Saga Valta
Un univers digne de Thorgal pour une saga nordique teintée de fantastique. Alliances, conspirateurs de tous poils, sorciers, guerriers impitoyables et redoutables séductrices sont au menu...
Jean Dufaux Vikings
Venu de Valta, Valgar le viking est aussi brave que séduisant... des qualités qui n'ont pas échappé à Astridr, la fille de Thorgerr aux cent guerriers. De leur union naît Gunnar, mais ce bonheur est d'extrêmement courte durée, car le père furieux rattrape le couple maudit quelques minutes après que leur amour a porté son fruit. En fuite, Valgar ne doit sa survie qu'à la lance qu'il porte, artefact légendaire qui attire l'attention du monstrueux Ogerth-le-sinueux. Ce dernier lui laisse la vie, contre la promesse de lui ramener un manteau rouge. Et Valgar aurait accepté n'importe quel marché pour pouvoir venger son bonheur perdu ! (texte de l'éditeur)
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Date de parution | 01 Juin 2012 |
Statut histoire | Série terminée (en principe) 3 tomes parus |
Les avis
Cet univers des sagas nordiques toujours aussi fascinant, l'est encore plus grâce au dessin d' Aouamri ; ce dessinateur dont j'avais particulièrement apprécié le trait puissant, épais, foisonnant et précis sur Mortepierre, me séduit complètement ici. Il retrouve donc une série digne de son talent graphique et ayant quelques points communs avec Mortepierre (sorcellerie, maléfices, monstres, univers sombre) et je pense qu'il doit se régaler à dessiner ces gros guerriers musculeux aux visages farouches, ces femmes à la beauté renversante, ces chiens féroces qui aiment la chair humaine et ces armes et décors nordiques. Car ici, on est en plein dans les sagas islandaises où Dufaux a puisé nombre d'éléments comme il le laisse entendre dans sa préface du tome 2, où en même temps, il s'excuse auprès des lecteurs de n'avoir pas tenu sa promesse de conclure cette aventure en 1 diptyque ; finalement, il y aura 3 tomes, mais bon, avec Dufaux on sait jamais, il a déjà fait le coup sur Barracuda. En tout cas, l'univers développé ici est très dense et me plaît beaucoup, mais je ne suis pas d'accord avec la présentation en fiche qui compare cette Bd à Thorgal ; celle-ci brasse plusieurs genres et se sert de l'univers viking comme décor de fond, tandis qu'ici, on est en plein dans les sagas nordiques et uniquement là-dedans, où l'on ne trouve aucune science-fiction, mais où intervient le fantastique et la sorcellerie liés à cet univers. Dufaux peut donc laisser libre cours à son goût du fantastique qu'il colle parfois dans des séries qui n'en ont pas besoin, mais ici, il peut en coller tant qu'il veut. Après un tome 1 un peu embrouillé, ça semble se décanter doucement dans le tome 2, même si je trouve qu'il y a un peu trop de personnages. Le tome 3 est sans doute le moins captivant, c'est surtout l'histoire d'un affrontement oral dans un procès, avec quelques tours de magie noire et un peu de sensualité grâce à de très belles femmes. Cet album est moins épique que les précédents, avec moins de combats sanglants, je ne me suis pas ennuyé, mais l'album est vraiment sans grande surprise, et j'avoue que je m'attendais à une conclusion plus spectaculaire. Le truc aussi qui est critiquable, c'est la dose d'érotisme malvenu, Dufaux aime ça, moi aussi, mais quand c'est justifié : ici, Valgar veut à tout prix retrouver sa femme et son enfant, mais il se farcit quand même 2 bonnes femmes qui ont certes des charmes évidents, mais je trouve ces épisodes de trop. Sinon, ce récit brille beaucoup plus par son dessin où Aouamri fait preuve d'une puissance envoûtante qui donne un souffle indéniable à cette Bd, son trait s'est renforcé encore, et au sein de cases très remplies et très détaillées, il représente avec autant de talent la sauvagerie barbare, la sensualité des corps féminins ou la laideur de certaines gueules de brutes, c'est un vrai plaisir d'admirer un tel travail. Au final, c'est la fin d'un cycle, mais avec Dufaux, c'est jamais fini puisque la dernière image laisse deviner un autre cycle avec une vengeance terrible envers Valgar de Salta. Note inchangée, les tomes 1 et 2 rattrapant un peu la faiblesse du tome 3.
Je pense qu’il faut rester indulgent avec ce premier tome car il se veut avant tout introductif. D’ailleurs il n’est même pas sûr que l’histoire se décante dans le second tome à venir car j’ai cru comprendre qu’en cas de succès commercial et aussi selon son entente avec le dessinateur, Jean Dufaux serait prêt à poursuivre la série pour une durée indéterminée. Donc il y a une sorte de flou qui entoure la série quant au nombre de tomes à paraître. De même se pose la question du déroulement de la série car si pour l’instant on se dirige vers un diptyque, il n’est pas sûr que la suite prenne le même schéma. Si cela prend la tournure d’une série à rallonge fonctionnant par cycle de deux tomes façon Largo Winch et avec les mêmes personnages, ou bien une histoire avec des albums qui s’enchaînent sans temps mort, et toujours avec Mohamed Aouamri au dessin, moi je fonce direct. Je me pose la question car le titre de la série Saga Valta désigne les légendes des familles islandaises, « Saga » pour les « sagas » auxquelles on rajoute le nom de famille. Alors il est aussi possible que les éventuelles suites de la série se passent en d’autres temps, avec d’autres personnages, mais toujours sur les terres islandaises. Mais avec quel dessinateur ? Parce que personnellement ce qui m’a le plus touché ici c’est bien le dessin exceptionnel de Mohamed Aouamri. J’aime son trait crayonné, tout en rondeur, la précision et le souci du détail. Sur chaque case j’ai passé un bon moment à apprécier les ornements sur les armures et les boucliers, au premier plan, au second comme au troisième plan, rien n’a été bâclé. Un coup de chapeau aussi au coloriste Bekaert qui fait un super travail, c’est aussi bon qu’un François Lapierre qui est pour moi une des références du métier. L’histoire il est vrai, est pour l’instant des plus classiques. On est dans le thème de la vengeance avec en fond une histoire d’amour aux influences shakespearienne et le tout saupoudré de sorcelleries et de monstre légendaire histoire qu’on se sente dans un récit de Fantasy. Par contre un petit défaut, il faut vraiment avoir une bonne mémoire pour retenir tous ces noms imprononçables à consonances nordiques. Franchement l’histoire ne peut que monter en intensité et si elle se poursuit avec toujours Aouamri au commande, moi j’en redemande. Mais bon ce n’est pas un rapide Momo donc « wait and see ». Mise à jour 12/09/2017 Ouais ben… je suis quand même assez déçu à la fin. J’ai relu les deux premiers tomes en diagonale histoire de me rafraîchir la mémoire : premier tome classique mais divertissant suivi d’un second où cela digresse pas mal mais je laisse sa chance au produit. Pour ce tome final, là on ne fait plus dans le classique mais dans l’éculé. Le brave, beau, musclé et noble Valgar empile les conquêtes amoureuses tel un Conan le cimmérien, sauf que le héros de Robert E. Howard date des années 30, ce genre de cliché heroic fantasy sonne un peu de façon ringarde je trouve dans une série d’aujourd’hui. Et que dire du « promis » d’Astridr, qui a un physique disgracieux, tordu, et est bien vicieux pour nous montrer que c’est un vilain méchant pas beau. Pire poncif tu meurs. Franchement, à quoi sert l’archère Looki si ce n’est pour le seul plaisir de rajouter de la gonzesse bien roulée ? Bon après ça se termine aussi en eau de boudin cette histoire avec un affrontement final bâclé, un twist bien dark mais mal servi par une narration qui manque d’épaisseur (Astridr ayant été absente du début à la fin, on ne sait pas ce qu’elle devenait, du coup on ne ressent que très peu d’émotion sur ce qui peut lui arriver), et un épilogue à l’arrache guère concluant. Jean Dufaux comme d’hab’, ne souhaite pas conclure ses récits en se réservant une fenêtre de sortie et un nouveau cycle possible. La quête de Valgar cherchant justice après la traîtrise de Thorgerr aux cent guerriers est achevée, un peu lamentablement à mon avis, mais néanmoins finie. Cependant, qui sait, d’autres saga de Valgar ou d’un autre personnage pourront être racontées… Pas fou le Dufaux. Pour les graphismes, c’est du très bon Aouamri au dessin et Goussale aux couleurs, mais se sont bien les seules choses qui sauvent la série de la perdition. Un gros regret.
J'avais acheté cette série pour deux raisons. D'une part, le premier volume, proposé en grand format noir & blanc, était sublime (le dessin noir et blanc de Aouamri est magnifique). D'autre part, l'histoire se clôturait en deux volumes. Peine perdue, Dufaux, fidèle à sa mauvaise habitude (rappelez-vous la série Barracuda qui passe de 3 à 6 volumes) rallonge la série d'un troisième volume. Bien sûr, cette saga nordique fait terriblement songer à Thorgal (même dans les noms employés) et l'intrigue est assez simple voire basique. Ce qui fait la force de cette série est le dessin de Aouamri que j'ai vraiment apprécié. Je ne le connaissais que pour le préquel de La Quête de l'Oiseau du Temps. Sinon, le scénario de Dufaux repose sur des légendes nordiques. C'est assez classique. On peut s'interroger sur la fin ouverte qui peut éventuellement déboucher sur un nouveau cycle, mais qui se fera sans moi. Une série honorable, classique servie par un magnifique dessin.
Avec Saga Valta, j’ai exactement obtenu ce que j’attendais : une saga nordique avec de fiers guerriers, de séduisantes tentatrices, de cruels ennemis et des décors exotiques. En ces périodes de disette où les déceptions s’accumulent, je trouve que c’est plus que bien ! Alors, d’accord, il n’y a pas de grosse surprise au rendez-vous mais faut avouer que c’est très bien foutu. Le maître atout, selon moi, vient du dessin de Mohamed Aouamri. J’adore son style qui allie une grande lisibilité (grâce notamment à des personnages bien typés) et des décors détaillés. Son trait convient parfaitement à ce type d’univers. C’est élégant, très dynamique, habilement découpé avec les éléments essentiels toujours bien mis à l’avant-plan, une mise en page soignée et des personnages séduisants. Honnêtement, rien qu’en regardant les couvertures, j’avais déjà envie de me plonger dans cette saga. Et lorsque le contenu se révèle fidèle aux couvertures, je ne peux qu’être séduit. Au niveau du scénario, Dufaux nous livre un récit de qualité. Comme je disais plus haut, il n’y a pas grand-chose de franchement original. Le lecteur retrouvera un peu le même type d’univers que celui exploré dans la « Complainte des landes perdues » mais dans une ambiance un peu plus noire (l’influence de « Game of Thrones » ?) Sa narration en voix off est, je trouve, parfois un peu lourde mais donne un ton sinon unique du moins différent à la série, et l’action est au rendez-vous. Pas le temps de s’ennuyer entre les différents retournements de situation. Donc voilà : si vous cherchez un récit d’heroïc fantasy classique, sombre et très bien dessiné, faites un crochet par cette Saga Valta. La série n’est pas trop longue (3 tomes) et propose une fin plaisante et susceptible de nous offrir une suite (ou, à tout le moins une autre saga dans le même univers). C’est à essayer (au minimum).
Toujours un peu méfiant avec le travail de Jean Dufaux, qui à défaut de mauvaises idées se laisse trop souvent déborder par ses ambitions, c'est sur un salon BD où dédicaçait Mohamed Aouamri que j'ai découvert "La Saga Valta". Amateur de fantasy, ayant déjà apprécié le savoir-faire du dessinateur dans la suite de La Quête de l'Oiseau du Temps, je me suis laissé tenter par ces deux premiers tomes (dont le premier en grand format noir & blanc). Et la bonne surprise c'est que le troisième tome devrait sortir ce mois-ci ! En attendant ce dernier qui devrait clore normalement cette série, j'ai déjà pu me régaler avec ces deux opus. Mention spéciale tout d'abord au dessin de Mohamed Aouamri dont le talent s'inscrit dans une lignée directe de Régis Loisel, et qui grâce à son style réaliste donne à cet univers nordique toute sa force, et ce d'autant plus dans l'édition grand format noir et blanc du premier tome : tout simplement somptueux ! Quant au récit concocté par Jean Dufaux, il est jusqu'ici parfaitement mené et a su m'envouter de bout en bout. Personnages calculateurs, héros mis à mal, personnages féminins pas là pour faire potiches et décors majestueux : le nord, ses habitants et ses créatures vous prennent aux tripes ! En attendant de lire la fin de cette saga, ces deux premiers tomes sont des plus réussis et je ne peux que vous en conseiller fortement la lecture !
Saga valta, c'est une histoire d'amour, de vengeance, de fuite, de jalousie au pays des vikings. Le 1er tome pose rapidement les bases. Le héros est à la fois parfait et niais, alors que les personnages secondaires sont plus travaillés et apportent un vrai fond. Le dessin retranscrit bien l'ambiance nordique. Le tome 2 continue dans la lignée, l'histoire avance vite, parfois un peu trop ce qui donne des réactions des personnages parfois peu crédible, mais rien de très gênant. Je suivrai cette série avec plaisir, en espérant que le rythme de parution soit plus rapide.
Pour la grande majorité d'entre nous, nous avons été élevés dans le cadre d'une éducation se référant à la culture judéo-chrétienne et latine. Alors, par les Dieux d'Asgard, comment se fait il que nous soyons si fascinés par ces sagas, ces légendes, l'histoire de ces peuples du Nord ? Ce n'est sans doute pas le lieu pour y répondre, mais dans tous les cas les sieurs Dufaux et Aouamri font tout pour nous ramener à cette addiction et avec quel talent!. Je ne vais pas répéter ce que mes deux précédents collègues ont dit mais pour le principal j'adhère totalement. Pour moi, la comparaison avec Thorgal n'a pas lieu d'être, chaque série à sa spécificité. Avec Saga Valta nous sommes sûrement sur un créneau plus adulte ce qui n'est pas pour me déplaire. Il ne faudra peut être pas trop tirer sur la corde mais un ou deux tomes de plus qu'annoncés au départ ne seraient pas de trop. Belle BD à tous points de vue.
Je suis moins enthousiaste que les autres posteurs, mais il faut dire que les Vikings ne m'ont jamais vraiment intéressé. J'avoue que le dessin est excellent, avec des couleurs bien choisies et un trait dynamique comme je les aime. C'est très beau même si je n'aime pas trop les têtes des personnages. Le scénario de Dufaux, qui est capable du meilleur comme du pire, se laisse lire et je ne peux pas dire que cela manque de péripéties ! Sauf qu'à la longue je trouvais que c'était aussi un défaut. Il se passe tellement de choses que je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages et de toute façon ils semblent n'être que des archétypes. C'est un peu le problème avec plusieurs scénarios de Dufaux, l'intrigue est pas mal, mais les personnages me laissent de marbre.
Après Vinland Saga, voilà Saga Valta toujours situé vers la même époque où les Viking dominaient terres et mers. Il y a également un zest de Thorgal. Bref, pour l'originalité, on devra repasser. Reste une mise en scène efficace puisque le récit démarre en plein coeur de l'action sans que l'on ne sache si on suivra le bébé, la femme qui vient d'accoucher ou le mari en fuite devant le père un peu cruel. La réponse ne se fera pas attendre. Bon, de toute façon, j'avoue aimer les ambiances scandinaves et autres sagas nordiques. Dufaux sait y faire et apporte toute son énergie et son talent pour nous conter des histoires. Le dessinateur a bien accompli sa tâche avec un dessin réaliste aux traits fins. Les scènes de bataille sont plutôt réussies. Il y a un dynamisme qui porte le récit. Au final, on a un premier tome assez prometteur. Dommage que cela reste aussi traditionnel.
Nous voilà avec une nouvelle saga nordique... Jean Dufaux amène dans son giron Momo Aouamri, enfin sorti de "Avant la Quête", et qui reste dans la même veine graphique, pour le plus grand plaisir des yeux. J'ai eu la chance de lire l'édition grand format, en noir et blanc, et la puissance de son encrage explose, bien qu'on sente que certaines cases auraient sans doute plus de lisibilité en étant en couleurs. Son boulot est fantastique. Du côté de l'histoire, on est assez proche du style des sagas nordiques (d'où le nom de la BD), avec des emphases, des récitatifs, bien qu'une bonne part soit tout de même laissée aux dialogues. l'ensemble se lit sans déplaisir, d'autant plus que dans ce monde de brutes, c'est une femme qui tire les ficelles... et pas seulement celles de son string (ou de son équivalent médiéval). A suivre.
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