Des fragments de l'oubli
Une trilogie forte et sombre dans laquelle des touches de fantastique viennent se mêler aux grisailles de nos villes impersonnelles. (texte de l'éditeur)
Paquet
Une trilogie forte et sombre dans laquelle des touches de fantastique viennent se mêler aux grisailles de nos villes impersonnelles. En Islande, un volcan se réveille et entre en éruption. Au même moment, en France, un homme à tête d’oiseau choisit de fuir en abandonnant Faustine, sa fille de 15 ans. (texte de l'éditeur)
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Date de parution | 09 Novembre 2011 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Etrange récit que celui-ci, à l’image des autres œuvres de la collection (ceci dit en passant)… Etrange mais plutôt accrocheur, surtout à la fin de cette première partie, qui nous ouvre des portes auxquelles on ne s’attendait pas vraiment en entamant cette histoire. En effet, tout débute à la manière d’un roman graphique. Une adolescente parle à sa mère absente au moyen d’un dictaphone et se plaint d’un père trop peu présent. Puis apparait le père, homme de spectacle plutôt extravagant, portant une tête de corbeau dont on ne sait s’il s’agit d’un masque ou d’une malformation… Et, progressivement, on est entrainé vers une histoire où se mêlent mal-être urbain, solitude et éléments fantastiques dont on ne sait s’ils sortent de l’imaginaire des personnages ou s’ils sont bien réels. La drogue est également fort présente dans ce récit, sous sa forme douce ou sous celle d’étranges cachets phosphorescents. La drogue comme moyen d’évasion, un thème extrêmement actuel… mais qui me semble délicat à manipuler. Et derrière tout cela se cache une fable, dont je n’ai encore aperçu que les contours à la fin de ce premier tome, une fable à dimension humaine, emplie de mélancolie et de solitude, qui nous parle d’incommunicabilité et d’évasion du quotidien dans l’imaginaire ou l’oubli. La progression lente, le ton introspectif, tout nous incite à partager cette mélancolie. Tout cela est donc encore un peu confus mais prometteur… et pas franchement joyeux… Au niveau pictural, le style de Serge Annequin m’a plutôt bien plu même si j’aurais préféré des planches un peu mieux finies. Ici, le trait apparait souvent brut, jeté. Il est cependant très lisible et facile d’accès et ne freine en rien le rythme de lecture. Ce trait donne une ambiance au récit, les couleurs souvent ternes sont en totale adéquation avec le thème mélancolique, le trait est rond, simple et s’efface au profit de l’intrigue. Un premier tome prometteur, donc, même si je ne sais pas encore vers quoi l’auteur veut m’emmener. Pas mal du tout, je lirai la suite avec plaisir !
Après un premier tome qui avait réussi à m’intriguer, Serge Annequin continue son triptyque avec un deuxième tome plus déroutant encore. Et je dois bien avouer que si j’avais été plutôt charmé par le début du récit, je me suis cette fois senti largué. Je ne vois vraiment plus vers quoi l’auteur veut emmener ses lecteurs. Certes, nous sommes toujours dans la thématique du masque, de l’apparence. Certes, il y a toujours une dimension fantastique assumée dans un récit par ailleurs très intimiste. Certes, c’est toujours agréablement mis en images. Mais je ne vois pas la finalité de ce tome !! Comment s’intègre-t-il dans l’ensemble ? Quels sont les liens qui l’unissent au premier tome ? Quelles sont les passerelles qu’il nous faut voir ? Que se passe-t-il, finalement ? J’espère que le troisième tome apportera les réponses à mes questionnements. En attendant, je n’ose plus vous conseiller l’achat. Franchement, j’attends d’y voir plus clair avant de me prononcer !
Encore une de ces bds prise de tête qu’il faut apprécier de lire quand on cherche à sortir des sentiers battus. Je me dis qu’il faudrait certainement appartenir à ce public en quête d’autres choses pour aimer l’étrangeté de cette histoire mettant en scène une fillette un peu paumée dans une ville sans âme. Le père a d’ailleurs une tête d’oiseau sans que l’on ne sache la raison. On ne sait pas s’il est vivant ou mort. On ne sait où est passé la mère de cette enfant aux réflexions très stranges à la limite d’un effet poétique pour donner l’illusion de la consistance. On rencontrera au détour de ce récit une vieille voisine un peu caricaturale ainsi qu’un copain adepte du pétard. Personnellement, le grunge ne m’attire pas vraiment. J’essaye de tirer un peu de positif dans tout cela mais je dis tout haut que ce n’est décidément pas mon genre de lecture. J’avoue cependant que la chute finale m’a bien plu car une énigme semble résolue même si cela appelle de nouvelles questions, par exemple sur le voyage temporel. Mais bon, je n’ai pas très envie d’en savoir plus. C’est dire. Des fragments de l’oubli que j’oublierai vite.
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