Le Labyrinthe des rasoirs

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Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Sexe, violence et philosophie, voilà pour le programme de ce manga coup de poing, extrême et malsain, interdit en Angleterre.


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Refusant toute limite, Le Labyrinthe des rasoirs met en scène meurtriers psychopathes, pervers polymorphes et victimes innocentes dans un déluge d’horreurs plus intenses les unes que les autres. Passant d’Eros en Thanatos dans des histoires dont le lecteur ne sortira indemne. Refusant toute complaisance esthétique et toute gratuité, Jun Hayami explore sans aucune les blessures à vif de ses personnages.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Avril 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Labyrinthe des rasoirs © IMHO 2012
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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08/07/2012 | Pasukare
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Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Après lecture du seul avis de Pasukare et ce qui a pu être dit ici ou là sur cette BD, je m'attendais à bien pire que ce que je viens de lire. Attention cela ne veut pas dire que j'adhère aux pratiques qui nous sont présentées mais comment dire...?? Prenons les histoires qui émaillent l'ensemble. D'abord une sorte de psychopathe qui aime larder ses victimes à coups de rasoir tout en les pénétrant, ben disons que j'ai vu la même chose dans plusieurs "slashers" et des films comme la série des "Saw". Un autre grand malade prend son pied en observant de très très près sa copine qui fait caca recueillant dans ses mains le fruit de la chose. Là OK on est clairement dans le truc maladif. En fait ce n'est pas tant ce qui nous est donné à voir qui est choquant (encore une fois je pense à des polars de Mo Hayder ou autres, vous allez en trouver) mais plutôt le fait que l'auteur ait envie de mettre en avant ces situations. Outre que comme l'a dit Pasukare ce manga est assez dur à noter, je note avec perplexité que la majorité des jeunes femmes mises en scène ici sont sinon consentantes du moins pas trop rebutées par les expériences qu'elles vivent. Au final je m'attendais à lire quelque chose d'éminemment sulfureux, voire plus, je ne sais pas si le terme convient mais je reste sur ma faim. Je ne peux mettre plus de deux étoiles.

03/11/2020 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pasukare

Je voulais lire du manga qui sorte de l'ordinaire, j'ai été servie ! Ce Labyrinthe des rasoirs est vraiment une œuvre très très (très) spéciale. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre à part que ce serait gore et dérangé. En revanche je pensais avoir affaire à un récit complet en un volume, or il s'agit de 10 petites histoires de moins de 20 pages chacune en moyenne. Et qui dit histoire courte dit manque de place pour présenter et approfondir son sujet, fins abruptes et développements parfois peu compréhensibles. C'est malheureusement parfois le cas ici, certaines histoires restent très (trop) énigmatiques (je pense notamment à l'histoire intitulée "Le monde de Yuka"), la seule chose que l'on comprend, c'est que l'auteur a voulu mettre en image une large palette de perversions (sadisme moral et physique, scatophilie, pédophilie, et j'en passe) et de psychopathes "ordinaires" (un petit ami, un professeur, un parent) : bref, c'est de l'éro-guro comme on dit. La présentation du manga parle de "philosophie"… je la cherche encore... Personnellement, j'aurais dit "psychopathologie". Le style graphique est d'une simplicité très efficace pour mettre l'accent sur le détail "qui tue", ce qui ne l'empêche pas parfois d'aller beaucoup plus dans le détail, cependant il me plairait mieux dans un genre un peu plus horrifique et un peu moins érotico-sado-scatologique (chaque chose à sa place quoi...). Et puis point de carré blanc ici comme dans d'autres œuvres japonaises pour adultes, c'est cash et donc à ne surtout pas mettre en toutes les mains, autant pour la psychologie du bouquin que pour ses dessins... Ce mélange des genres n'est pas vraiment ma came … et je m'interroge vraiment sur la santé mentale de l'auteur ;) Dans le genre et bien qu'autant déjanté, Fraction me convient mieux. Une œuvre difficile à noter au final.

08/07/2012 (modifier)