Doomboy
Personne ne sait qui est doomboy, c'est juste un truc live qu'on entend à la radio. Il n'y a pas de disque ou de démo, c'est un groupe fantôme... Une légende urbaine.
Auteurs mexicains Le Rock Musique Paquet
Doom Boy est un adolescent solitaire qui joue pour lui seul des morceaux de guitare électrique. Pour lui seul ? Pas tout à fait car à l'aide d'un vieil émetteur radio, il envoie ses morceaux vers sa bien aimée, vers l'au-delà. Ce qu'il ignore, c'est que toute la ville capte sa musique. Il devient très vite un héros anonyme, seul son meilleur ami sachant qu'il est l'auteur de ces compositions. Jusqu'au jour où un enregistrement de sa musique circule...
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Date de parution | 20 Septembre 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce n’est peut-être pas mon album préféré de Sandoval, mais il confirme tout de même la grande régularité dans la qualité de ses productions. Mais aussi le fait qu’il développe un univers qui me plait quasiment à chaque fois. Car là aussi j’ai accroché à son dessin fragile, ses traits fins, une esthétique qui me touche, un je ne sais quoi de Burton. En tout cas un habillage graphique qui, par sa poésie noire et quelque peu fantastique (mais ici moins que dans d’autres de ses histoires) se révèle tout à fait raccord avec l’intrigue, qui tourne autour d’un jeune homme qui vient de perdre celle qui l’aime, cherche à exprimer sa douleur avec sa guitare électrique, ses morceaux improvisés devenant « cultes » pour tout un tas d’auditeurs. Pas de mièvrerie, au contraire, une certaine violence (des sentiments et des actes) et une grande subtilité, puisque Sandoval réussit à faire passer paroles ou douleurs intimes sans trop de texte (on entendrait presque la musique de Doomboy monter dans les cieux). Une chouette lecture – comme souvent avec cet auteur.
Une chouette BD. Le titre de cet album est tiré du surnom d'un jeune guitariste écorché suite à la perte d'une amie proche. La douleur est pour lui une vraie cicatrice mal refermée. Tout au long de l'histoire, le jeune D tente de panser cette plaie comme il peut. La musique, la guitare seront ses exutoires. Plus l'histoire se déroule, plus la curiosité grandit. Certains éléments sèment le trouble, on ne sait pas vraiment où on va, mais on se laisse complétement absorber par le rythme. Cet album est emplit d'un mystérieuse poésie. Les nombreuses cases ou les planches sont muettes nous font ressentir un temps comme suspendu, le moment où il ne reste que le bruissement du vent pour emporter les pensées et les douleurs au large. L’ensemble est parsemé de jalousie violente, d'amitié superficielle, profonde et d'amour avec un grand A. Un album vraiment intéressant à découvrir.
D. est un jeune garçon, cheveux longs, qui traîne avec ses potes, écoute du rock et fait lui-même de la guitare électrique mais n'est pas un génie en la matière. Tony Sandoval dont je ne connaissais pas le travail auparavant fait un portrait assez juste d'une jeunesse parfois cruelle. J'ai bien aimé son graphisme où ses personnages ont tous de grosses têtes et des corps filiformes, ça m'a rappelé le style de Fafé. Puis suite à un chagrin d'amour, D. se sent assez mal dans sa peau et se met à jouer de la guitare sur la plage d'une façon surréaliste face à la mer où les cieux se déchaînent. Très belles planches dans ces scènes. Son pote diffuse ça sur la radio locale et Doomboy, son pseudo, devient vite une légende sur les ondes. Une bande dessinée sur la musique, ce n'est jamais facile car un livre reste silencieux mais l'auteur arrive bien à faire passer l'énergie du guitariste sur plus d'une centaine de planches de ce format à l'italienne.
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