El Niño

Note: 3.43/5
(3.43/5 pour 21 avis)

Vera est de retour en France. Elle vient de passer plusieurs mois en Afrique comme infirmière de la Croix Rouge. Envoyée dans la région des grands lacs, elle a été plongée dans l’un des plus grands génocides du XXe siècle, celui du Rwanda, où plus de 800 000 personnes furent massacrés en quelques semaines. Epuisée, Vera rentre sur Paris alors qu’elle vient d’apprendre le décès de son père, Jakob Mikaïlov, un violoniste Tzigane renommé.


BoDoï Jumeaux, jumelles

Vera est de retour en France. Elle vient de passer plusieurs mois en Afrique comme infirmière de la Croix Rouge. Envoyée dans la région des grands lacs, elle a été plongée dans l’un des plus grands génocides du XXe siècle, celui du Rwanda, où plus de 800 000 personnes furent massacrés en quelques semaines. Epuisée, Vera rentre sur Paris alors qu’elle vient d’apprendre le décès de son père, Jakob Mikaïlov, un violoniste Tzigane renommé. C’est en se rendant sur la tombe de son père que Vera rencontre un vieux Tzigane qui connaissait Jakob. Il propose à la jeune femme de venir le voir chez lui et Vera se rend dans son campement en banlieue parisienne. Les Tziganes lui dévoilent l’existence d’un frère jumeau, Kolya. Lorsque Jakob part jouer du violon en France avec la petite Vera, il laisse le garçon derrière lui, sa santé fragile ne lui permettant pas de voyager. Kolya et les siens furent par la suite exilés en Asie centrale et son père persuadé de sa mort. Mais en fouillant dans les affaires de Jakob, Vera trouve une lettre envoyée huit ans plus tôt de Polynésie : un certain Jean-René Isnard annonce la venue de Kolya en Europe ! Il était alors vivant et son père le savait ! Vera décide d’embarquer immédiatement pour Papeete afin de retrouver les traces de son frère...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Juillet 2002
Statut histoire Série terminée (1er cycle en 5 tomes) 7 tomes parus

Couverture de la série El Niño © Les Humanoïdes Associés 2002
Les notes
Note: 3.43/5
(3.43/5 pour 21 avis)
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18/07/2002 | Kael
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Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Avis sur les 3 premiers tomes : En seulement 3 albums, « El Nino » est devenu une de mes séries aventures préférées. C’est le dessin réaliste de Boro Pavlovic qui m’a convaincu. Son trait est assez gras, ça manque un peu de finesse mais je lui reconnais un certain charme. Je trouve que son style se démarque assez des autres auteurs pour reconnaître au premier coup d’œil que c’est bien « El Nino » qu’on est en train de lire. Véra, l’héroïne, voyage beaucoup grâce notamment à son métier d’infirmière dans la croix rouge. Suite au décès de son père, elle découvrira qu’elle a un frère et fera tout pour le retrouver. Après un premier tome en Afrique et en plein milieu du pacifique, un deuxième sur les côtes de l’Amérique du Sud, le troisième quitte ce dernier continent vers l’Asie. Les deux premiers tomes m’ont agréablement surpris par la richesse des décors, « L’archipel des Badjos » ne fait pas exception à la règle et sur ce point, il est même plus documenté puisqu’on trouve dans le désordre une statue d’un éléphant dans l’île de Bornéo, les « trois dames » que les lecteurs auront l’occasion de découvrir sa situation géographique et pleins de lieux encore. Ces « déplacements » sont l’occasion aussi pour les lecteurs de se mêler à la vie quotidienne des habitants que Véra rencontre au fur et à mesure de son « périple » pour la recherche de son frère. Christian Perrissin, le scénariste, a rassemblé une documentation impressionnante pour cette histoire et a parfois été lui-même sur place, cela se ressent à la lecture de la série lorsque Véra rencontre ses habitants des îles du pacifique. Christian Perrissin et « Les humanoïdes associés » ont cherché pendant 2 ans le « bon » dessinateur pour enfin démarrer « El Nino », ils sont finalement bien tombés ! Je suis sous le charme du personnage principal : Véra, c’est une (belle) femme possédant un fort tempérament, qui marche beaucoup à l’instinct et qui est parfois un peu trop naïve. D’ailleurs, un des (rares) points faibles de cette série vient peut-être sur le fait que Véra arrive toujours à se sortir des circonstances assez improbables et dramatiques. Je pense particulièrement à la scène où elle retrouve seule en compagnie d’une « princesse » en plein milieu du pacifique. Mais cela fait partie intégrante des séries d’aventure, Tintin et Milou, Sillage pour ne citer qu’elles ont bien eu leur lot de chances ! L’histoire est assez complexe et le troisième tome pose de nouvelles énigmes notamment par l’apparition d’autres personnages qui ont connu Kolya le frère de Véra. C’est clair qu’on a affaire à une série qui ne se lit pas en un quart d’heure ! « L’archipel des Badjos » est pour moi le meilleur tome de la série grâce notamment à la mise en couleurs de plus en plus belle. Le coloriste et Boro ont réalisé des planches exceptionnelles, je pense notamment aux nombreuses vues sur la jonque sur les pages 21 et 22. Elles valent à elles-seules le coup d’œil ! La mise en page est excellente et le choix des cadrages cohérent, le tout donne une fluidité très bonne à la lecture de cet album. En conclusion, je recommande vivement cette série à tous ceux qui ont une âme aventurière, « El Nino » vous charmera ! Note finale : 4/5 Avis sur le 4ème tome "Les oubliées de Kra": « Les oubliées de Kra » est l’album le plus « calme » de la série. Il sert de mise en place pour le prochain tome qui clôt le cycle. Dans cet album, Véra voyage toujours autant que dans les précédents tomes. Cependant, elle ne se retrouvera pas face à des situations vraiment dramatiques. La BD m’est apparue donc comme un tome de transition où on la voit collecter de nombreuses informations pour essayer de retrouver son frère. J’aime beaucoup Véra. Généreuse, naturelle, très belle, passionnée, courageuse, cette héroïne est certainement le personnage féminin le plus attachant que j’ai pu découvert jusqu’à maintenant dans la BD. Le dessin réaliste de Boro Pavlovic est parfaitement adapté à cette BD. Sa mise en page et son découpage m’ont parfois surpris par son originalité avec ses nombreuses cases qui de temps en temps entourent une grande image centrale (plus visibles dans le tome précédent) mais qui ne m’a jamais fait perdre le sens de la lecture. Sébastien Gérard est certainement un des meilleurs coloristes que je connaisse. J’avais déjà été impressionné par son travail dans « l’archipel des Badjos » (tome 3), il confirme mes bonnes impressions dans cet album. Il est l’un des rares auteurs qui me démontre que l’outil informatique peut donner un très beau travail de colorisation en évitant d’utiliser à l’excès les effets « photoshop ». « Les oubliées de Kra » est finalement un album magnifiquement illustré (comme dans l’ensemble des albums d’El Nino) qui marque une pause dans la série. Les scènes d’action laissent la place à des séquences où on voit Véra collecter le maximum d’informations pour essayer de retrouver Kolya. Cette BD ne m’est pas apparue comme le meilleur de la série car j’ai eu l’impression qu’il soit le tome de trop d’ « El Nino », sous entendu que la trame de ce cycle aurait pu être plus courte (réalisé en 5 tomes), mais l’album se laisse lire agréablement. Note finale : 3/5 Avis sur le 5ème tome "Le paria de Célèbes": Le scénariste a parcouru le monde. Lors de son périple dans le pacifique, il a rencontré des peuples et des faits qui l’ont inspiré pour réaliser cette histoire. Je suis plutôt un bon lecteur de récits d’aventure surtout lorsque les personnages principaux voyagent beaucoup à l’image des péripéties de Corto Maltese. Véra, l’héroïne de « El Nino » se retrouve souvent dans situations abracadabrantes mais qui se révèlent suffisamment réalistes pour que je suive ses aventures avec un grand intérêt. « El Nino » m’a permis de découvrir le peuple du pacifique donnant ainsi un côté exotique à cette histoire et les terribles trafics -toujours d’actualité- des pirates dans la mer de Chine. Cette série m’a fait découvrir également un dessinateur et un coloriste hors pair. Je me suis procuré la version limitée en noir et blanc du « Parai des Célèbes » et ainsi la comparer avec la version courante en couleurs, il m’est apparu évidemment le travail de Sébastien Gérard apporte plus de lisibilité et d’ambiance au trait réaliste pourtant très bon de Boro Pavlovic. Ce duo formé dès le 3ème tome (« L’archipel des Badjos ») se complètent à merveille et rendent « magique » la lecture de la série grâce à leurs talents graphiques. « Le paria des Célèbes » clôt le premier cycle d’ « El Nino » d’une manière qui me fut très satisfaisante, ce tome final apporte suffisamment d’éléments de réponses pour ne pas frustrer lecteur en le « forçant » à lire le prochain cycle. C’est un aspect que j’apprécie énormément car de nombreuses séries ont souvent tendance à jouer les rallonges dès qu’elles rencontrent un grand succès commercial… Pour peu que vous ayez une âme aventurière, « El Nino » est une série suffisamment intéressante pour que vous la feuilletiez. De plus, le trait de Boro Pavlovic complété par un grand coloriste (Sébastien Gérard) est vraiment excellent et rend la lecture d’« El Nino » très agréable… alors, que demander de plus ? Note finale : 5/5

05/08/2005 (MAJ le 14/04/2008) (modifier)