Highlands
Les aventures d'un jeune peintre au service d’un noble sur fond de jolies jeunes femmes et de rivalités entre Écossais et Anglais.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières De cape et d'épée Écosse Iles Britanniques Les meilleures séries terminées en 2013
Août 1743, le duc de Plaxton, un riche Écossais qui a choisi de s'allier aux Anglais, prend le peintre Joseph Callander à son service. Le duc ne se doute pas que cet acte aura de tragiques conséquences pour son fils, William, hostile à ses engagements politiques, et, surtout, pour sa fille, Amelia. Malgré sa prudence, Joseph est victime d'un piège
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Date de parution | 24 Août 2012 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Voilà un diptyque qui mêle habilement grande et petite histoire, dans l’Écosse du milieu du XVIIIème siècle, au moment où l’Angleterre cherche à mettre aux pas les dernières tentatives de révolte indépendantistes. Au cœur de ce contexte historique, Philippe Aymond a développé une intrigue assez classique de complot familial, autour de Joseph Callander, un peintre venu d’Italie, victime d’une machination. C’est globalement bien fichu, mais quelques petits détails m’ont un peu fait tiquer. D’abord la résilience de Callender (qui survit à une flèche, un coup d’épée, un saut dans le fleuve – et accessoirement une traque…). Surtout, j’ai trouvée extrêmement brutale et un peu bâclée la fin, qui donne un peu l’impression de vouloir conclure en une ou deux pages les nœuds de l’intrigue, dans un happy end maladroit. Pour le reste, je l’ai dit, c’est une histoire bien menée. Et elle bénéficie d’un dessin très bon, qui utilise, en les mettant bien en valeur, les très beaux paysages des Highlands écossais. Voilà une courte série qui mérite d’être redécouverte.
Ne vous fiez pas à la couverture du premier tome pour lire cette BD, personnellement je trouve le dessin un peu raide mais une fois entamée la lecture ce sentiment s'estompe rapidement. J'avais également un peu peur d'être largué dans ces affrontements entre factions en Écosse au XVIII ème siècle, au final et merci à l'auteur les choses ne sont pas si alambiquées que j'aurais pu le penser. En fait nous sommes en présence d'un roman de cape et d'épée à la sauce des Highlands, d’où le titre me direz vous, mais c'est très plaisant, la BD alternant habilement entre passages plus lents qui permettent de replacer l'action dans le contexte politique de l'époque et des passages qui font la part belle à l'action. Les décors sont extrêmement fouillés (quelques belles planches dans l'atelier du peintre) et la psychologie des personnages n'est pas en reste. Au final un diptyque fort divertissant, original par le traitement de son sujet, donc à lire forcément.
Cette période historique du XVIIIème siècle en Ecosse n'a été que peu abordée en BD, c'est un univers qui me plaît beaucoup, il est très folklorique et bien plus intéressant que celui plus banal des Anglais ; ça m'a rappelé un peu le film Rob Roy, avec Liam Neeson. Mais toutes ces rivalités de clans, ces affrontements entre partis jacobites et whigs sont assez difficiles à comprendre pour un non initié ; c'est souvent ancestral, familial, politique et très compliqué. D'autant que cette époque sous le règne du roi George II ne m'a jamais trop attiré. Aussi, il faut féliciter Aymond qui a dû bien se documenter afin de bâtir une histoire solide pour reproduire les superbes paysages des Highlands, les coutumes écossaises et les costumes précis. J'aime particulièrement ce pays que je souhaite découvrir un jour, avec cette nature rude et sauvage, aux moeurs farouches. Cette aventure sent le romanesque à plein nez, et vu la tournure des événements du tome 1, je pressentais un récit convenu, avec le cliché du beau jeune premier épris de la fille noble qui doit se marier avec un meilleur parti selon la volonté de son père... fallait pas être devin pour deviner le genre de suite à ce début. Mais Aymond qui s'est lancé tout seul comme un grand dans cette aventure, sous la double casquette dessinateur-scénariste, parvient à renouveler ce cliché en utilisant des rouages plus tortueux. Le conflit entre Angleterre et Ecosse est mis plus en avant dans le tome 2, mais c'est nécessaire pour servir de toile de fond solide à son histoire. Il faut être Britannique ou tout au moins anglophone pour apprécier ce conflit à sa juste valeur, qui reste cependant instructif, et le petit lexique pourra aider le lecteur perdu. Aymond use avec brio de son joli trait comme il le fait sur Lady S., et en plus ça le change un peu de cette dernière d'aborder ainsi la BD en costumes. Les personnages sont très réussis dans leur silhouette graphique et leur caractère. J'ai vraiment été conquis par ce diptyque, c'est superbe graphiquement, l'histoire est bien conçue avec un fond historique parfaitement recrée, bravo !
De mémoire, c'est la première fois que je vois Philippe Aymond en tant que scénariste d'une série. Ici, il est auteur à titre complet. J'avoue avoir apprécié son travail sur la série Apocalypse Mania ou encore Lady S.. Il fait encore partie de cette vieille école préhistorique de la bande dessinée. Cependant, force est de constater que le dessin n'a jamais été aussi beau qu'en la matière avec une mise en couleur parfaitement réussie. Est-ce le paysage magique des Highlands qui l'inspire à ce point ? Nul ne le saura jamais. Quelle qualité également dans l'écriture du scénario ! On va suivre ce récit avec intérêt. Il a su éviter toutes les facilités du genre pour donner de l'épaisseur à un récit épique en privilégiant la psychologie des personnages et en n'hésitant pas à mettre le héros dans une situation plus que périlleuse. Bref, je salue cet affranchissement. On perçoit une évolution très positive de cet auteur. Cet opus le prouve. Cependant, le second tome m'a légèrement déçu. Cette histoire de vengeance et de complot se complexifie au détriment d'une certaine cohérence. Les décors restent magnifiques et le lot de divertissement est tout de même assuré pour clore le diptyque à la sauce écossaise.
J'ai moins aimé cette série que les autres posteurs et pourtant je trouve que celle-ci a des qualités. En effet, j'aime bien le dessin (les décors sont fabuleux !) et je trouve le coté politique et historique intéressant. Je ne connais pas du tout la guerre entre l'Angleterre et l'Écosse et j'aime apprendre des choses via la bande dessinée. En revanche, je ne me suis pas du tout intéressé au conflit familial et amoureux et c'est ce qui a fait baisser mon enthousiasme face à cette série. Les problèmes des personnages principaux m'ont laissé totalement indifférent. Heureusement, la série se laisse lire, mais je n'ai pas trop envie de la relire et je ne pense pas que je vais me souvenir d'elle très longtemps.
Attention coup de coeur. Cette BD a su me séduire pour plusieurs raisons: - Tout d'abord, les illustrations. Le dessinateur a su retranscrire ici toute la magie de l'Ecosse. Dès les premières planches, l'impression d'immensité et d'histoire qui se dégage des Highlands est bien représentée. Les personnages ne sont pas en reste, leurs expressions sont bien retranscrites, et chaque personnage est bien reconnaissable du premier coup d'oeil. Bref, chapeau bas l'artiste qui nous fait miroiter des châteaux... en Ecosse. - Ce n'est pas tout. L'histoire quant à elle mêle la guerre fratricide entre Angleterre et Ecosse, mais aussi les conflits familiaux et amoureux. L'intrigue est rondement menée, le tout servi sur fond historique revêtu de kilt. Pour conclure, l'honneur est à l'honneur de cette escapade de cape et d'épée, que je recommande à tout amoureux de l'Ecosse, des assauts, de l'art... de la BD.
Philippe Aymond, connu pour être le dessinateur de "Lady S" entre autre, se lance dans cette série en solo. Il signe donc ici son premier scénario et on sent qu’il a été à la bonne école car cette histoire assez originale est vraiment bien menée. Direction l’Ecosse, où le trait précis du dessinateur nous offre de jolis paysages et aussi de bien beaux châteaux. Comme les personnages ne sont pas en reste, graphiquement on est comblé, comme d’habitude. La bonne surprise vient donc de l’histoire. Elle est plutôt originale, il y est question d’un jeune peintre au service d’un noble sur fond de rivalités entre Ecossais et Anglais. On ne peut pas parler de suspense, car il n’y en a pas pendant les 2 premiers tiers de l’album. Mais pourtant la lecture est agréable, on se demande où l’auteur veut nous emmener. La construction du récit et le style de narration font qu’on enchaîne les pages avec plaisir, même si il n’y a pas de péripéties à couper le souffle. Et puis sur la fin de ce premier tome les événements s’accélèrent. Et une fois la dernière page lue on veut la suite ! La sortie du tome 2 est avant tout l'occasion de relire le tome 1 avec autant, voire même plus, de plaisir. Par contre ce second opus m'a légèrement moins emballé. La faute à un passage trop important dans le récit où nos héros sont mis de coté pour laisser place à une trame historique sur la guerre entre Anglais et Ecossais. C'est pas que ça ne soit pas intéressant de se cultiver mais c'est pas vraiment ce que j'avais envie de lire sur le moment. J'étais plutôt attaché aux personnages et très curieux de connaitre le dénouement de cette aventure. Du coup à ce moment de ma lecture ça tombait un peu mal, et ça vient casser le rythme du récit au milieu. A coté de ça, ce tome 2 est dans la continuité du premier et l'issue de cette histoire est très sympa. Sur la globalité des 2 tomes j'ai passé un très bon moment et je ne change pas ma note.
Premier tome d’une série prévue en deux volumes, cet album a su me séduire grâce au romantisme qui s’en dégage ainsi qu’au trait réaliste fin et précis de son auteur. La dimension historique est fort présente puisque nous nous retrouvons dans les Highlands en 1744, soit deux ans avant la célébrissime bataille de Culloden. Et pour qui s’intéresse ne fusse qu’un peu à l’Ecosse, cette époque ne peut qu’être empreinte d’un romantisme autant lié à la beauté sauvage d’un pays qu’à la mort de son indépendance. Philippe Aymond joue très bien de ces aspects pour nous proposer un récit certes classique et non dénué de certaines facilités (un peintre fin bretteur charmeur audacieux et indépendant en guise de héros, c’est quand même beaucoup) mais prenant. J’ai aimé lire ce premier tome et, même si je ne m’attends pas à trouver dans ce récit une trouvaille vraiment originale, je me réjouis d’en lire la suite. Classique et efficace, avec pour moi ce petit plus venant du lieu géographique et du contexte historique. Et comme le dessin est vraiment de qualité… 4/5 ! Le second tome vient confirmer les bonnes impressions laissées par le premier opus. Nous restons sur un récit d'aventure extrêmement classique, avec des personnages charismatiques. Trahisons et vengeance seront au rendez-vous, comme il se doit, tandis que l'aspect historique ne sera pas occulté avec un large espace laissé à la tentative d'accession au trône de Bonnie Prince Charlie. A ce sujet, le seul reproche que je ferai viendra, justement, de cette cassure de rythme consécutive à ce passage. L'auteur oublie alors totalement son récit d'aventure pour se consacrer à la retranscription historique. D'un côté, c'est très intéressant, d'un autre, ça casse un peu le récit. Je regrette donc que Philippe Aymond n'ait pas réussi à intégrer tous les personnages de sa fiction dans cette partie du récit. Les laisser autant en retrait ne me semble pas une bonne idée. Je ne bouderai quand même pas mon plaisir. Un dessin classieux, une intrigue classique mais bien menée, un contexte historique intéressant et de très beaux paysages écossais : voilà de quoi satisfaire ma soif de lecture ! A consommer sans modération !
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