Bye bye tristesse
L'amour peut-il être absolu ?
Douleurs intimes
Lola est une adolescente en quête de l'amour absolu et c'est avec Régis, de beaucoup son aîné, qu'elle pense l'avoir trouvé. Alors, lorsqu'un jour elle comprend qu'il la trompe, elle ne succombe ni à la rancœur ni à la jalousie... Mais sa joie de vivre disparaît derrière le voile d'une tristesse sans fond. Habitée par une écriture où le rêve tient tête à la réalité, Lola se confie à son journal dans une sorte de conjugaison amoureuse où s'entrelacent passé, présent et conditionnel. C'est ce récit qu'elle livre à Régis avec le secret espoir qu'il la débarrassera à jamais de sa tristesse.
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Date de parution | 23 Août 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ouah, qu'est-ce qu'on s'ennuie dans cette lecture ! Je crois bien que c'est la première fois qu'une BD me fait bailler à midi, tant elle est soporifique. C'est le genre même de BD que je trouve insipide et sans âme : une bourgeoise qui se fait tromper par son mari, un secret qu'elle avoue (et que franchement je n'ai pas compris) et des atermoiements de l'âme qui tournent trop autour du nombril et du sexe. Disons-le tout net, je ne suis ni en empathie avec le personnage principal, ni en phase avec ses questionnements et je suis loooooin de ses préoccupations. En lisant, je me suis senti ennuyé tout du long. Les phrases poétiques à l'envie, trop longues et alambiquées faisant souvent redondance avec le dessin, les références multiples à des ouvrages nécessitant une première base culturelle étendue pour apprécier et comprendre (même si franchement ça ne sert pas à grand chose), un discours pompeux et verbeux qui ne débouche pas sur quelque chose d'intéressant ... Je trouve qu'on est dans la masturbation intellectuelle de bourgeois qui s'ennuie. Malheureusement je suis un prolétaire qui aime la distraction. Dommage ! Concernant le dessin, le rendu est étrangement froid, la colorisation et le trait épais donnant un aspect très factice à l’œil. C'est vraiment pas ma tasse de thé, et ça n'aide pas à apprécier le rendu global. Pour ma part, c'est une lecture assommante que je m'empresserais d'oublier dans une heure.
Une bande dessiné érotique ... Wait, whaaaat ?!? Et oui il y a plusieurs genres à la bd et il n'y a pas de raison de ne pas apprécier les genres différents. Alors ici on va essayer d'en parler, tout en restant calme et en gardant les mains sur le clavier ... et comme dirait Rocco : "Action !" Mélange de récit sentimental et d'érotisme, on nous raconte l'histoire de Lola d’Estressac. Belle aristocrate au bord de la piscine sous un soleil méditerranéen, elle va nous raconter ou plutôt confesser à travers son journal sa vie sentimentale où s'entremêleront le présent, le passé et le conditionnel sur son approche de l'amour où l'on se donne corps et âme. Petit à petit, chaque élément raconté sera en fait une conclusion dont le centre sera son homme, Régis, et un secret lourd de conséquences sentimentales et nostalgique comme une page d'un livre que l'on ferme non sans une pointe d'amertume. Ambiance et esthétisme des année 60, soleil, piscine, une belle fille en maillot qui s'effeuille petit à petit le long de l'histoire ... on se calme tout de suite, c'est pas du porno et cela reste très soft, donc ami pornographe et obsédé vous pouvez ranger votre matériel. Faut dire aussi que ça n'a rien à voir avec le titre de Richard Clayderman quoique ça peut mettre dans l'ambiance. Une BD donc, dessinée par Beja (le fils) et scénarisé par Nataël (Je suis ton père), tous deux Toulousains de leur espèce et connus notamment pour leur trilogie Les Griffes du Hasard que je n'ai pas lu mais on m'en a parlé beaucoup (j'en ai vu deux/trois planches et ça avait l'air d'être dans la lignée Jacobs/Ligne Claire). Que dire d'autre ? Pour moi un scénario plus que non-passionnant, une narration qui bouscule les canons du genre et où la lettre et la manière de s'exprimer est importante ce qui fait que cela rebutera pas mal le lecteur, une image et un dessin trop infographique et même que parfois on a l'impression que l'auteur a juste juxtaposé une photo et retravaillé dessus, un cadrage soi-disant poétique et un dessin franchement bof ... ne tournons pas autour du pot, j'ai trouvé cela super décevant … En gros une histoire limite dépressive et un dessin qui n'a même pas le bon gout d'en donner justement. Un one-shot (private joke) qui ne restera pas dans les anal (autant rester dans le sujet ^^). Uniquement pour les fans. ps : j'ai encore le mien si vous êtes intéressé ^^
Natael et Béja nous livrent ici une sorte de condensé de plusieurs de leurs histoires, à savoir un récit au sujet de la recherche de l'amour absolu, celui qui pourra faire oublier à une jeune femme sa tristesse infinie... J'ai du mal en général avec les récits sentimentaux, ceux qui se tournent plus vers la psychanalyse que vers l'action... Et ici on est bien dans ce cadre, avec cette jeune femme dont on ne comprend pas vraiment l'origine des tourments, si toutefois ils en ont. Une atmosphère mélancolique enrobe le tout, avec des textes ma foi fort bien écrits, mais un rien nébuleux... Et je n'ai pas compris qui était la Charlène dont parle l'héroïne à plusieurs reprises... A côté de cela le dessin de Béja est magnifique ; sensuel, chaleureux, envoûtant même parfois, je me suis régalé en parcourant ces pages. C'est son travail qui vaut à mon appréciation de passer la moyenne, car il vaut à lui seul le coup d'oeil.
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