Zigeuner

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

L'ascension dérangeante d'un jeune tsigane...


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Allemagne La Boxe Nazisme et Seconde Guerre Mondiale, vus par les Allemands Roms, Gitans, Tziganes et autres Bohémiens

En juin 1933, alors que les nazis règnent sur toutes les grandes instances du pouvoir allemand, Johann Trollmann devient champion de boxe d'Allemagne des mi-lourds en battant Adolf Witt, un aryen coqueluche des nazis. C'est un moment historique pour ce sinti (rom d'allemagne) que l'on surnomme Zigeuner (le tsigane). C'est grâce au public, qui décide de se rebeller contre une décision injuste des arbitres déclarant le match nul, qu'il accède à ce titre prestigieux. Elle sera hélas de courte durée puisque Trollmann est déchu de son titre la semaine qui suit, pour des raisons plus que douteuses… Né au mauvais endroit, au mauvais moment, découvrez le destin de Zigeuner, cet incroyable boxeur qui fit frissonner l'Allemagne par son talent exceptionnel. Jusqu'à en payer le prix. (Texte : 12bis)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Septembre 2012
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Zigeuner © 12 Bis 2012
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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12/09/2012 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Ceci est une histoire vraie... Celle d'un jeune homme, né en Allemagne, mais dont les parents sont des Tsiganes... Un jeune homme dont la passion pour la bagarre, puis la boxe, l'amènera aux portes de la gloire... Simplement, c'était en 1933. Et à cette époque, il ne faisait pas bon avoir une autre couleur de peau Outre-Rhin... C'est le scénariste Nathaniel Legendre qui s'est emparé de cette histoire, tellement symptomatique et symbolique de l'Allemagne nazie... Contre vents et marées, et bien pire encore, Johan Trollmann, alias Zigeuner (le tsigane en allemand) va pourtant assouvir sa passion, mais... jusqu'à quel point ? Le tome 1 s'achève sur un constat semble-t-il sans appel, j'aimerais savoir comment l'histoire se poursuit... Car le scénariste arrive à nous faire aimer ce garçon, sans en faire des tonnes, sans larmoyance... J'aime beaucoup le trait de Jordi Planellas, ce dessinateur andorran au style semi-réaliste plutôt enjôleur. Malgré quelques faiblesses dans les morphologies, il fait déjà preuve d'un sens de la mise en scène assez marqué ; le travail sur les couleurs de Florence Fantini est quant à lui remarquable, tout en dégradé de tons ocrés, révélant la richesse de cette gamme chromatique. A suivre, donc.

12/09/2012 (modifier)