Héraklès
Une version haute en couleur pour découvrir ou redécouvrir l'histoire épique du plus célèbre des demi-dieux de l'antiquité grecque.
Au temps de la Grèce Antique Les petits éditeurs indépendants Mythologie Mythologie Grecque
Une relecture du mythe d'Hérakles, fils de Zeus le roi des Dieux et de l'humaine Alcmène (fille d'Amphitryon et d'Electryon, lui même fils d'Andromède et de Persée, lui-même fils de Zeus et de...). Une version haute en couleur pour découvrir ou redécouvrir l'histoire épique du plus célèbre des demi-dieux de l'antiquité grecque.
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Date de parution | 21 Juin 2012 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
A la manière d'un Socrate le demi-chien, je croyais que cette série allait reprendre un personnage mythologique pour diverger vers un récit décalé avec de l'humour. Mais il s'agit en réalité d'un véritable récit sérieux du mythe d'Héraclès. Ou en tout cas d'une version étendue de son mythe car comme beaucoup je croyais que son périple s'arrêtait avec la fin de ses 12 travaux et même si j'avais entendu qu'il était aussi impliqué dans d'autres aventures comme celles de Jason et les Argonautes, je n'avais pas conscience que sa légende continuait si longtemps après tout cela. C'est vrai que je résumais l'histoire d'Hercule à ses seuls travaux, pas très loin finalement de la vision enjolivée par Disney, mais son récit est bien plus complexe et vaste. Ici, l'histoire qui nous est contée commence avec les premiers travaux, et on ne verra superficiellement ce qu'il s'est passé avant que par quelques brefs flash-back. On verra par contre quasiment tous les événements annexes liés aux travaux et ce qu'il s'est passé durant les années qui ont suivi, même si parfois certains événements sont traités en quelques cases à peine, avec force ellipses. Du coup, mine de rien, nous avons là une BD longue et dense. J'ai lu l'intégrale et je n'imaginais pas me retrouver avec presque 500 pages et autant de péripéties. La lecture d'une traite prend bien une bonne paire d'heures. Le graphisme est un peu particulier. Les personnages sont dans un style simple, non réaliste, tandis que les décors, les couleurs et la mise en scène sont plus esthétisants, parfois même figuratifs. Ce n'est pas désagréable même si j'étais parfois un peu frustré de ne pas comprendre parfaitement certaines scènes. Je pense par exemple à la scène d'apparition de plusieurs dieux où j'avais un peu de mal à comprendre qui était qui. Et je ne suis pas complètement convaincu par le physique donné à Hercule, un physique de géant costaud un peu rondouillard, bougon et parfois bêta. Il manque un peu d'animalité et de maturité à mon goût. Globalement, c'est un peu mon souci avec cette série : je ne me suis pas attaché au personnage principal, Héraclès, alors que c'est bien lui qu'on va suivre en permanence. Du coup, certains passages où l'on partage ses tourments psychologiques et ses interrogations m'ont un peu barbé. Je n'ai pas été touché par son drame, la folie d'Héra. En outre, l'accumulation de péripéties de sa vie devient parfois fastidieuse à la longue. Beaucoup d'entre elles sont sans intérêt. Et la conclusion du récit m'a également laissé plutôt indifférent. Mais pour le reste, j'ai apprécié de voir mis en scène l'ensemble du parcours de ce héros mythique dont finalement je connaissais assez mal le parcours. C'est intéressant, souvent bien raconté, avec une mise en scène et des dialogues au goût du jour, et surtout les très nombreux événements qui composent sa vie sont bien agencés dans un tout cohérent et qui maintient l'intérêt du lecteur.
Edouard Cour nous livre là une vision toute personnelle du mythe d’Héraklès. Une histoire connue de tous – du moins est-il préférable que les lecteurs en connaissent les grandes lignes. Car Cour porte bien son nom, en élaguant quelque eu certains détails. En particulier l’entrée en matière, assez brutale, car commençant directement par le premier de ces travaux, sans que le contexte n’en soit expliqué. Par la suite, on a un enchaînement de ces travaux, et d’autres aventures, avec là encore de nombreux ellipses, raccourcis, alors même que certaines transitions sont, elles par contre, un chouia trop longues (et les quelques tentatives d’humour dans les dialogues tombent souvent à plat). Mais ça reste quand même intéressant, globalement rythmé. D’autant plus que le dessin, moderne, et le découpage des scènes (lors de bagarres ou de courses poursuites) dynamisent l’ensemble. La colorisation elle aussi m’a plu. Si je n’achèterai pas cette série, je vous en recommande tout de même la lecture.
Un très chouette dessin et... rien de captivant. Comment peut-on s'ennuyer avec les aventures d'Héraclès ? Je ne sais pas, la lenteur, on ne comprend pas vraiment les motivations de cette montagne de muscles peu bavarde. Tout est écrasé sur son passage, le monde s'écarte pour lui et puis quoi ? quel est le but ? Quelles sont les raisons ? Rien n'a de sens... Le dessin est vraiment somptueux. Le trait et la couleur se confondent dans une laine mythologique. Et on se noie facilement dans ce grain profond et coloré. Soporifique puissant, mais ouvrant sur de beaux rêves...
2.5 Une relecture de l'histoire d'Héraklès. J'aime bien ce mythe quoique malheureusement cette version ne m'a pas captivé. Il y a des bonnes scènes et ce n'est pas mauvais sauf que j'ai lu les deux tomes dans une certaine indifférence. Et plusieurs scènes m'ont un peu ennuyé car le rythme est un peu lent et l'humour ne m'a pas fait rire. En revanche, j'aime bien cette version d'Héraklès, mais c'est le seul personnage que j'aime dans cette série. Le dessin est dynamique et me fait penser à Blain.
Édouard Cour, pour son premier album signe une bien belle œuvre. Étant fan de mythologie grecque, je ne pouvais pas passer à côté de cette version très personnelle du mythe d’Héraclès, vision à rapprocher à celle de Sfar et Blain dans leur Socrate le demi-chien... Oui, cette comparaison n'est pas innocente car on sent une filiation entre le graphisme d’Édouard Cour et celui d'autres auteurs modernes, tel Blain justement. Moderne, hachuré, très esthétique et expressif, avec de très jolis décors et des couleurs chaudes magnifiques, mais avec un sens du mouvement parfois mal maitrisé ou tout simplement brouillon, la partie du visuel de cet album est une pure merveille qui m'a totalement enchanté et dépaysé. Pour ce qui est du scénario, on est "lancé" dans les 12 travaux sans contexte (que ça soit des évènements antérieurs ou une présentation des personnages). Si ça ne m'a pas dérangé car je connais très bien l'histoire, peut-être que les non amateurs de mythologie grecque seront un peu déroutés. Au niveau de l'adaptation, elle est très libre (avec quelques changements qui peuvent paraître choquants), n'empêche que j'aime l'interprétation donnée au personnage d'Heraklès (c'est un peu celle que je m'en faisais). Les dialogues ne sont pas en reste et sont assez rigolos. Une bonne BD, très moderne dans son ton mais qui souffre d'un léger problème de narration. Je lirai la suite avec intérêt.
Pour une première publication, Edouard Cour fait fort. Il présente déjà un style très personnel. La mise en couleur dans les tons ocre/jaune, tout comme la couverture, ajoutent une identité visuelle forte qui se démarque de l’achalandage habituel des rayons de nos libraires. Voilà donc de quoi attirer le lecteur en quête d’une œuvre singulière qui tranche avec la production de masse. Mais, si cette bd a le mérite de proposer quelque chose de différent, elle n’est pas sans défauts (comme toute œuvre de jeunesse finalement). Je pointerai en premier lieu la qualité inégale des planches. Si certaines sont très abouties, d’autres souffrent d’un coup de crayon trop rapidement esquissé avec un résultat plus proche du story-board. Le nombre conséquent de page et les délais de réalisation ne doivent pas être étrangers à ce constat. Côté narration, cela a déjà été pointé par mes prédécesseurs : certains passages tirent un peu en longueur. Une narration plus condensée aurait donné plus de dynamisme au récit. Mais l’ensemble se révèle intéressant et permet de découvrir un auteur à suivre de près. L’achat est facultatif, surtout si vous n’accrochez pas au graphisme. Mais ne regrettant nullement mon acquisition, je ne peux qu’encourager l’auteur à sortir le second opus !
Ah ah ah, j'ai bien rigolé en lisant ce premier tome :) Mais sans l'ennui lié au calme professionnel d'une première quinzaine d'août, jamais je crois je n'aurais tourné une page de cette série tant la couverture et le style graphique sont rebutants à mes yeux. Et pourtant, au fil des pages, j'ai fini par trouver certains paysages très esthétiques (notamment quand on abandonne un peu le jaune/orangé pour mettre enfin du vert page 48 ou même du rose page 93), mais décidément je reste une adepte du dessin et des couleurs réalistes (ou du noir et blanc) même si je reconnais l'efficacité et la personnalité d'un dessin comme celui-ci. Qu'importe, l'essentiel de ce tome n'est pas là ! Car non content de nous instruire sur un morceau de la mythologie grecque, "Héraklès" est truffé d'un humour décalé que j'adore personnellement. Les 160 pages se lisent assez vite car il y a énormément de cases muettes (ce qui me convient plutôt bien) par contre je m'attendais à avoir la conclusion dès ce premier tome (qui aurait alors été un one-shot, pour ceux qui suivent) alors qu'il faudra attendre le tome 2 pour cela bien qu'on ait déjà assisté à 8 épreuves. Y aura-t-il matière à remplir 160 autres pages ? Je m'y pencherai donc lorsqu'il sortira pour le savoir et la série pourrait bien me servir d'idée cadeau, car j'en connais qui ne sont pas aussi obtus que moi sur le dessin ;) PS : le coup de cœur n'est évidemment pas pour le dessin mais pour l'humour !
Hercule, tout le monde connaît. Il s’agit d’une des plus belles épopées de la mythologie grecque à l’instar de l’odyssée d’Ulysse, de la guerre de Troie avec Achille ou de la Toison d’Or avec les Argonautes. Afin d’expier certaines de ses erreurs, Hercule ou Herakles dans sa langue d’origine, doit passer certaines épreuves irréalisables pour le commun des mortels. Mais cet Herakles là possède un statut de demi-dieu sous une apparente bonhomie et un humour latent. Car si ses aventures ont été moult fois déjà relatées, le nouveau et talentueux Edouard Cour n’hésite pas à porter cet ambitieux projet par un regard aussi malin que contemporain. Dès lors les chapitres s’enchaînent avec tout autant d’épreuves à réaliser. Le ton dynamique de l’ensemble confère un rythme soutenu et d’approche facile. On est tout de suite fasciné par sa traque du lion de Némée où le trait mi-rond mi-anguleux confère une impression de vitesse et de mouvement comme seul un Christophe Blain peut s’en vanter (tiens tiens, inspiration du demi-chien ? :) ). Les perspectives sont parfois impressionnantes me rappelant les effets déformants du petit monde de Terada mais Edouard Cour possède un style propre fort agréable dont la palette jaune et rougeâtre emporte l’adhésion. Son Herakles est aussi invulnérable et imposant qu’il est maladroit et attachant. La traque de la biche de Cérynie est un modèle hilarant du genre avec des trouvailles « montypytesques » hilarantes comme la méthode bien particulière pour notre héros de se nourrir. Ajoutez à cela une narration éclatée mais fluide et un ton de plus en plus sombre au fil des pages (les « ombres » offrent à ce titre une belle répartie verbale à notre héros). Le découpage s’apparente à autant de levels d’un jeu video mais les situations sont suffisamment variées pour qu’on ne suscite l’ennui à aucun moment. Le second tome qui conclura cette aventure apportera je l’espère des réponses à un passé que l’on devine trouble et j’aurais préféré une couverture rigide et un format un peu plus conséquent pour mettre en valeur les splendides planches. Néanmoins en l’état, l’auteur dont c'est la première œuvre rentre directement dans la Cour des grands en nous offrant une relecture d’une légende qui a tout sauf du traditionnel. Bravo et vivement la suite !
Note 2,5/5. Je suis un peu déçue, j’en attendais certainement trop, la couverture et les quelques premières planches que j’ai vues m’ont tout de suite mis l’eau à la bouche, après lecture je peux dire que c’était sympathique mais pas marquant. Tout d’abord il y a trop de pages, et même si le dessin est très réussi avec de belles couleurs chaudes, les décors sont pour ainsi dire inexistants et les planches au final donnent un peu une sensation de vide, quelques pages de moins et un peu plus de travail sur les autres aurait été plus bénéfique à mes yeux. Quant aux travaux que doit réaliser cet Héraklès au langage moderne et souvent drôle, si ce n’est justement pour cette dernière particularité je me serais passablement ennuyée, car même comme ça j’ai un peu décroché sur la fin. Il y a trop de planches où il ne se passe pas grand-chose, c’est le même défaut que pour le graphisme, le récit est trop dilué, un raccourcissement des scènes aurait plus capté mon attention. Au risque de me répéter, les dialogues sont excellents et j’ai souvent souri, car l’humour tombe souvent quand on ne s’y attend pas.
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