La Grande évasion - Biribi

Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 12 avis)

Comment s'évader d'un bagne perdu au milieu du désert ?


La Grande évasion Prisons

Maroc, 1898. Biribi, lieu oublié de tous où s'entassent les soldats condamnés par la cour martiale. C'est dans un de ces camps que le prisonnier Ange Lucciani, ex-souteneur corse, est transféré. Très rapidement pris en grippe par le chaouch qui règne en maître absolu dans ce bagne, il n'entrevoit qu'une possibilité : se faire la belle. Mais on ne quitte pas aussi facilement cet enfer à ciel ouvert... Texte : éditeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Mai 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Grande évasion - Biribi © Delcourt 2012
Les notes
Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 12 avis)
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13/05/2012 | pol
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Par Yann135
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Biribi ! Ce nom fait froid dans le dos. Ce sont les compagnies de discipline et d’établissements pénitentiaires qui étaient stationnés en Afrique du Nord, alors colonie française, et destinés à recevoir les militaires réfractaires ou indisciplinés de l’armée française. Dans ces bagnes, les soldats effectuaient des travaux de force soumis à un régime très dur. Sylvain Ricard, le scénariste s’est documenté pour rendre cette première "grande évasion" authentique. L’histoire se déroule au Maroc à Dar Bel Hamrit. Notre héros, Ange Lucciani condamné pour insubordination, effronterie, refus d’obéissance et tentative d’évasion - quel palmarès ! – découvre sa « nouvelle maison » et ses « colocataires ». Il n’a qu’une envie. S’enfuir loin de ce cloaque où la torture, les brimades physiques et les humiliations sont le quotidien des prisonniers. L’univers des condamnés est terrifiant. Le tatouage, théoriquement interdit, est un affront pour les gardiens. Vaincu, mais non dompté ! Malgré les traitements cruels infligés à Ange Lucciani, celui-ci est coriace et endure les brimades. Une histoire exaltante soulignée par le graphisme d’Olivier Thomas au point que j'ai fait l’acquisition d’une planche originale il y a quelques années. Je recommande vivement cet album. Biribi a perduré jusqu’à la décolonisation, même si son déclin est entamé dès les années 1930. Un pan de notre histoire pas très joli.

23/04/2020 (modifier)