La Grande Odalisque
Prix Landerneau de la BD 2012 Alex et Carole sont deux cambrioleuses de haut vol, séduisantes et sans complexes, capables d'aller chercher n'importe quel tableau dans n'importe quel musée. À la recherche d'un chauffeur, elles rencontrent Sam, une championne de moto aux multiples talents. Le trio qui vient de naitre est appelé à entrer dans la légende...
Aire Libre Gobelins, l'École de l'Image Prix Landerneau Voleurs et cambrioleurs
Alex et Carole sont deux cambrioleuses de haut vol, séduisantes et sans complexes, capables d'aller chercher n'importe quel tableau dans n'importe quel musée. À la recherche d'un chauffeur, elles rencontrent Sam, une championne de moto aux multiples talents. Le trio qui vient de naitre est appelé à entrer dans la légende... Quand l'étoile montante de la BD française s'associe à l'un des meilleurs duos de la BD indépendante pour réinventer les trois héroïnes les plus connues (et les plus sexy) de l'animation japonaise, Cat's Eyes, le résultat ne peut que faire des étincelles.
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Date de parution | 07 Septembre 2012 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Et bien je le dis franchement, j’ai adoré. Les éléments qui décevront sans doute une partie du lectorat sont passés, de mon côté, comme une lettre à la poste. Le récit est un excellent moment de divertissement, avec de l’action, des rebondissements et tous ces éléments qui font d’une histoire – somme toute archi connue – très réussie. D’aucuns diront que c’est poussif et que le récit présente des très grosses ficelles. Ok, mais si ça marche ? Le côté graphique m’a un peu déboussolé au début. Je ne voyais pas ce genre de dessin associé à ce genre de récit. Et puis, au fil des planches, la lecture est de plus en plus prenante et le trait est rapidement adopté. Une vraie réussite, un bon vent de fraicheur dans mes lectures. Un coup de coeur!
Je suis allé à reculons sur cette BD (un peu marre en ce moment de toujours entendre parler de Vivès comme "le petit génie de la BD" alors que souvent il se regarde dessiner mais n'a pas grand chose à raconter). J'ai donc ouvert le livre en librairie juste pour me faire une opinion et, comme ça arrive parfois, j'ai fini par réaliser autour de la page 28 que j'étais en train de lire debout dans les rayonnages et que j'avais envie de connaître la suite. Le genre de motif qui me suffit pour justifier un achat. Je ne l'ai pas regretté. Le dessin est à la fois délicat et dynamique, avec le choix d'un minimalisme qui rend par contraste certaines séquences ultra spectaculaires (bel art de la mise en page, j'ai rarement vu des scènes d'action - si improbables soient-elles - aussi clairement dessinées). On sent aussi que les auteurs aiment les corps des femmes et la façon dont elles se meuvent, s'assoient, se coiffent, etc... Presque chaque case est une étude de corps, en fait. C'est très sensuel et très agréable à regarder... Le scénario est abracadabrant (pas plus qu'un James Bond, cependant) et annonce cette couleur très tôt. C'est une compilation de scènes fantasmatiques (et si on faisait faire des trucs dingues à des jolies filles ? Et si on faisait une poursuite à moto dans le Louvre ? Et si on tuait avec les doigts ? Et si on tirait un deltaplane avec un lance-roquettes ? Et si on mettait en couverture une séquence qui n'est pas "vraiment" dans le livre juste parce qu'elle nous plaît ?). Nous sommes ici "dans une BD", tout est possible, mais ce n'est pas pour autant que les auteurs font n'importe quoi. On a l'impression de quelque chose de "neuf", loin des clichés, loin des personnages vus cent fois, loin des dialogues stéréotypés. La psychologie des trois filles n'est pas creusée, et pourtant on s'y attache (alors que concrètement, rien de ce qu'elles font n'obéit à la moindre rationalité...). On aime leur relation. Certaines séquences "énormes" sont vraiment réussies (mention spéciale pour l'assaut dans la villa Mexicaine), et souvent en décalage avec ce que l'on attend, avec un usage astucieux du hors-champ, de l'ellipse et du téléphone portable. En fait, les auteurs n'ont été guidés que par une envie : se faire plaisir (et à nous aussi, par la même occasion). Et quand au détour d'une séquence toute cette légèreté s'évanouit pour nous plomber le moral, on leur en veut presque, mais on comprend aussi que la BD nous aurait peut-être moins marqué si elle c'était contentée de sa légèreté. Je ne mets pas de cinquième étoile parce que, si les dialogues ne sont pas stéréotypés, ils sont tout de même écrits un peu n'importe comment (pour "faire vrai", sans doute), ce qui donne un petit sentiment de bâclé sur cet aspect de l'album.
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