Lady Spitfire
Série d'aviation, mettant en scène une jeune pilote durant la seconde guerre mondiale.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Angleterre Aviation Iles Britanniques Label Série B
Été 1940. Fille d'un as de la Première Guerre mondiale, Laure Chevalier a l'aviation dans le sang. Contrainte de fuir son pays, Laure parvient à rejoindre l'Angleterre. Mais comment continuer à se battre ? Qui laissera une femme manier un Spitfire ? Sa rencontre avec un chef d'escadron excentrique va changer sa vie et faire d'elle, en secret, la première Française pilote de chasse de la Royal Air Force. Texte : Editeur
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Date de parution | 23 Mai 2012 |
Statut histoire | Série terminée (un premier cycle de 3 tomes, puis un dernier album.) 4 tomes parus |
Les avis
Voilà une série d’aventure militaire qui s’intègre bien dans la collection Série B de Delcourt, elle en a les caractéristiques – mais aussi, hélas, les défauts. Pour faire simple, tout est à gros trait, chassant les nuances pour ne miser que sur l’action, au détriment de la psychologie des personnages, de la profondeur de l’intrigue et, il faut le dire, d’une certaine crédibilité (puisque nous sommes ici dans une série « historique »). En effet, tout tourne autour du personnage de Laure, jeune française férue d’aviation, qui a rejoint l’Angleterre au moment de la débâcle de juin 1940, et qui s’intègre (contre les règlements, l’avis de la hiérarchie et une certaine vraisemblance) à la Royal Air Force, couverte par ses deux commandants successifs : elle devient un as. Alors que tous les autres personnages font partie d’un décor (Allemands bien sûr, quasi invisibles, mais aussi autres pilotes de son escadron de la RAF, mis à part les commandants, mais dont la personnalité n’est qu’à peine effleurée, et qui disparaissent successivement), Laure occupe toute la place. Mais Latour en fait trop avec elle : aucun défaut apparent, toutes les qualités, sa perfection en est presque ridicule et empêche qu’on s’attache à elle. Reste que pour le reste ça se laisse lire. Les amateurs de combats aériens et/ou des séries de Hugault y trouveront sans doute leur compte. Les trois premiers albums se déroulent durant la bataille d’Angleterre de l’été 1940, et permettent à Maza de s’en donner à cœur joie : ses avions et les combats sont vraiment très bien rendus. Je suis plus circonspect concernant le reste, décors et personnages ayant un rendu décevant, avec un trait gras et une colorisation qui « lisse » tout et ne me convient pas (mais c’est le cas de pas mal de séries de cette collection). La série aurait pu s’arrêter après le troisième tome, lorsque la bataille d’Angleterre est terminée, que Laure est démasquée et doit abandonner son Spitfire. Mais Latour a remis le couvert, et transporte son héroïne deux ans plus tard en Afrique du nord. L’album est clairement moins intéressant, car les défauts pointés auparavant existent toujours, sans les combats aériens (cela se déroule presque exclusivement à terre). Et les quelques flash-back censés meubler le trou entre 1940 et 1942 accentuent le côté « super-héroïne » de Laure (services spéciaux du SOE, missions improbables, etc), et dans le désert, elle ressemble plus à James Bond ou Rambo qu’autre chose. Cet album est clairement dispensable je pense. A emprunter à l’occasion (les trois premiers albums seulement je pense), mais sans en attendre des miracles. Note réelle 2,5/5.
Note : 2,5 / 5. Lady Spitfire est un récit d'aviation somme toute assez classique. L'action se déroule pendant la seconde guerre mondiale, et on découvre une histoire pleine d'actions et d'aventures. On a droit à des méchants allemands, des combats aériens dantesques et surtout des pilotes très forts qui ne connaissent pas la peur. La petite originalité de ce récit est que le héros est une héroïne. Pas facile pour elle de se faire accepter dans ce milieu très masculin. Pour les bons points, on dira que le cahier des charges est rempli. La lecture est divertissante, il n'y a pas de temps mort, l'intrigue avance vite et l'action tient une place importante dans celle-ci. De son coté, le dessin est bon. Le trait fin et les cadrages variés mettent bien en valeur les machines. Par contre le récit accumule tous les clichés possibles. L'héroïne qui a grandi au milieu des avions, qui rêve de piloter, apprend à le faire toute seule, effectue son premier vol sans autorisation, mais avec un brio incroyable. A la première occasion de se faire accepter par ses collèges masculins, elle fait preuve d'une bravoure incroyable dans les airs et elle devient presque un exemple à suivre. Ajoutons à ça son père, pilote également qui a été abattu par les Allemands. Bref ça fait beaucoup trop. C'est dommage car le coté aventure est plaisant et cette femme pilote au milieu des autres militaires suffisait à donner une petite touche originale à la série. C'était pas la peine d'en faire autant autour du personnage et de son passé, cela ne la rend pas plus sympathique.
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