Virtus
An 185 de l’ère chrétienne. L’empereur Commode, cruel et sanguinaire, entraîne Rome à sa ruine. Peu pressé de gouverner, il préfère combattre dans l’arène. Pour Marcia, concubine du tyran, Rome a perdu ce qui faisait le fondement de sa grandeur : la “virtus”, la force d’âme, la droiture.
Au temps de Rome et de l'Empire Romain Les gladiateurs Seinen Shogakukan Voyages dans le temps
An 185 de l’ère chrétienne. L’empereur Commode, cruel et sanguinaire, entraîne Rome à sa ruine. Peu pressé de gouverner, il préfère combattre dans l’arène. Pour Marcia, concubine du tyran, Rome a perdu ce qui faisait le fondement de sa grandeur : la “virtus”, la force d’âme, la droiture. Désespérée, elle sollicite l’aide d’une sorcière, qui fait venir par magie à Rome des hommes capables de rappeler cette valeur fondamentale au tyran. Le sort choisit un groupe de prisonniers japonais de l’ère moderne. Précipités sur les sables de l’arène, ils vont découvrir la cruauté du destin des gladiateurs : brutalité des entraînements, férocité des combats, brimades quotidiennes au ludus… Les intrigues politiques et la corruption de la capitale impériale parviendront-elles à briser l’esprit de ces hommes ?
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Date de parution | 13 Septembre 2012 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Commode, c'est le fameux empereur romain que l'on voit dans le film de Ridley Scott à savoir Gladiator. Il est le symbole même de la décadence de la Rome antique. Il n'hésitait pas à abrutir les masses par des spectacles en grandeur nature dans l'arène du Colisée. (Bon, c'est encore un procédé comme moyen de diversion qu'on utilise de nos jours au travers sans doute de la TV réalité). Une de ses concubines va s'opposer à lui en recourant à la magie et en allant chercher des japonais dans une prison de nos jours pour le mettre face à lui. C'est clair qu'un tel scénario est franchement tiré par les cheveux. Le but est de montrer des techniques de combat. Fallait-il vraiment en passer par là ? Il n'y avait aucun autre moyen que de recourir au fantastique ? C'est dommage car je m'attendais à une bd sur les gladiateurs de façon sérieuse et documenté. Pourtant, ce manga est assez bien construit. On ne loupe pas une miette d'image. L'action est rythmé. Les dessins sont corrects avec des décors assez détaillés. Le divertissement est assuré pour peu qu'on ne craint pas l'extrême violence des combats. C'est d'ailleurs parfois à la limite du soutenable. C''est sombre et musclé à la fois. Par ailleurs, la série ne compte que 5 volumes ce qui évite la série à rallonge. Pour autant, la conclusion ne m'a pas du tout semblé satisfaisante: est-ce seulement la fin d'un cycle ? Bref, Virtus cumule les hauts et les bas. Cependant, je retiens surtout le fait que le suspense est savamment dosé et qu'on passe un bon moment de lecture.
Après lecture des 4 premiers tomes parus, je suis pour le moins perplexe et je ne sais pas vraiment ce que je pense de cette série. Je m'attendais à une série un peu historique, se passant à l'époque de la Rome antique, un peu comme Thermae Romae mais en un peu plus violent, mais très vite j'ai été détrompée car dès les premiers chapitres arrive le côté fantastique de cette histoire avec ce groupe de prisonniers (et surveillants) japonais du XXIème siècle qui se retrouvent projetés en plein jeux du cirque en l'an 185. Tout ceci se fait à l'initiative de la concubine de l'empereur qui trouve que ce dernier a trop le goût du sang et a perdu les valeurs fortes de l'empire romain et c'est aidée par une sorcière qu'elle fait venir du futur un homme qui selon elle incarne ces qualités : un ancien judoka incarcéré à ce moment-là pour meurtre. La rencontre de ces deux civilisations est assez étrange, surtout si l'on imagine que nos voyageurs du futur parlent japonais, et se retrouvent face à des romains qui parlent latin (d'ailleurs certains dialogue sont en latin et traduit en dessous), des grecs qui parlent grec et des germains qui parlent germain... De plus, c'est assez déstabilisant de lire dans la bouche d'une romaine du IIème siècle les mots ''Japon'' ou "japonais"... A l'incompréhension de la langue vient s'ajouter le choc de la violence des jeux du cirque dans lesquels nos protagonistes se retrouvent plongés sans ménagement. Ils ont beau être tous des meurtriers, la boucherie charcuterie à la romaine est bien au-delà de ce qu'ils ont connu. D'ailleurs cette série est extrêmement violente et sanglante... Le dessin est assez spécial, il y a beaucoup (trop) d'hypertrophie musculaire (voire même des muscles qui n'existent pas forcément...) et les visages sont parfois expressifs à outrance mais je pense qu'il est plutôt bien adapté à une série se passant dans un univers aussi sanglant... Il reste malgré tout assez réaliste. Après lecture du 3ème tome j'avoue avoir du mal à être séduite malgré mon bon a priori de départ... je ne vois pas trop l'intérêt de la chose, certains personnages sont trop caricaturaux à mon goût et je suis finalement peu curieuse de connaître la suite de cette aventure en 5 tomes. Le 4ème et avant dernier tome a re dynamisé mon intérêt, il est plus axé sur les complots à l'encontre de l'empereur et du coup m'a beaucoup plus convaincue que le précédent. Je suis curieuse de savoir comment tout ceci va se terminer mais dans l'ensemble cette série me laisse tout de même très perplexe... Allez, un petit "pas mal sans plus" en espérant une fin à la hauteur de ce tome. Bon... le 5ème tome n'a pas rempli sa mission, bien au contraire... J'avais eu un regain d'intérêt au 4ème mais cet ultime volume a fait rechuter la série dans mon estime plus bas qu'elle n'était déjà. Il y a tout et n'importe quoi dans ce tome, comme si les auteurs avaient voulu y mettre toutes les idées qui leur étaient passées par la tête au cours du scénario et qu'ils n'avaient pas réussi à placer avant... Je n'ai absolument pas compris l'intérêt de cette conclusion.
Un peu étrange ce manga. Le début du pitch -le transfert d'un groupe de Japonais de notre époque vers la Rome antique- m'a bien sûr fait penser à Thermae Romae, même si les arguments sont totalement différents. Et très vite cette différence s'est accrue, car il n'y aura pas -ou du moins pas pour tous- de retour à leur époque. En effet ils se retrouvent dans l'arène, confrontés à des hordes de barbares capturés par l'armée romaine, pour des combats à mort. J'avais un peu peur que la série ne soit composée que d'une suite de duels, certes originaux dans leur diversité, mais rendant le récit un peu plan-plan. Dès le second tome le scénariste Gibbon nous emmène dans un cadre différent, proposant une accélération dans l'histoire, la regroupant sur quelques personnages, autant romains que japonais. Je suis curieux de voir ce que va devenir le responsable de leur camp, ainsi que sa fille, aussi jolie que dangereuse... Le troisième tome propose une sorte de phase de transition. Elle consiste essentiellement en une observation des uns et des autres, avec en contrepoint un combat suite à une agression. Un peu mou ce tome, espérons que ce n'est qu'une illustration de l'adage "reculer pour mieux sauter", car le récit n'avance pas des masses. Le quatrième tome est aussi, en quelque sorte, un tome de transition, puisque le récit dérive vers une autre intrigue, qui bien sûr est liée à la principale. Mais j'avoue que presque jusqu'à la fin, je me suis demandé ce que ça faisait là... Preuve qu'au niveau narratif ce n'est pas des plus performants... Le cinquième et dernier tome remet l'ensemble des fils narratifs ensemble, et permet d'en savoir un peu plus sur Narumiya. Mais la fin ne m'a pas vraiment plu, je l'ai trouvée bien faiblarde... Côté dessin on sent la volonté du dessinateur de s'affranchir d'un certain nombre de codes graphiques propres au manga, mais son style est un peu étrange, je l'ai trouvé... incomplet. dans le tome 5 on entre un peu plus dans l'érotique, et cela se justifie avec l'histoire. Il montre d'ailleurs qu'il n'est pas maladroit dans cet exercice. D'une entame assez intrigante, le récit se divise ensuite en plusieurs trames, qui se rejoignent à la fin, sans être réellement convaincant. Une petite déception.
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