Quelques Jours d'été
Angoulême 1999 : Alph'Art coup de cœur. Un petit garçon d'une huitaine d'années est confié pendant l'été chez un couple âgé habitant la campagne. Notre jeune héros découvre les joies de la vie au grand air, de la pêche à la mouche, et de l'amour. Le retour ne sera pas facile.
Angoulême : récapitulatif des séries primées Chabouté Hébergé chez ses grands-parents
Il sera intéressant de voir comment ce petit garçon découvrira la vie à la campagne, les gens qui y habitent et comment s'organise les gens qui ne sont pas citadins.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Novembre 1998 |
Statut histoire | One shot (actuellement disponible en intégrale seulement) 1 tome paru |
16/07/2002
| rOb Meikepis
Modifier
Les avis
J'ai apprécié ces deux histoires d'enfants blessés par la mésentente de leurs parents. Je me rends compte que chaque récit nécessite un avis et je refais donc ma copie. Quand on a huit ans on est bien obligé de subir les tempêtes parentales. C'est comme cela que l'on se retrouve seul avec "des vieux" que l'on ne connait pas. La parole est rare mais l'écoute et l'attention bien réelle de la part de ces étrangers qui ouvrent bien plus que leur porte. Chabouté nous propose un récit tout de tendresse et de partage pour les uns et les autres. La bonne mise en scène de Chabouté réduit les échanges verbaux à leur minimum. La transmission entre enfant et adulte se fait aussi par d'autres moyens qui instaurent la confiance. Si le récit mélancolique m'a séduit c'est surtout le graphisme N&B qui porte les émotions de l'histoire. L'auteur privilégie les têtes à têtes remplis d'expressions où les sentiments intimes des personnages sont tangibles. Le travail sur les contrastes complète cette atmosphère douce et mélancolique. Une belle et tendre lecture pour nous apprendre à ne pas passer à côté des beautés ou des gestes qui construisent le bonheur. 3.5
Ce petit album est écrit comme un conte moral, léger en apparence mais profond humainement. C’est simple et efficace. Christophe Chabouté sait parfaitement saisir ces moments simples de la vie quotidienne teintés de mélancolie. La nature, la rivière, la vie à la campagne même si ce n’est que pour quelques jours sont une belle parenthèse dans la vie de ce petit garçon rattrapé à la fin de l’album par la réalité de la vie de sa famille. Le scénario est terriblement efficace ; le dessin aussi. Le noir et blanc est superbe, comme toujours. On se laisse porter.
Une des premières oeuvres de Chaboute. C'est déjà très abouti à plusieurs points, simplicité, justesse entre dialogue et dessin, force de narration malgré la pagination très courte. Mais qu'à cela ne tienne, il n'en faut pas plus pour raconter des moments simples pour celui qui aime la nature, la vie à la campagne. La force du récit vient du petit garçon citadin, qui va se retrouver à vivre à la campagne et qui a apprendre à apprécier les choses simples. Le retour à la ville sera difficile pour lui et pour le lecteur. Le dessin de chaboute était déjà très maîtrise. Le noir et blanc constituait la force du récit.
Comme pour Un îlot de bonheur auquel il est accolé, ce récit est tout de subtilité et en nuances. Chabouté sait tenir un crayon, ça on le savait, mais c'est aussi un formidable raconteur d'histoires banales en apparences. Ici on se trouve plongé dans des univers tel "Le grand chemin", ou les romans d'Henri Vincenot, je pense à "La Billebaude". Ces univers s'attardent sur des petits riens qui mis bout à bout font une vie simple mais pleine de moments de "grâce". Je mets au défi quiconque à passé quelques jours à la campagne dans son enfance de ne pas avoir retrouvé avec cette lecture des souvenirs ou sensations de l'époque. Faire passer sans dialogues excessifs, avec des images simples, (à priori!) autant de choses, je crois que l'on peut appeler ça du talent. Tout simplement.
Je possédais cette BD il y a longtemps. Et elle ne m'a pas laissé un grand souvenir. C'était mignon tout plein, très sensible mais assez commun voire assez fade et ennuyeux. Le nom de Chabouté ne m'a donc pas poussé à acheter ses autres œuvres. 10 ans après, je m'aperçois que cet auteur est devenu un grand nom et du coup j'ai bien envie de rattraper mon retard en lisant toutes ses autres œuvres qui apparemment sont de très grandes BD (La Bête, Tout seul, Zoé... ). Bizarrement j'ai souvent confondu cet auteur avec Etienne Davodeau. Quand je vois les couvertures des albums (magnifiques) ça donne vraiment envie. Mais Quelques jours d'été, non bof. **
C’est visiblement l’une des premières œuvres de Chabouté. On y trouve déjà son très bon coup de crayon, avec un dessin en Noir et Blanc qu’il maîtrise très bien. Avec une économie de moyens (il y a très peu de dialogues), Chabouté nous conte ici une histoire simple, mais qui effleure, évoque d’autres sujets qui auraient pu être plus développés (le divorce des parents du jeune garçon, le rejet du couple de « vieux » et le silence du monsieur…). Cela se lit bien et rapidement, mais ça ne m’a pas marqué plus que ça. Un « pas mal », mais sans plus. J’ai beaucoup plus apprécié Tout seul du même auteur, que j’ai lu il y a quelque temps, et qui est plus dense et étoffé.
Quelques Jours d'été est une histoire sympathique qui peut se dérouler au moins une fois dans la vie de chaque personne. Un enfant est laissé par sa mère chez un couple à la campagne pour quelques jours . A partir de là ce jeune garçon découvre un monde qu'il ne connaissait pas , le monde rural avec ses endroits simples mais superbes comme une rivière au milieu d'un bois . Mais il découvre aussi la vie à la ferme avec certains aspects déplaisants comme tuer un lapin pour le manger. Cette histoire gentillette m'a fait penser au très beau film Le Grand Chemin avec Anémone et Richard Bohringer tourné en 1987 . L'histoire de ce film se rapproche du récit de Chabouté même si ce dernier est beaucoup plus court. Le dessin de Christophe Chabouté est élégant , mais il faut signaler que cette BD est une des premières œuvres de cet auteur , donc depuis il s'est amélioré . Cette histoire au départ publiée toute seule a été regroupée en intégrale avec Un îlot de bonheur. Mais ceci est un autre avis!!
Un des premiers albums de Chabouté, mais déjà tout y est : la justesse du trait, la maîtrise du noir et blanc et la force du récit. On est ici dans un récit concis mais d'une remarquable justesse et intensité. Je me suis complètement mis à la place de ce jeune garçon de 8 ans qui débarque à la cambrousse dans une vieille baraque habitée par des anciens dont on ne saura pas qui ils sont. Choc frontal des modes de vie pour un jeune enfant à qui on n'aura rien expliqué et qui se retrouve débarqué sur l'équivalent d'une autre planète. Mais petit à petit, chacun s'ouvre et se laisse amadouer pour construire une relation qui sera courte mais intense. Tout ici n'est que sensation, odeurs de remise, lumière sur "sa" rivière, fluidité d'une ligne de pêche à la mouche. Et Christophe Chabouté est d'une profonde justesse dans la retranscription de tous ces petits et courts moments qui marquent une existence. Un condensé en 30 planches plus qu'efficace sur les souvenirs d'enfance qui vous construisent profondément.
Rien de mieux après avoir lu une longue bande dessinée que de lire une histoire qu'on peut lire en 5 minutes ! Je n'ai pas été touché par le récit. Je n'ai rien contre les romans graphiques, mais pour que j'aime il faut qu'il y ait tout de même un peu de rebondissement. Ici, c'est le calme plat. Je n'ai ressenti aucune émotion. C'est juste la vie de tous les jours durant une trentaine de pages et justement je lis des bandes dessinées pour m'évader du quotidien et ce n'est pas en lisant un enfant et un vieux pêcher que je me divertis.
Il est souvent plus difficile de parler d’une œuvre qu’on a aimée que de celles qu’on a détestées. Surtout quand, comme « Quelques jours d’été », elle se passe de commentaires et distille une ambiance feutrée au moins autant par ses silences que par ses paroles. Le trait, beaucoup l’ont remarqué, est du noir et blanc digne de Comès. C’est sobre, élégant tout en ayant du caractère. Bravo ! Certes je l’avoue, il y a eu encore mieux depuis… notamment un certain Chabouté qui a encore peaufiné son art graphique ensuite, dans La Bête et d’autres albums. L’histoire est simple, touchante et laisse pensif. Saluons l’auteur qui n’a pas jugé utile de rallonger la sauce inutilement : le récit est venu en 30 planches, il reste en 30 planches, point final. On en est presque frustré mais c’est toujours mieux que le contraire ! Et à ceux qui auraient hésité à bourse délier pour un récit court, la réédition dans le même album qu’Un îlot de bonheur pourra enlever toute hésitation !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site