Ratman

Je ne suis on ne peut plus d'accord avec Spooky concernant Ratman ! Je ne suis clairement pas le public visé, comme toute personne qui dépasse les 13 ans en fait... D'habitude, je ne suis pas contre une petite régression intellectuelle, mais d'autant faudrait-il que ça en vaille la peine ! Mais pas là... Analysons un peu : Ratman reprend un par un les clichés du Shonen, le héros complexé (ici c'est la taille) qui obtient des supers pouvoirs, y a la jolie copine, y a un peu de ptite culotte etc etc. Sur le principe, je suis pas contre, c'est un shonen, ça fait partie du délire. Mais là, c'est la façon dont c'est raconté, ça n'a ni queue ni tête, c'est pas crédible pour un sou, les auteurs étaient sous acide ou bien c'est du 286ème degré ? Juste un petit exemple : l'organisation maléfique secrète est dirigée par une adolescente (!!!), et quand le héros lui demande pourquoi cette organisation en veut aux super-héros, elle répond un truc du genre : "Depuis quand il faut une raison pour vouloir faire le mal ?". Franchement, ça mérite pas un gros WTF d'or ?? :) Passons sur le dessin qui est plutôt correct, mais ça ne pourra jamais rattraper ce manga...

24/12/2012 (modifier)

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Je ne suis pas un grand amateur de mangas, encore moins de shonen, et je ne pense pas faire partie d'un quelconque coeur de cible. Toutefois, il m'arrive d'en lire certains avec plaisir, qui me changent un peu de mes habituelles lectures franco-belges ou comics. Ratman en fait partie. J'ai acheté le tome 1 sous le conseil (souvent avisé) de mon libraire et j'ai été surtout séduit par la vision iconoclaste et décalée dont ce manga traite le thème des super-héros. J'ai donc lu également les tome 2 et 3. Ce postulat (il suffit d'aller voir l'Histoire sur la fiche pour plus de détails) va donc au-delà, pour moi, d'une énième histoire de gamin rêvant d'être un super-héros et le devenant, et donnant des baffes aux vilains dans une suite de scènes d'action non-stop (car nous ne sommes ici ni dans le registre de Dragon Ball ni dans celui de Naruto). Le présenter ainsi est très réducteur. En réalité, les scènes d'action ne sont pas si nombreuses et le propos du mangaka est davantage de développer des situations humoristiques qui mettent souvent à mal les illusions de Shûto, ce garçon qui se retrouve malgré lui dans la peau d'un super-vilain recherché par tous. Donc, j'aimerais aussi préciser que... non : l'auteur ne se prend pas au sérieux. Cela paraît assez limpide au vu des situations. De plus, Ratman évite au moins le manichéisme puéril de certains mangas, notamment en montrant des super-héros "officialisés" tout beaux en apparence mais qui se révèlent surtout préoccupés par leur image médiatique et l'argent, loin des vertus chevaleresques professées par un Ratman coincé dans son statut de bad-guy. Bref, Inui joue sur l'inversion, sur les trompeuses apparences et les nuances de gris, créant ainsi un grand nombre de quiproquos souvent amusants. Maintenant, il est clair que Ratman n'est pas Watchmen (on s'en serait douté !) et reste dans les limites d'un shonen formaté "ado", certes, mais sympathique, rafraîchissant, loufoque et qui s'amuse à brouiller les frontières entre Bien et Mal, une Justice proche de l'imposture et l'autre, la vraie. La narration se suit de manière agréable et je ne vois pas en quoi ses qualités sont davantage limitées que tant, tant et tant d'autres shonen qui sortent chaque mois comme des petits pains et manquent désespérement d'originalité ou de savoir-faire, se contenant de faire du copier-coller d'autres séries tant par les personnages que par leurs motivations (un exemple parmi des centaines : le récent Buster Keel !). En comparaison, Ratman ne mérite pas selon moi pareil traitement et, sans atteindre des sommets, se démarque au moins un peu du tout-venant du genre. Mon avis aura au moins, j'espère, l'avantage de nuancer les choses.

06/07/2012 (modifier)

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J'ai eu du mal à finir le deuxième tome de cette série... C'est bien simple, très vite j'ai senti que je n'étais pas le coeur de cible (disons les pré-adolescents), et que les qualités narratives de ce shônen étaient plus que limitées... A vrai dire je me suis demandé s'il s'agissait d'une parodie ou si l'auteur était tou à fait sérieux, tant le ridicule est atteint à chaque situation, chaque phrase... Pourtant à y regarder de plus près il semblerait qu'Inui se prenne au sérieux... Ca fait un peu peur. Le héros est donc un adolescent chétif (oh mais quelle surprise) qui se retrouve investi d'énormes pouvoirs (jamais ça, ah ça non, jamais, enfin disons pas depuis une semaine), qui le rendent égal à ses idoles, lesquelles tombent de leur piédestal... Oh mais quelle déception pour le pauvre petit Shûto, qui a tout de même de la chance d'être couvé/dragué/chouchouté par la fille du président de l'association des super-héros... Copine, confidente et mère, trois en une... Question dessin, c'est correct, dans une bonne moyenne du genre, même si l'auteur abuse des cadrages "différents" ou des "hors case", sans justification aucune ; d'ailleurs ça ne réussit qu'à embrouiller la lecture... Je passe.

05/07/2012 (modifier)

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