Jamie Delano Présente Hellblazer (John Constantine Hellblazer)
Ces albums recueillent l'arc de Jamie Delano mettant en scène John Constantine anti-héros notoire, détective de l’occulte, menteur et tricheur, qui combat les démons surtout pour leur prouver qu’il est meilleur qu’eux !
Auteurs britanniques DC Comics Diables et démons Hellblazer Magiciens et Prestidigitateurs Séries avec un unique avis Vertigo
Monstres et magie noire sont au rendez-vous dans ces aventures mettant en scène les combats de Constantine contre un démon de la Faim, des démons de la Cupidité puis contre la menace combinée des Anges de la Résurrection et de l'Armée de la Damnation menée par le dangereux démon Nergal. On y trouve aussi le récit de la tragédie de Newcastle qui a marqué le personnage à jamais alors qu'il débutait sa carrière. Ces albums contiennent les épisodes 1 à 13 de la série Hellblazer + The Horrorist + 2 récits complets parus dans Hellblazer Annual.
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Date de parution | Février 2008 |
Statut histoire | Histoires courtes 3 tomes parus |
Les avis
Je m'y perds toujours dans les récits de John Constantine, personnage de l'univers Vertigo que je connais mal et dont je ne sais pas situer chronologiquement les différents récits. Je me contente donc de lire ses histoires comme des récits indépendants en attendant de peut-être mieux m'y retrouver un jour. De ces deux albums regroupant des histoires scénarisées par Jamie Delano, j'ai apprécié l'ambiance assez typique des écrivains britanniques de comics des années 80. C'est une ambiance proche de celle qu'on retrouve dans V pour Vendetta ou Sandman, l'ambiance d'une Angleterre marquée par l'ère Tatcher, le mépris des Yuppies de la finance ou encore la violence des skins et autres anarchistes, l'ambiance de comics sérieux et noirs reflétant de nombreux sujets de société adultes et sans concession. Le dessin de Ridgway pour le premier tome rappelle lui aussi fortement le graphisme réaliste de Sandman, avec des couleurs bigarrées et peu attirantes typiques de l'époque. Ce n'est pas vraiment un point fort car autant j'adore l'oeuvre de Gaiman, autant ce n'est vraiment pas grâce à son dessin. Mais il faut admettre au profit de ce style de graphisme qu'il a malgré tout bien plus d'âme qu'un dessin de comics formaté et sans saveur. C'est la même ambiance graphique qu'on retrouve dans le second tome malgré des auteurs et des styles un peu différents. Les récits, quant à eux, sont intéressants et relativement prenants. Ils mettent en scène Constantine confronté à des situations glauques, violentes et dangereuses où les morts d'innocents sont nombreuses et d'ailleurs souvent du fait de Constantine lui-même, bien malgré lui. On retrouve en effet régulièrement le fait que ce personnage ne soit ni bon ni méchant, qu'il roule pour lui-même quoiqu'il essaie le plus souvent de protéger les gens qui l'entourent. Les crises de conscience voire de folie qui s'ensuivent font d'ailleurs eux aussi grandement partie du style des récits de comics de l'époque. Les intrigues sont variées et plutôt bien menées. On a envie le plus souvent d'en savoir la suite et de voir comment l'humain qu'est Constantine réussira à contrer les menaces démoniaques et surnaturelles qu'il rencontre. Pour autant, je n'ai été que moyennement captivé. Dans le même domaine et avec une ambiance un peu plus poétique quoique toute aussi noire, je lui préfère par exemple nettement plus un Sandman par exemple.
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