La Grande évasion - Le Labyrinthe
Comment s'évader du labyrinthe du Minotaure ? Pour ce nouvel opus de "La Grande Évasion", Mathieu Gabella tisse le fil d'une aventure truffée de référence mythologiques et de pièges mortels...
La Grande évasion Les archéologues Mythologie Mythologie Grecque
Un célèbre archéologue monte une expédition pour explorer le tombeau de Dédale et prouver ainsi l'existence supposée de l'architecte mythique. Chose curieuse, aucun expert n'a été appelé, seulement des volontaires rassemblés dans le plus grand secret. Tous ignorent qu'en lieu et place du mausolée, ils pénètrent dans le labyrinthe de la légende, conçu pour enfermer le Minotaure...
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Date de parution | 22 Août 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Après le très bon La Grande évasion - Biribi introduisant la série concept "La grande évasion", je poursuis avec ce second one-shot. Pourtant séduit par l'idée initiale - la constitution d'une équipe d'exploration suite à la découverte de la tombe (et du labyrinthe) de Dédale - , cela se gâte rapidement avec la survenue d'événements plus abracadabrantesques les uns que les autres et des réactions de la part des personnages vraiment peu crédibles. Ainsi, malgré les morts qui s'enchainent, nos protagonistes poursuivent leur périple sans une once d'hésitation. De plus, si le concept de mémoire génétique est assez innovant en BD, il est tellement réitéré sur la seconde moitié de l'ouvrage que cela en devient lassant. J'ai donc eu toutes les peines du monde à arriver au bout de l'histoire que la fin ne sauvera pas. Au niveau du dessin, cela reste classique même si j'ai trouvé que la colorisation des pages relevait l'ensemble. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 3/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 6/10 NOTE GLOBALE : 9/20
Un 3* généreux pour dénoter, il y a du bon et du moins bon. Pour le bon : un dessin plutôt pas mal, j’ai bien aimé les couleurs, classique dans la narration mais fluide, petit bémol cependant pour la représentation de certains personnages (un peu perdu des fois). Pour une série concept, l’idée de base du scénario me plait bien, Mathieu Gabella a le chic pour ça et j’ai bien aimé le côté scientifique sur la mémoire. Malheureusement une exécution un peu bancale qui ne convainc pas vraiment, une autre tare de son scénariste je trouve (cf Le Bourreau, 7 prisonniers …). Il y a de l’ambition, ça se lit mais souvent avec une pointe d’amertume à la fin. 2,5
J'adore les expéditions vers l'inconnu ou liées à l'archéologie antique ou médiévale, tout est en général très mystérieux, et cette Bd avait le pouvoir d'emmener le lecteur dans cette direction, avec des allures séduisantes dès le début, dès que le groupe pénètre sous terre ; on rentre alors dans un monde fascinant où l'on devine des moments de suspense ou de frayeur et des péripéties, un peu à la manière du film The Descent. Mais au bout de quelques pages, cette bonne impression s'estompe, la narration devient de plus en plus complexe et bavarde, ça dévie vers un fantastique insidieux, étrange et mal défini qui en fin de compte, n'est pas du tout passionnant. Et ce, en dépit de références relatives à Dédale, Minos, le labyrinthe de Crète, le Minotaure... des éléments riches qui auraient pu alimenter une histoire bien charpentée, vu l'aspect documenté de la fameuse légende antique. Psychologiquement, c'est donc raté, tout se complique trop, c'est trop ardu, le sujet part dans le n'importe quoi. Ayant été largué vers le milieu du récit, j'ai quand même voulu aller au bout sans plus rien comprendre ce que je lisais, en constatant seulement une surenchère d'effets inutiles qui semblent faire office d'apothéose. Un détail aussi : j'ai trouvé curieux que l'organisateur de cette équipe n'ait pas engagé un expert en archéologie et Histoire antique. Reste le dessin, peu habituel, à l'aspect un peu bizarre, surtout dans les visages, mais pas déplaisant, et franchement prodigieux sur les décors du labyrinthe. Hélas, ça ne rattrape pas la faiblesse du récit.
Ils ont fait exprès! J'avoue que les auteurs de cette histoire qui s'inscrit dans la série La grande évasion, ont de l'humour. Parce que faire un truc aussi labyrinthique et l'appeler justement Le Labyrinthe, fallait le faire. Bon j'exagère un peu mais le principal reproche que je ferais ici c'est que les auteurs ont voulu trop en mettre. Ils jonglent avec plusieurs éléments intéressants mais leur agglomération a parfois du mal à se faire. On navigue entre mythologie, fantastique, théories scientifiques. Peut être que deux tomes auraient allégé le propos, mais ce n'est pas le postulat de la série. Beaucoup de complexité donc; par ailleurs le dessin est très agréable, il y a du mouvement et de belles couleurs. Je ne conseille pas l'achat sauf pour ceux qui voudront avoir la série complète.
Je suis assez preneur de ce genre d'histoire, où l'archéologie permet à une époque mythique de remonter et de se colleter à notre époque moderne. Encore faut-il que cela soit bien fait... Et c'est très moyennement le cas ici. Très vite le récit m'a paru verbeux, inutilement répétitif, et même si le pot-aux-roses peut être cru, il n'en est pas moins mal amené... J'ai failli lâcher ma lecture en cours de route, tellement ça me barbait. Côté dessin, je loue le travail de Stefano Palumbo, surtout au niveau des ambiances, plutôt bien réalisées, ainsi que le soin tout particulier apporté aux architectures antiques. Je suis plus réservé sur les faciès des personnages, très peu dissemblables, et parfois un peu difformes (d'où sort ce côté "penché" ?). Bref, une déception.
Delcourt exploite avec vigueur le filon des séries thématiques. Après Biribi, voici le labyrinthe pour un concept basé sur l'évasion. Je crois qu'il y a unanimité pour dire que c'était une belle idée mais assez mal exploitée. Une prison peut être également un labyrinthe mental dont il faut s'échapper. Ce n'est pas tant la complexité qui m'a rendu perplexe mais le traitement très chaotique. On ressort de cette lecture absolument pas convaincu du tout. J'avoue avoir décroché vers la moitié de ma lecture même si je me suis forcé jusqu'à la fin pour croire à un miracle. Il est clair que Mathieu Gabella nous avait habitué à beaucoup mieux.
J'espérais remonter la moyenne de cet épisode de la série La Grande évasion sur la BDthèque mais je crois que cela ne sera pas possible. Ce one shot est malheureusement très moyen et je pourrais même dire médiocre. Pourtant l'idée de départ était très intéressante. Effectivement j'ai trouvé original le fait qu'un Académicien monte une expédition pour explorer le tombeau du mythique architecte Dédale qui s'avère être en fait le légendaire labyrinthe du Minotaure. Puis l'histoire tourne au grand n'importe quoi, l'auteur invente une histoire tellement originale qu'elle en devient grotesque. Il aurait dû faire bien plus simple et je pense que ce one shot aurait été bien meilleur. Mais bon cette façon d'interpréter ce récit ne regarde que moi, je veux pas être méchant avec Mathieu Gabella mais ce scénario est beaucoup trop compliqué pour un intellectuel de pacotille tel que moi. Par contre ce n'est pas la première fois que je trouve une BD de cet auteur difficile à digérer, je suis désolé pour lui. Mais je vais essayer de le rassurer en disant que j'ai trouvé le one shot Sept prisonniers nettement meilleur. Par contre j'ai trouvé le dessin agréable et en parfait accord avec le récit. Alors je ne veux pas décourager ceux qui se lancent dans la série La Grande évasion mais je ne pense pas que ce one shot sera le meilleur de celle-ci.
Dès le début je savais qu'il y avait peu de chance que j'aime ce one-shot. Non seulement le dessin est le genre de dessin sans personnalité que je n'aime pas du tout dans la bande dessinée moderne, mais en plus le scénario est pathétique. L'histoire démarre très rapidement avec des personnages qui font une découverte et c'est tellement rapide que je n'ai même pas eu le temps de comprendre qui étaient ces personnages et ce qu'ils faisaient dans ce lieu. Ensuite, l'histoire devient plus fantastique, mais pour moi le récit devenait ridicule et plus j'avançais dans ma lecture, plus je trouvais le scénario ridicule et en plus ce n'est pas même pas assez drôle involontairement pour faire de cet album un nanar.
Le pitch est des plus prometteurs : une équipe composée de scientifiques de tous domaines part explorer le tombeau de Dédale. Ils ne se connaissent pas, ne savent pas pourquoi ils ont été choisis, et ils vont se retrouver enfermés dans le mythique labyrinthe du minotaure. Hélas, après une bonne introduction le soufflé va vite retomber. Il y a beaucoup trop d’éléments qui se greffent dans cette histoire. Dans le désordre, une touche de fantastique, une couche de mythologie, des théorèmes scientifiques pas très digestes, des combats, etc … Bref de plus en plus de péripéties, mais ça part dans tous les sens, difficile d’accrocher à tout. Cela donne un sentiment d’un ensemble de moins en moins crédible. Il y a une espèce de surenchère dans chaque rebondissement, et malheureusement on n’arrive pas du tout à y croire. Il y a, dans le lot, de bonnes idées mais elles sont perdues au milieu de cet ensemble trop chargé. Quant au dessin, il est pas mal du tout, mais il ne parvient pas à rattraper la déception côté scénario.
Voici donc le nouveau titre de "La Grande Évasion", collection de one-shot dirigée par l'excellent David Chauvel. L'histoire m'a donné envie de me plonger dans cette BD : des volontaires de notre époque partent explorer le célèbre labyrinthe du Minotaure. Tout débutait bien avec une mise en place rapide. Les explorateurs sont pris au piège du plus célèbre labyrinthe de l'Histoire. Arriveront-ils à sortir de ce dédale ? Que vont-ils découvrir sur leur chemin ? Cependant, le récit prend une tournure qui m'a franchement déçue à partir du deuxième tiers de l'histoire. Nous voici dans le fantastique, avec une surenchère à chaque page, ce qui complexifie l'histoire au plus haut point. Ce n'est pas ce revirement au fantastique qui m'a déplu mais cette escalade dans le n'importe quoi... Les dessins sont en revanche très plaisants, avec une mise en page agréable. Il est très facile de repérer les différences entre les moments de l'histoire actuelle et les références à la mythologie grecque. Tout cela, surtout grâce aux superbes couleurs de Lou, dont le nom n’apparaît malheureusement pas sur la couverture... Espérons que les futurs opus de cette collection seront meilleurs.
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