La Traversée du Louvre
Comme son titre l'indique.
École européenne supérieure de l'image Le Musée du Louvre
Prudhomme déambule dans les salles du Louvre. Il a l’impression d’être dans les cases d’une bande dessinée géante. Lui-même est en train d’inventer la sienne sur le Louvre. Ce sera une histoire muette ! Car il y a surtout à voir, et même si presque toutes les langues du monde y sont en visite, elles s’y croisent en silence. Prudhomme décide de se faire le musée au pas de course et d’observer, non pas les œuvres exposées, mais ceux qui les regardent, les photographient. Un groupe d’élèves involontairement agglutinés dans la même position que les naufragés du Radeau de la Méduse ; un homme derrière le Scribe Accroupi, comme s’il tentait de lire par dessus son épaule ; dans les salles des antiquités grecques, étrusques et romaines, une jeune femme, qui place sa tête dans la gueule d’un lion… Deux heures durant, Prudhomme est le spectateur et le témoin attentif d’un étrange ballet muet et désinvolte, qui se danse au sein du plus prestigieux musée du monde.
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Date de parution | 07 Juin 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C'est l'opus de cette collection que j'ai le moins apprécié pour le moment. Pourtant j'aime bien cette initiative qui met en valeur divers aspects de la vie du grand musée. Prudhomme a peut-être voulu bâtir sa série sur la notion de diversité (artistique et humaine) mais je trouve que son scénario passe complétement à côté du sujet. Seul le travail sur la multiplicité des très nombreuses esquisses des œuvres du musée nous raccroche à quelque chose de consistent. Pour le reste j'ai tiqué en plusieurs endroits. Par exemple quand le premier mot lu dans la série est "merde !" (case 2 planche 1) comme tagué sur un tableau de Rembrandt. Cela m'a choqué. Ensuite quand je vois Prudhomme constamment en train de parler au téléphone alors que c'est interdit parce que tout le monde le fait (p13) je me dis que l'auteur se fiche de son lectorat et de ses employeurs. La suite n'est qu'une promenade express focalisée sur l'auteur qui porte une chapka ridicule en ce lieu afin de faire genre. Une œuvre indigne de son sujet.
Cette collection concept, mais surtout publicitaire (pour le-dit musée) est très inégale, et j’ai même assez rarement été convaincu par les auteurs, qui peinent souvent à s’emparer du sujet pour en faire quelque chose d’original et intéressant (MAM étant l'un des rares à s'en sortir honorablement). Je ressors encore déçu de ma lecture avec cet opus du sieur Prudhomme. Il faut dire qu’il a choisi une petite solution de facilité, se contentant de « traverser le Louvre », comme son titre l’indique, en résumant de manière lapidaire l’album. En effet, Prudhomme se contente de nous présenter sa « traversée », sa petite touche scénaristique consistant juste à se présenter comme l’auteur, en train de cogiter devant les œuvres, et cherchant sa nana dans le musée. Du coup, ça peut se laisser lire, mais c’est quand même bien faible comme intérêt. Cet album n’apporte finalement pas grand-chose. Comme si Prudhomme s’était baladé dans le musée, avait filmé ou photographié des œuvres et le public, puis avait transféré tout cela sous forme de dessins. Bof bof quoi…
C'est quoi le propos de cette BD ? Personnellement ja n'ai pas compris ou voulait nous emmener l'auteur. Une balade au sein de l'un des plus beau musée qui soit ? Oui mais c'est quoi ces élucubrations qui n'amènent rien ? J'ai une piste, en fait je me dit que cette BD est sponsorisée par le musée lui même mais là encore dans quel but ? Faire venir les visiteurs, j'ai cru comprendre que le Louvre n'avait pas vraiment besoin de publicité. Le dessin par lui même n'est pas extraordinaire et les "reproductions", je dirais plutôt les interprétations d’œuvres bien connues ne sont pas mirobolante et pour moi je ne me suis pas attardé sur les planches. Une BD vite lue dont il ne me restera pas grand chose.
2.5 Je ne sais pas trop si j'aime cet album ou non. Au niveau du dessin, c'est franchement sublime. J'aime comment l'auteur a interprété plusieurs tableaux et sculptures célèbre. Je trouve aussi la narration fluide et les cases se suivent de manière totalement naturel. En revanche, c'est clair que niveau scénario ce n'est pas très fort. Si je n'avais pas admiré certaines cases un moment, j'aurais surement fini l'album en 5 minutes alors que l'album fait pratiquement 80 pages ! À force de voir les deux personnages se promener dans le musée, j'ai ressenti que j'avais moins de plaire qu'au début de l'album même si j'aime bien comment certaines des paroles des personnages avaient un lien avec ce que l'on voit dans le musée.
La traversée du Louvre s'est avérée pour moi longue et ennuyeuse. Ce long monologue sans queue ni tête doit nous amener à de multiples réflexions. Oui mais désolé ça ne prend pas. C'est long, sans intérêt, pompeux. Reste un dessin de qualité, quelques cases assez drôles avec des ressemblances visiteurs/oeuvres, mais c'est vraiment trop peu. Futuropolis fait là un vrai raté pour moi. Et dire que c'est censé attirer le visiteur (Louvre Edition) mais le musée a-t-il vraiment besoin de cette masturbation intellectuelle pour cela???
Je ne vois pas trop l’intérêt de cette bande dessinée. Le lecteur est invité à suivre la visite de David Prudhomme au musée du Louvre. En fait, l’auteur nous fait partager ses coups d’œil sur les visiteurs qui arpentent les couloirs de ce prestigieux bâtiment. Le bédéphile y découvre alors des situations parfois insolites, parfois poétiques, parfois drôles sur ces visiteurs qui y contemplent les œuvres. Alors qu’à la base, l’idée de mettre en avant le comportement des visiteurs du musée du Louve semblait intéressante, elle m’est apparue ennuyeuse à la longue car on n’y apprend vraiment pas grand’chose des œuvres présentées dans ce haut lieu de l’art. On n’y apprend rien sur le fonctionnement de ce bâtiment. On n’y découvre pas non plus comment ces visiteurs perçoivent leur visite puisque David Prudhomme n’engage aucune conversation avec le public. Le pire est que je n’ai pas eu l’impression de lire une vraie bande dessinée, j’ai eu le sentiment de ne contempler qu’une série d’images issues d’un appareil photographique ! Cela aurait pu être intéressant si le graphisme avait été plus travaillé qu’il ne l’est actuellement car c’est justement –à mon avis- le coup de pinceau et la mise en scène d’un tableau qui fait l’intérêt de celui-ci ! Or, le lecteur se retrouve en face d’une bande dessinée dont le coup de crayon de l’auteur très brouillon ne lui permet pas de deviner la beauté de telle ou telle toile du musée du Louvre ! Comment voulez-vous alors donner l’envie aux lecteurs de venir dans ce bâtiment dans ce cas-là ! Et encore, heureusement que le musée du Louvre n’exposent pas que des tableaux ! Mais tout n’est pas négatif dans cet album puisque certains coups d’œil de l’auteur me sont apparus assez cocasses et m’ont permis de porter un nouveau regard sur des œuvres (surtout lorsqu’il s’agit de sculptures…). Je ne vais pas m’étaler davantage sur « La traversée du Louvre » puisque qu’il m’est apparu comme un album dont l’intérêt est très limité. Allez plutôt jeter un coup d’œil sur les autres bandes dessinées (hors « Rohan au Louvre ») de cette collection dédiée à la découverte du musée du Louvre, c’est parmi celles-là que vous trouverez certainement votre bonheur de lecture.
Je ne suis pas convaincu par le concept de cet ouvrage. Pour le résumer, hormis quelques pages introductives, la majorité de l'album n'est pas vraiment de la bande dessinée. Durant ces premières pages effectivement, un personnage, peut-être l'alter ego de l'auteur, explique qu'il s'amuse de ce qu'il voit en traversant les allées du Louvre et notamment de l'image que reflètent les visiteurs eux-mêmes face aux oeuvres et la façon dont, combinés à elles, ils forment de nouvelles oeuvres à part entière. Une fois cela introduit, le reste de l'album est une suite de dessins mettant en pratique cet oeil amusé en quête d'images parfois drôles, parfois belles, quelques fois les deux à la fois. Alors oui, il y a quelques idées bien trouvées. Le sourire vient régulièrement. Mais qu'est-ce ? Un cahier d'images ? Je me suis un peu ennuyé. La petite partie bande dessinée n'est pas attachante du tout et le reste tient plus de l'exposition d'illustrations. Et pourtant j'aime bien ce graphisme. Il est lumineux, maîtrisé et agréable à l'oeil. Il fait souvent ressortir l'humour de certaines scènes. Cela ne m'a cependant pas empêché de feuilleter de plus en plus rapidement, souriant parfois à la vue d'une image sympa, mais sans plus. D'autant qu'elles sont d'ailleurs proches de simples clichés photographiques en matière de cadrage et de contenu et donc que le média bande dessinée n'y apporte rien du tout. J'aurais aimé qu'il y ait une histoire, pas juste des images aussi jolies ou amusantes que certaines d'entre elles puissent être.
Cela fait longtemps que je n’étais pas tant passé à coté d’une BD. Si je reconnais de l’originalité au récit, ce dernier ne m’a tout simplement pas intéressé. L’histoire est purement contemplative, et l’idée d’observer les visiteurs du Louvres, intrigante en soi, m’a lassé après quelques pages. Il faut dire que les textes en voix-off n’aident pas – je les ai trouvés ordinaires au possible. Reste un travail graphique intéressant, avec cette réinterprétation de nombreux tableaux connus, et leur juxtaposition avec certains visiteurs… mais voila, je n’y connais pas grand-chose en peinture, et je n’ai reconnu presque aucun tableau… L’intérêt s’en retrouve forcément limité. Je n’ai pas non plus aimé cette fin bizarre et onirique. Bref, quand ça ne veut pas !
La traversée du Louvre est une nouvelle co-édition entre Futuropolis et le Musée du Louvre. Cette fois-ci David Prudhomme se met en scène, déambulant dans les salles du musée, puis, après avoir perdu sa compagne, visitant le musée d'une autre façon. En regardant non pas les oeuvres exposées (qu'il a peut-être déjà vues plusieurs fois), mais plutôt ceux qui les regardent. Se mettant à la place des oeuvres elles-mêmes, saisissant des instants magiques, coasses, surprenants, ou même d'une banalité affligeante. Il en résulte une bande dessinée au charme indéniable, alliant tendresse, respect et talent. Les visiteurs sont ainsi régulièrement mélangés aux oeuvres, Prudhomme jouant de la superposition des plans. On sourit, on reste pensif, on s'agace... Prudhomme relève aussi que ce lieu est un carrefour où toutes les langues du monde ou presque se croisent, mais... en silence. Le travail de copie des oeuvres -connues ou pas- a dû être vraiment important, son style graphique semi-réaliste proposant un décalage très intéressant. Un album au ton simple, léger, qui ne se prend pas la tête et laisse en quelque sorte parler les images, qu'elles soient réelles, fantasmées, sculptées ou peintes. Assurément de la belle ouvrage.
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