Cherub
CHERUB est un département ultrasecret des services de renseignements britanniques composé d’agents âgés de 10 à 17 ans. POUR RAISON D’ÉTAT, CES AGENTS N’EXISTENT PAS.
Adaptations de romans en BD Adolescence Albums jeunesse : 10 à 13 ans Angleterre Auteurs britanniques Histoires d'espions Iles Britanniques Séries peut-être abandonnées
James, placé dans un orphelinat sordide à la mort de sa mère, ne tarde pas à tomber dans la délinquance. Il est alors recruté par CHERUB et va suivre un éprouvant programme d’entraînement avant de se voir confier sa première mission d’agent secret. Sera-t-il capable de résister 100 jours ? 100 jours en enfer... (texte : Cherubcampus.fr)
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | Avril 2012 |
Statut histoire |
Série en cours
4 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
Cherub est, à l’origine, une série de romans pour adolescents. L’accent est mis sur l’action et les relations entre de très jeunes agents très spéciaux. Le ton se veut réaliste mais il faut encore disposer d’une fameuse dose de naïveté pour croire à ces aventures. A titre personnel, je n’ai pas spécialement été séduit par ces aventures dans lesquelles se croisent l’esprit du Club des 5 et la violence de films américains d’action. Certains passages, à force de vouloir conserver une morale irréprochable, deviennent franchement ubuesques. Par contre, au niveau de l’adaptation, je trouve le travail réussi. On ne sent pas spécialement de coupures dans le rythme narratif. Le dessin est agréable (petit bémol sur la colorisation et un travail sur les ombres au rendu souvent artificiel) et très lisible. Les personnages sont bien typés et c’est heureux car il y a une multitude d’intervenants dans ces aventures et les risques de confusions sont réels. Au final, je n’ai pas été convaincu par ces aventures. Le manque de crédibilité du synopsis couplé à des rebondissements souvent prévisibles limite la capacité de séduction de la série à un public très ciblé (les 10-13 ans, selon moi), et encore faut-il qu’ils apprécient le côté boy-scout de certains comportements… Honnêtement, je ne suis pas convaincu.
J'ai bien aimé ce récit jusqu'à ses deux tiers. Dans la première partie, on va suivre le drame familial d'un enfant de 11 ans qui va perdre sa mère puis sa petite soeur enlevée par un beau-père incapable. La seconde partie sera celle du recrutement dans une école spécialisée avec tests à l'appui. C'est surtout la dernière partie que je n'ai pas aimé c'est à dire celle qui concerne la mission d'infiltration à proprement dit dans un groupe écologiste hippiste et extrémiste à la limite terroriste. Je ne connaissais pas du tout cette oeuvre destinée à une certaine jeunesse en mal d'aventure. Il est vrai que le concept n'est pas du tout crédible mais l'explication pourrait se valoir. Les terroristes utilisent bien les enfants pour arriver à leur fins. Du coup, les agences gouvernementales se servent des mêmes armes. Il y a une dénaturation et une utilisation abusive des enfants. On nous expliquera que c'est pour la bonne cause. Cependant, on s'apercevra vite de certaines limites... Pour le reste, le graphisme ne m'a pas trop dérangé ainsi que la linéarité de ce récit. J'aime bien la clarté dans le récit ainsi que les couleurs dans le dessin. Certes, il y aura des erreurs de proportions mais pas assez manifeste pour s'indigner. Par ailleuis, il y a quelques idées comme l'utilisation de la couleur des T-Shirts. Il est vrai que cela rappelle les oeuvres cinématographiques actuelles comme par exemple la saga Divergente et sa classification. Il faut savoir qu'à ce jour, il y a 17 romans. Bref, il y a de quoi faire pour la suite. En tout cas, c'est une série bien moderne qui plaira certainement aux plus jeunes lecteurs. Je conseille l'achat pour eux mais pas forcément pour les autres.
Cherub est, dans la foulée d'Hunger Games, l'une des sommes romanesques pour adolescents les plus populaires. Régulièrement citée pour une adaptation au cinéma, elle l'est déjà par le biais de la bande dessinée. C'est Ian Edginton, yes-man adaptateur de trucs zombiesques, holmésiens ou wellsiens, qui s'y colle cette fois-ci. Le récit est très linéaire, limite un peu trop, car on suit les (més-)aventures d'un adolescent qui va se retrouver enrôlé dans une branche toute particulière des services secrets britanniques. On ne s'ennuie pas trop, même si le récit s'engourdit à plusieurs reprises. Mais le gros point noir est ailleurs, dans le dessin précisément. John Aggs n'a aucune maturité graphique, ses personnages changent de tête d'une case à l'autre, ils semblent tous souffrir de malformations telles que des membres trop courts, des attitudes "cassées", etc. A peine appréciera-t-on la plastique adolescente d'Amy, entraîneur/partenaire du jeune James. Je veux simplement dire par là qu'elle est plus soignée que les autres protagonistes. Bref, à réserver aux fans hardcore et complétistes de cette licence.
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