressivité et une originalité remarquables. Les couleurs vives et les jeux de lumière renforcent l’atmosphère féerique de la série. Chaque page est une œuvre d’art en soi, invitant le lecteur à s’attarder pour apprécier la minutie et la créativité des illustrations. L’univers d’Azimut est à la fois merveilleux et déroutant. Lupano et Andreae ont créé des lieux, des créatures et des objets fantastiques qui constituent un univers unique et fascinant. J’ai trouvé cette série exceptionnelle et on est pour moi sur un cinq étoiles coup de cœur. Et le commentaire d’Alix m’a amené à commander les premiers tomes de La Nef des fous pour essayer de prolonger ce genre d’expériences.
Cette série vous emporte très loin dans un monde imaginaire tout en ne cessant de confronter le lecteur aux grandes questions de notre société : le temps qui passe, le refus de vieillir, la vie et la mort, le pouvoir, nos repères dans l’espace… Je l’avais lue il y a longtemps et je me suis fait vraiment plaisir à la relire. Il faut se laisser emporter et voguer au gré des rencontres de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. Conte moral ou fable basée sur l’absurde, Azimut est une série dont on sort étourdi. Tous ces royaumes, ces espaces, cette faune et cette flore, ces personnages mi-humains, mi-animaux, mi-robots qui peuplent les différents tomes et jusqu’au bout, le lecteur est tenu en haleine. Andreae offre ici un dessin magnifique, rempli de détails et d'idées originales et une composition des pages dynamique. Bref, c’est pas rien de perdre le nord !
Comme le dit un autre posteur, il faut ranger son esprit cartésien et se laisser porter par cette histoire loufoque au possible, qui me rappelle un peu La Nef des fous de Turf, mais aussi le roman « Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll. L’histoire est remplie de symbolisme et de références à notre monde (réflexion sur le passage du temps, sur le sens que la mort donne à la vie… mais aussi sur la nature humaine, la situation des refugiés etc.) et surtout abonde en personnages plus déjantés les uns que les autres. Le scenario est (trop ?) touffu et parfois abscons, et je dois avouer avoir eu du mal à tout saisir. Je n’ai toutefois jamais complètement décroché, et je suis ressorti de ma lecture satisfait. Il faut dire que la mise en image de Jean-Baptiste Andreae est époustouflante. Les divers mondes explorés et leur faune/flore sont originaux au possible, et superbement représentés… et puis ces couleurs ! Un excellent moment de lecture, et une série terminée (pour le moment) en 5 tomes, que je recommande aux amateurs d’aventures loufoques et de personnages extravagants. Si un nouveau cycle sort, je le lirai certainement !
Talent, talent, talent Ce n'est pas sans une petite pointe de tristesse qu'à l'occasion de cette fin de cycle et après cinq tomes que nous disons adieu à la magnifique Manie Ganza et toute sa troupe d'olibrius. Ici ou là nous nous sommes plaints de ces séries à rallonge qui en court de route perdaient quelque chose, un petit supplément d'âme ou une baisse de régime dans le scénario ou un dessin qui s'affadissait. Ici il n'en est rien, c'est même presque l'inverse qui se produit. Est-il possible pour des auteurs de hausser le niveau au fur et à mesure de l'avancement d'une histoire ? Généralement c'est parfois l'inverse qui se produit, les choses ronronnent, les personnages tournent en rond et l'on a fait le tour des possibles. Le dessin qui à l'origine provoquait l'admiration ou du moins l'attrait de la nouveauté ne semble plus aussi bon qu'il pouvait y paraître. Jean Baptiste Andreae est un très grand dessinateur, que l'on se souvienne de ses planches dans Terre mécanique, La Confrérie du crabe ou l'exceptionnel MangeCoeur. Que dire pour célébrer un talent et le donner à connaitre au plus grand nombre ? Ce dessinateur possède un trait d'une précision et d'une qualité sans nul autre pareil, ses planches sont une invitation au voyage, truffées de détails elles n'en restent pas moins d'une grande fluidité et s'y l'on semble s'y perdre, il suffit de prendre un peu de recul pour en apprécier toute la beauté et les qualités. Pour qu'un tel talent puisse s'épanouir en toute liberté il faut bien sûr un scénario à la mesure. Et c'est encore W. Lupano qui s'y colle, je dis encore car cela n'aura échappé à personne, l'homme est du genre prolixe. Mais n'en déplaise aux esprits chagrins, dans des genres forts différents il nous livre des prestations bien plus qu'honorables. Qu'est-ce qu'Azimut ? Une réflexion sur les repères qui volent en éclats car le Nord a disparu, le temps et l'immortalité sont donc au centre du propos. Sans doute dans cette série faut-il voir des inspirations multiples, sûrement du Jules Verne mais aussi du Lewis Carroll, version "De l'autre côté du miroir", d'ailleurs Manie Ganza n'est-elle pas une sorte d'Alice faite femme ? Puis pour moi qui suis Nantais tout le travail de messieurs François Delarozière et Pierre Oréfice sur les Machines de l'île et la compagnie Royal de Luxe. Même le Chaplin des Temps modernes est convié. Alors oui l'univers d'Azimut est foisonnant, trop diront certains, mais avouez quel bonheur que ces planches que l'on peut lire et relire avec à chaque fois la possibilité de découvrir un nouveau détail ou une expression d'un personnage. Un univers hallucinant peuplé de personnages qui semblent issus de rêves ou de cauchemars, ah le baron dans sa citadelle flottante. Monde fantasmagorique donc influencé par l'univers steampunk avec des créatures hallucinantes mises en images de façon magistrale dont on aimerait qu'elles existent, jugez en plutôt. La Lurette Horocantèle ou la Dodécazygote. Chaque tome est un véritable régal pour les yeux, c'est un feu d'artifice perpétuel. Au scénario c'est une évidence de dire que Wilfrid Lupano s'en est donné à cœur joie, à chaque planche c'est un festival d'extravagances, d'onirisme, mais aussi un peu de sérieux avec le lapin blanc (encore Alice) qui provoque un dérèglement climatique et pousse sur les routes des cohortes de "réfugelés". Magnifique donc et je gage qu'à l'instar de Pelisse, Manie Ganza restera dans les mémoires des bédéphiles. Grandiose série à tous points de vue, dire si j'attends un deuxième cycle est peu de le dire, je fais entièrement confiance au talent des deux auteurs. Bien évidemment je passe ma note à "Culte" et coup de cœur.
Watcha !!! Quelle perle les aminches !!! Une de mes meilleures lectures de cette année ! Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andreae, dont j'appréciais déjà énormément le boulot, poussent ici le curseur au taquet pour nous offrir avec ce premier tome d'"Azimut" un petit bijou envoutant, à l'univers déjanté et poétique. Tout est ici fait pour plonger dans un univers complet aux repères déglingués et qui laisse du coup libre cours à l'imagination débridée de Wilfrid Lupano. Après une familiarisation tout en douceur de ce monde merveilleux par le biais de personnages tous plus truculents ou loufoques les uns que les autres, on va de surprise en surprise pour notre plus grand bonheur. Le temps ici devenu préoccupation centrale de cet ouvrage semble alors s'arrêter pour combler notre curiosité et l'intensité de notre lecture. C'est frais, épique, tragi-comique, raffiné et complètement barré ! Comment s'y retrouver me direz-vous avec un tel mélange des genres ? Ne cherchez pas, car de toute façon le pôle nord a disparu et les repères qui régissent nos habitudes sont mis à mal de la plus belle des façons ! Une seule chose à faire : se laisser porter par le courant des péripéties qui ne manquent pas et se régaler tant des subtilités du scénario que du savoir faire de Jean-Baptiste Andreae ! Car du côté du dessin, on retrouve le trait si particulier, coloré et chaleureux que j'avais apprécié dans MangeCoeur ou encore La Confrérie du crabe. Andreae s'en donne ici à cœur joie, et son style colle à merveille à cette histoire. L'univers concocté par Lupano lui laisse les coudées franches pour nous en mettre plein les mirettes. Tant les décors que les personnages et les créatures sont tout simplement envoutants ! Et je ne vous parle même pas de cette magnifique couverture qui met déjà en appétit ! Ajoutez à cela une mise en page intelligente et quelques planches littéralement sublimes et... Quoi ? Bon OK, OK, OK... J'arrête les fleurs... jusqu'au prochain tome. Car si j'ai vraiment été subjugué par ce premier opus, je n'en attend pas moins une suite qui soit à la hauteur de cette mise en bouche des plus exquise ! Alors messieurs Lupano et Andreae, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! AU BOULOT ! *** Tome 4 *** Mais c'est qu'il s'en est passé des choses entre le premier et ce quatrième tome ! Toujours aussi hallucinant d'inventivité et de virtuosité graphique, notre duo d'auteurs compose tranquillement une des séries qui va certainement rentrer dans mon petit panthéon des séries culte. Avec ce 4e tome Lupano et Andreae avancent à grand pas ! Le rythme effréné des révélations et des événements nous en mettent plein les mirettes et nous laissent pantois ! J'ai même l'impression que l'arracheur de temps a du me sucrer quelques heures à mon insu tant cette lecture ma parue brève. Pourtant il s'en passe des choses, mais on est tellement pris par cet univers magique et onirique que le temps semble s'effacer au fil de notre lecture. Les planches d'Andreae sont toujours aussi somptueuses, ses personnages et ses créatures déroutants et fantastiques... Il ne reste plus maintenant qu'à se glisser dans un cocon de stase pour attendre la suite et la fin de cette quête merveilleuse digne d'un Lewis Caroll. La suite !!!! Et vitttteee !!! :) *** Tome 5 *** Ahhhh !!! le voilà enfin ce dernier tome. Mais est-ce vraiment le dernier ??? L'autocollant "fin de cycle" sur l'album me fait me poser la question. Quel plaisir de retrouver cet univers déjanté au trait et à la colorisation toujours aussi époustouflants ! Quel plaisir de retrouver ces personnages et ces créatures toutes plus déjantées les unes que les autres ! Mais voilà, les superlatifs s'arrêtent là car j'avoue avoir trouvé la toute fin trop expéditive à mon goût... Et c'est aussi ce qui me fait espérer que ce n'est pas l'ultime fin mais bien uniquement celle d'un cycle. Car après 4 tomes où je ne jetterai rien, là je suis resté un peu dubitatif quant à cette conclusion, même si elle n'enlève rien à la qualité de l'ensemble. C'est juste que j'aurais aimé autre chose (sans savoir vous dire quoi pour autant) ou alors c'est le regret de devoir quitter ce sublime univers. Dans tous les cas, si vous n'avez pas encore pris le temps de vous plonger dans cette série, lâchez tout ce que vous faites et plongez-y, créez vous une petite bulle de stase et laissez vous bercer, vous ne le regretterez pas !
Complètement azimuté. C'est bien le seul qualificatif qui conviendrait à "Azimut" , cette BD si bien nommée. Si vous vous attendez à quelque chose de conventionnel, alors passez votre chemin, dans le monde créé par Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andreae, tout est complètement farfelu, insolite, halluciné, loufoque, dérangé, extravagant, en un mot fou fou fou fou, et c'est pour ça que j'adore ! C'est un monde où le Temps est un concept qui tourmente et interroge. Certains bourlinguent à bord de navires-laboratoires à la recherche d'une hypothétique terre où il n'existerait pas. D'autres trichent et s'achètent une seconde jeunesse à la Banque du Temps. Une troisième partie enfin vit recluse au fin fond de la jungle et s'enfonce dans les délices d'un farniente éternel grâce aux oeufs pondus par des belles lurettes, ces pourvoyeuses d'immortalité. Dans Azimut, tous les moyens sont bons pour combattre et vaincre le Temps ainsi que son issue inéluctable et terrifiante : la Mort. Dans cette oeuvre puissante et onirique, il devient ardu de quitter les pages des yeux, marabouté que l'on est par la beauté du génie créatif qui s'étale devant nous. C'est absolument superbe et sidérant cet univers inventé par le duo Lupano/Andreae, une sorte de croisement de fantasy et de conte féerique, mâtiné d'éléments clockpunk . Dans ces aventures rocambolesques et drolatiques, les lapins parlent, les palais flottent, les reflets peuvent se figer dans l'eau, les ambassadeurs nains se déplacent sur des prothèses en porte-jarretelles et - comble de l'absurde - le Nord disparaît dans d'énigmatiques circonstances en perturbant le commerce maritime. Lewis Carroll et Miyazaki ne sont pas loin. Avec Azimut, il faut faire l'effort de ranger son esprit cartésien au placard et laisser voguer son âme d'enfant dans un monde merveilleusement toqué et excentrique. Vous en ressortirez en ayant pris une cure de jouvence et en ayant gagné en méditation sur le Temps, qui passe inexorablement...
Voilà une série que je suis pour son magnifique graphisme ! Que pour son graphisme. Point barre ! Pour le scénario, désolé, j'ai parfois l'impression que le scénariste a pété une durite ! Je reste très en dehors de l’histoire à la lecture et j'observe cela d'assez loin, froid comme du marbre, en ne comprenant pas l'attrait qu'il engendre ! Mais pour Andrae, quel maître ; quelle qualité du rendu visuel ! Graphisme 5 * Scénario 1 *
Univers original, personnages sympathiques, créatures imaginatives, situations amusantes et ambiance loufoque mais qui tient la route : un beau cocktail qui fait une chouette lecture. C'est le genre de bande dessinée qu'on parcourt avec envie pour découvrir quelles nouvelles idées vont nous inventer les auteurs et où ils vont bien pouvoir nous mener. Le graphisme est à la hauteur et contribue à l'atmosphère de l'ensemble. J'ai eu un tout petit peu de mal avec sa colorisation en couleurs directes dont les effets d'aquarelle étaient trop visibles sur les toutes premières planches, mais ce sentiment a très vite disparu par la suite au profit du plaisir de lecture. La série est prévue en 5 tomes et les deux premiers sont très plaisants. Il reste à espérer que l'intrigue tende vers une belle conclusion et nous aurons là une série de grande qualité.
Eh bien, voilà une série qui m’a tout de suite attiré ! D’abord parce que j’apprécie le travail de Lupano au scénario (c’est dingue le nombre d’excellentes séries qu’il a produites, et dans des univers très différents !) et d’Andreae au dessin. Ensuite j’avais trouvé très bonne et pleine de questions en suspens la couverture du premier tome. Après lecture des deux premiers tomes parus, je vais faire part d’un enthousiasme légèrement tempéré. D’abord l’intrigue est azimutée (désolé pour ce jeu de mots vaseux, aussi vaseux que certains qui peuplent les dialogues !), on perd le Nord comme les protagonistes de l’histoire, cela part dans tous les sens, dans un univers steam punk rétro et vernien (très « Machines de l’île » nantaises je trouve). Dessin et colorisation sont au niveau de ce délire qui m’a accroché dès le départ (et même dès la lecture des extraits de l’Encyclopédie des Chronoptères du début). C’est foutraque, mais le premier tome rempli son rôle de présentation des personnages. Pour ce qui en est de l’histoire, plus on avance et plus on se pose des questions, mais j’avais vraiment envie de poursuivre l’aventure avec les auteurs ! Le deuxième tome est dans la lignée du premier, avec le même univers original, des dialogues ponctués de jeux de mots (pas toujours réussis, mais bon...), et une Manie de plus en plus bombasse froide. Le passage chez le baron est très Tim Burton avec son Noir tranché. Par contre, j’ai un peu moins accroché au passage dans le désert à la fin. Et j’aurais peut-être apprécié que Lupano commence à nous donner les clés de l’énigme. Enfin bon, pour l’instant, j’arrondis ma note d’ensemble de 3,5/5 à 4, en attendant impatiemment la suite.
Les auteurs sont parmi mes préférés tant au scénario qu'au niveau graphique. Leur association aurait dû créer selon moi une œuvre magnifique. Or, cette lecture a été un peu en deçà de mes espérances. Pourtant, le trait du dessin est plus que correct. Le scénario est également palpitant. L’univers crée est assez original. On sent de l’inventivité source de richesse. C’est un travail totalement maîtrisé. Je n’ai sans doute pas aimé le côté burlesque de cette aventure dans un style steam-punk rétro. Pour autant, le second tome montre que le récit se complexifie davantage dans cet univers onirique, voire se dramatise. Cette série, c’est une sorte d’errance joyeuse dans un univers flamboyant et baroque. Les personnages semblent totalement surréalistes. On perd facilement le nord et c’est le cas de le dire. Bref, cela part tous azimuts ! On passe néanmoins un moment de pur dépaysement. N’est-ce pas là l’essentiel ?
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