Scotland Yard

Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)

Londres, 1890. L’inspecteur Tobias Gregson est une des valeurs montantes du Yard. Mais sa carrière serait accélérée s’il n’était pas considéré comme un humaniste trop sensible et avant-gardiste, et surtout s’il n’avait pas pour fonction principale d’être le défouloir quotidien de son supérieur Lestrade. Alors lorsqu’un transfert de prisonniers ne se passe pas comme prévu, Gregson se retrouve au placard. Un blâme qui va vite se transformer en opportunité afin de démontrer sa vraie valeur aux yeux du patron des patrons, le commissionner Fix.


1800 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Ere Victorienne Londres

À la tête d’une équipe atypique réunissant un gamin des rues, ancien informateur de Sherlock Holmes, un médecin psychiatre aux méthodes atypiques ainsi que son étrange assistante, Gregson va faire alliance avec le diable : coopérer avec la pègre londonienne pour traquer deux fous extrêmement dangereux qui ont profité du fiasco de l’opération de transfert pour se volatiliser. Deux aliénés mentaux qui vont apprendre aux citoyens de Londres la signification du mot terreur. À leurs côtés, plongez à votre tour au coeur des ténèbres…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Juillet 2012
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Scotland Yard © Soleil 2012
Les notes
Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

08/07/2012 | Pasukare
Modifier


Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Quelques semaines après avoir refermé ce Scotland Yard, il ne me reste pas grand chose de cette lecture aujourd'hui. D'abord attiré par les couvertures, je dois dire que le dessin m'a donné un peu de mal à la lecture. Pas qu'il soit mauvais, au contraire, c'est juste que j'ai du mal avec ce style. Les hommes ont globalement le même look, le même costume, et la même moustache, époque oblige. Désolé mais moi quand je ne suis pas sur de qui est en train de prononcer un dialogue ça me gêne et ça m'empêche de m'extasier devant le graphisme. De même lorsque dans les scènes d'action les personnages sont en contre jour, donc méconnaissable, et qu'inévitablement on ne sait donc pas qui est en action, ou qui gagne un combat. C'est peut être cinématographique comme plan, mais pareil, ça nuit beaucoup à ma compréhension de l'histoire. Et comme à coté de ça, l'intrigue policière (qui partait pourtant sur une base intéressante) se retrouve assez pauvre en rebondissements, et trop linéaire et facile dans sa résolution, il ne reste pas grand motif de satisfaction en ce qui me concerne.

03/08/2020 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

Avis aux amateurs des grands classiques de la littérature victorienne et gothique du XIX ème siècle, vous serez ici en pays de connaissances. En effet dans cette enquête sombre et sanguinolente à souhait et riche en personnages plus torturés les uns que les autres, vous retrouverez des figures connues qui ont émaillé les grands récits intemporels du gothique de ce temps. Lestrade, Stoker, Renfield, Clerval, Jhon Merrick et j'en passe, ne manque que notre bon moine de Lewis. D'aucuns pourraient penser que nous sommes face à une sorte de compilation de noms ou les auteurs font montrent de leur érudition et recrachent en un improbable mix toute leur culture livresque. Hors donc, nous ce petit monde se croise, mais pour ma part je n'ai pas trouvé que cela plombait le récit. Est ce parce que dans ma jeunesse j'étais un grand fan de cette littérature ? Sans aucun doute et y associer une enquête mêlant, vieux hôpitaux psychiatrique, les deux femmes qui élèvent Renfield, ces abominables instruments de torture tel ces colliers décapitant leurs victimes, les voyages dans les égouts, ces éléments concourent à créer une ambiance fantastique mais proche d'un quotidien éventuel qui n'a pas été sans me déplaire. Et puis j'aime beaucoup le graphisme en couleurs directes qui me rappelle Sorel et réussit a créer une véritable ambiance gothique et terrifique. Au final un diptyque intéressant qui prend toute sa dimension, bien que le premier tome nous laissait un peu sur notre faim et nous propose une lecture divertissante.

11/10/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

On est toujours dans l'entourage de Sherlock Holmes, son nom est cité, comme ceux de Jack l'Eventreur, de l'inspecteur Abberline ; on a même droit à une allusion à Moriarty et à Philéas Fogg... tous ces personnages évoluaient dans cette Angleterre fascinante des années 1880, le scénariste réussit donc un joli coup en mêlant tous ces personnages fictifs (en plus de Lestrade et Gregson) à tous ces personnages ayant réellement existé à la même époque, comme John Merrick et Bram Stoker, qui va d'ailleurs s'inspirer de certains d'entre eux pour écrire son Dracula. Il y utilisera le nom de Renfield en ne changeant que peu de choses de son caractère, car le portrait de maniaque entrevu ici sous ce nom de Renfield est vraiment un sacré dérangé du cerveau... Les personnages de Faustine Clerval (allusion au roman de Mary Shelley Frankenstein) et du Dr Seward (allusion encore à Dracula) complètent cette brillante transposition. Au passage, je trouve l'épilogue sur Stoker assez réussi. Tout ceci donne une réelle contenance à cette Bd, car son scénario n'est pas à proprement parler très original, il aborde des cas vus en littérature fantastique et surtout vus beaucoup au cinéma.. Je disais donc qu'on était toujours dans l'univers de Holmes, avec Lestrade, mais surtout Gregson qui est ici en vedette, juste revanche pour celui qui fut dans les nouvelles de Conan Doyle, le second de Lestrade au Yard, et souvent peu mis en valeur ; il apparait pourtant dès la première enquête de Holmes "Une étude en rouge" (A Study in scarlet), c'est une excellente idée scénaristique, ce personnage étant moins exposé, la liberté est plus grande en utilisant Gregson et d'autres personnages de romans, qu'avec la figure de Holmes trop connue et trop emblématique, qui oblige à certaines conventions. Mais on est toujours dans le mystère londonien, où le grouillement, la promiscuité et la terreur règnent. Le prologue est à ce titre suffisamment bizarre et terrible. Si l'histoire est peu originale et qu'il y a parfois quelques raccourcis et confusions, c'est tout ce qu'il y a autour qui est assez fascinant pour captiver l'attention du lecteur, en tout cas moi, c'est ce qui m'a plu dans ce diptyque. Pourtant, le dessin ne me plait pas trop, il n'est pas dans le style graphique des autres séries sur Holmes de cette collection 1800, mais il reste correct ; la mise en page dynamique et originale donne un aspect torturé qui colle bien à l'ambiance de cette Bd. Je me suis un peu moins régalé qu'avec Sherlock Holmes - Crime Alleys, mais l'ensemble reste assez costaud pour susciter le mystère et l'effroi.

30/09/2015 (modifier)
Par fab11
Note: 3/5

Bon d'accord ce n'est pas la série de Dobbs que je préfère mais elle m'a tout de même fait passer un agréable moment , même si j'ai trouvé ma lecture relativement rapide et qu'elle ne me laissera pas un souvenir impérissable. Ce diptyque est sympathique comme la plupart des autres séries de la collection 1800. J'avoue avoir un faible pour celle-ci car en règle générale les séries (souvent des diptyques d'ailleurs) la composant ne me déçoivent que rarement. L'histoire reste classique et l'auteur ( qui s'appelle en réalité Olivier Dobremel , je vous le confirme car on était dans la même classe au lycée ) nous transporte, comme c'est assez souvent le cas dans cette collection, dans Londres à la fin du XIXème siècle . Nous retrouvons une équipe un peu particulière de Scotland Yard( composée des parias de cette célèbre police) qui pourchasse deux psychopathes qui feraient passer Hannibal Lecter et Jack l'éventreur pour des enfants de chœur. Bon d'accord ce n'est pas très original mais cette histoire ne m'a pas du tout ennuyé bien au contraire, car j'ai trouvé les personnages principaux très attachants. De plus Dobbs introduit de nombreux personnages célèbres ce qui n'est pas pour me déplaire . Le dessin est très beau et agréable à regarder . Je ne connaissais pas ce dessinateur mais je compte bien me lancer dans ses prochaines séries car il a réussi à m'interpeller avec son style particulier. Donc si vous voulez passer un bref mais agréable moment je vous conseille de lire ce sympathique diptyque . Les lecteurs plus exigeants peuvent passer leur chemin.

11/01/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Honnêtement, Scotland Yard ne sera pas la bd de l’année. Loin s’en faut. Le scénario est assez incompréhensible avec une mise en scène et en image assez chaotique pour ne pas dire catastrophique. On se demande parfois si on n’a pas loupé une case si bien qu’on revient en arrière parfois à tort. Bref, question fluidité, il faudra repasser. La compréhension ne sera pas à son maximum. Et puis, et surtout, c’est d’un ennui presque mortel. Il ne se passe pas grand-chose dans cette enquête qui s’étire. On ne vit pas à l’heure des personnages. Bref, l’intérêt pour cette bd qui s’inscrit dans la galaxie des fameux Sherlock Holmes dans la même collection 1800 de Jean-Luc Istin est moindre. Il y a un mélange de genre de tout ce qui pouvait compter sur l’Angleterre victorienne. On peut certes y voir un coup de génie ; cependant cela ne sera pas mon cas. Il me faut plus que des noms pour m’impressionner ! Cela ne me donne pas du tout envie de lire la suite car aucune originalité, ni inventivité. Est-ce qu’avec cela, je suis dans les clous ? Je ne le pense pas. Allez, 2 étoiles pour ne pas me retrouver au pilori.

08/08/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai trouvé le scénario très pauvre, surtout au niveau de l’enquête policière qui se résume à très peu de choses. Le théâtre, lui, est plutôt intéressant mais à force de reprendre des personnages connus, les auteurs ont réussi à me saouler. Je ne les ai pas comptés mais il doit bien y avoir 10 à 15 noms connus parmi les personnages de ce premier tome, et cela va de Lestrade à Bram Stoker en passant par l’inévitable Sherlock Holmes. La narration n’est pas mauvaise mais manque parfois de clarté et de tranchant. Je me suis parfois emmêlé les neurones entre les différents protagonistes, problème encore accentué par un dessin manquant lui aussi de précision à plusieurs occasions. Enfin, il y a un instrument de torture qui m’a furieusement fait penser à celui utilisé dans un western parodique (les mystères de l’Ouest, pour être précis) mais l’ambiance qui règne dans cette série est à l’opposé même de l’esprit dudit film, d’où décalage et étrange sentiment à la lecture. Bref... je suis pas convaincu...

23/10/2012 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
L'avatar du posteur PAco

La première chose qui frappe dans cette BD, c'est l'excellent graphisme, tout en couleur directe. C'est beau ! Reste à voir ce que nous réserve cette virée dans les quartiers victoriens du Londres de cette fin XIXe... Au début, rien de bien original du côté de l'histoire : un transfert de prisonniers vire à la cata', suite à un guet-apens organisé pour libérer deux dangereux détenus. Ça retombe forcément, sur le dos du jeune policier responsable du transfert et la guéguerre entre méthode et anciens/nouveaux flics semble ouverte. Heureusement, on n'en reste pas là. Mis au placard, le jeune inspecteur Gregson s'allie à une équipe de scientifiques pour mener son enquête, s'alliant même aux truands londoniens pour donner la chasse à nos deux criminels... Très bon dessin et colorisation, scénario qui tient plutôt la route, alors ? Alors, c'est la fin précipitée alors qu'un second tome est annoncé qui laisse un peu songeur... En 2/3 planches, la poursuite et le suspense prennent fin de façon assez brutale... Espérons juste que la suite de cette série se fasse de façon plus égale dans le traitement de l'histoire, sans donner l'impression d'une compression scénaristique (ou de planche) pour complaire à l'édition...

13/09/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Un beau graphisme en couleurs directes me rappelant un peu celui de Guillaume Sorel, le décor classique mais si élégant du Londres de l’Ère Victorienne, une équipe d'enquêteurs à la fois réalistes à l'ancienne mais aussi assez modernes dans leurs méthodes, et une bonne dose de clins d'oeil (Sherlock Holmes, le Tour du monde en 80 jours, Dracula, l'Exorciste...), voilà les ingrédients qui font de cette bande dessinée une bonne et agréable lecture. C'est l'histoire d'une enquête à la poursuite de deux dangereux serial-killers évadés de l'asile. Des tueurs dans la veine d'un Jack l’Éventreur contre qui policiers et malfrats vont se liguer. C'est aussi l'histoire d'une petite équipe d'enquêteurs spécialisés en dehors des cadres classiques de Scotland Yard, à la manière des séries télévisées modernes. Il est juste regrettable que malgré la tentative de donner de l'originalité et une personnalité à chacun de ces trois enquêteurs, leur charisme a un peu de mal à passer. On s'attache simplement à ce brave inspecteur Gregson qui n'a rien de bien spécial, mais la personnalité du docteur Seward n'est qu'à peine esquissée et le cas de Mademoiselle Clerval reste bien trop mystérieux si l'on n'a pas lu Mister Hyde contre Frankenstein dont elle était aussi l'héroïne. Il est aussi dommage que la narration manque parfois de clarté. On s'y perd un peu dans les personnages. Et le choix de ne pas montrer le visage du fameux Renfield de tout le premier tome rend assez confus les passages le concernant. Et il est vrai que la fin du premier tome est un peu précipitée, d'autant qu'on se demande comme Moran a réussi à arriver là pile au moment fatidique. Malgré ces reproches, je trouve que c'est une bonne bande dessinée et j'espère que le second et dernier tome sera encore meilleur et plus clair.

09/07/2012 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pasukare

Décidément, 1800 est une collection productive chez Soleil !! Voici encore une nouvelle petite série en 2 tomes qui sort avec pour cadre la ville de Londres à la fin des années 1800, époque de Jack L'éventreur, Sherlock Holmes et Scotland Yard pour ne citer qu'eux. Ici il est question de l'évasion de deux psychopathes qu'un inspecteur, mis au placard parce qu'il était responsable de leur convoi de transfert vers un asile psychiatrique, tente de retrouver avec le peu de moyens qui lui sont donnés. Je pense que jusqu'à la page 46 sur 48 j'aurais pu mettre un 4/5 : ce tueur fou, sans pitié, amateur de mécaniques complexes et d'instruments de torture diaboliques, qui s'échappe lors du transfert des prisonniers et sème la terreur, cet inspecteur mis de côté parce qu'il était responsable dudit transfert et qui tente de s'allier avec les malfrats du quartier pour mener son enquête (vu que ces derniers sont un peu mêlés à l'affaire), ce trio qu'il forme avec le jeune gamin des rues et la femme qui lui sert d'infirmière au début de l'histoire, le tout servi par un dessin très réussi (tant du point de vue du trait que de la mise en page ou des couleurs) tout ça aurait pu donner quelque chose de beaucoup mieux sans cette fin précipitée, confuse et irréaliste qui laisse penser que le scénario a été compressé pour tenir dans les 48 planches réglementaires. En effet, cette course poursuite à Hyde Park qui tient sur une planche ½ ne rend pas du tout compte du temps réellement passé à traquer le psychopathe et c'est fort dommage car cela laisse une impression mitigée sur la fin de la lecture. Je lirai néanmoins le T2 lorsqu'il sortira car deux psychopathes s'étaient échappés et il nous faut maintenant retrouver le second. Vraiment dommage cette petite faute en fin de parcours…

08/07/2012 (modifier)