Monogatari
Fresque sur le Japon médiéval...
Format carré Le Japon historique
Monogatari est le terme qui désigne les grands classiques de la littérature japonaise apparus dès le XIIe siècle. Le Monogatari d'Alexandre Akirakuma s'inspire directement du genre. L'histoire commence en 1150, et raconte le premier évènement d'une série qui cause le basculement du Japon Ancien vers le Japon médiéval. L'Empereur Avenir Radieux, âgé de 16 ans, est frappé d'un mal étrange. À son décès, les intrigues de palais se succèdent. Moines et princes complotent… Les clans tentent chacun de développer leur puissance.
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Date de parution | 01 Février 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Alexandre Akirakuma (pseudo qui semble-t-il cache un auteur loin d’être japonais) s’est inspiré de plusieurs textes anciens japonais pour bâtir son intrigue. Akirakuma use de personnages animaliers (une sorte de mélange hybride entre Trondheim et Tezuka) pour nous décrire les intrigues de cour, le shogunat, ce qui en soi n’est pas gênant. Mais j’ai rapidement eu beaucoup de mal à différencier et/ou à reconnaitre certains personnages. Et ce d’autant plus qu’il y a beaucoup trop de personnages à retenir. J’ai été perdu (et certaines planches, plutôt jolies au demeurant, sont franchement trop remplies !). C’est dommage, car du coup, sur une idée qui aurait pu m’intéresser – et donner lieu à plusieurs volumes – je suis sorti déçu de cette lecture, en la finissant parfois péniblement. Note réelle 2,5/5.
Je l'ai lu en entier, dévoré avec passion. Certes ces histoires qui s'enchevêtrent sont un peu délicates à suivre, certes la galerie des personnages est fournie, mais rarement ai-je eu l'occasion de de découvrir tant de portraits charismatiques en si peu de pages. Et un index très bien fait permet de s'y retrouver à tout instant ; même s'il est vrai qu'il faut souvent faire des allers-retour pour bien saisir le rôle de chaque protagoniste, le jeu en vaut la chandelle. Cette densité est rafraîchissante à une époque où souvent les récits sont délayés pour des raisons mercantiles ; cela reste cependant lisible et digeste grâce au dynamisme des dessins et de la narration. La complexité des jeux d'alliance, l'humanité et la morale très variées et changeantes des personnages rendent une impression de justesse et de vraisemblance de ce que peuvent représenter les évènements relatés, tant pour l'Histoire d'une grande nation que pour une variété importante d'individualités.
Ce qui frappe d'entrée, c'est le graphisme d'Alexandre Akirakuma. Très proche de celui de Trondheim, il démontre une belle vitalité et une grande expressivité des personnages. C'est parfois un peu chargé, nul doute que la maturité viendra arranger cela. A côté de ça... L'idée de transposer l'esprit du Japon médiéval, avec ses intrigues de palais, ses luttes de pouvoir et ses batailles épiques est louable, très intéressante, mais il aurait fallu délayer un peu mieux. Un tableau généalogique révèle pas moins de... 60 personnages ! Très vite on est noyé, même si l'intrigue générale arrive à être suivie, les récits secondaires et parallèles lassent très vite le lecteur indulgent. j'avoue, j'ai laissé tomber après avoir passé la moitié de l'album. Dommage, parce que le graphisme est vraiment chouette. Attention toutefois, il n'empêche pas Akirakuma de mettre quelques images crues, comme des sexes turgescents, des pénétrations...
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