Les Chroniques d'Arawn
Arawn, seigneur de la Terre Brûlée, roi des enfers, Dieu de la colère et Vengeur nous conte ici ses Chroniques... A voir aussi : Arawn
Dark Fantasy Mythologie celtique Soleil Celtic Spin-off
Arawn revient sur le passé de son frère Math. Il nous raconte comment son demi frère a conquis l'île d'Erin, l'île des Géants. Les périls qu'il a dû affronter avant d'atteindre la citadelle du roi. La colère de Coichenn, un monstre invincible, une créature antédiluvienne, qui guette au plus profond de l'abysse. Les sauvages Formhoirés. Une horde de géants difformes aux moeurs cannibales. La colère de leur chef, le terrifiant Balor, à l'oeil mauvais...
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Date de parution | 19 Septembre 2012 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
Aussitôt après avoir fini la série Arawn qui a su grandement me séduire, je me suis jeté sur ce spin-off, les Chroniques d'Arawn. A la manière des scènes introductives des différents tomes de la série mère qui revenaient sur le passé de quelques-uns de ses protagonistes, les Chroniques d'Arawn comprennent des histoires courtes mettant en scène le passé des frères d'Arawn avant leur confrontation finale. Le tome 1 comprend 2 histoires sur Math, le demi-frère brutal à la hache magique, qui se déroulent peu après qu'ils aient quitté leur mère et alors qu'il est en chemin vers son futur royaume. Il y combattra des géants et trouvera brièvement l'amour, puis il se déchaînera contre les forces armées du royaume dont il veut s'emparer. Le tome 2 en comprend 2 sur Engus, le frère jumeaux mais plus sournois d'Arawn. Il se déroule au cœur de la série mère, quand Engus a acquis de pouvoirs quasi-divins et qu'il va faire régner une loi violente et sanglante, au point d'en perdre la raison. Quand j'ai parcouru ses premières pages, j'ai cru que j'allais autant apprécier ce spin-off que la série mère. Le dessins de Tomas Giorello et de Bertrand Benoit, dont les styles sont assez proches, sont en effet très beaux et là encore très soignés, même si leur aspect parait bien plus propre et informatisé que celui de Sébastien Grenier sur Arawn. Mais les histoires, même si elles ne sont pas de mauvaise qualité, n'ont pas le même souffle épique que le long récit d'Arawn. C'est presque redondant de le dire puisqu'on parle ici d'un spin-off, mais ces récits courts paraissent simplement dispensables en comparaison. Et elles n'y apportent pas davantage d'intérêt que de faire durer le plaisir de rester dans cet univers épique avec ses frères qui s'entre-déchirent et dominent les hommes. Mais après tout, fallait-il leur en demander davantage ?
Mouais, pour un premier avis de l'année 2018, disons le tout de suite les gars les filles, on ne va pas taper dans l'exceptionnel. La série mère possédait des dessins de couverture et quelques planches intérieures qui d’emblée nous disaient vers quoi tendait l'ensemble. Dans mon avis de l'époque je trouvais que tout cela se trainait, s'éternisait dans des histoires un peu répétitives de coups tordus et de machinations improbables. Le fan service spécial ados en manque nous proposait quelques accortes jeunes femmes batifolant dans la neige, warf, warf!. Quelques bastons, décapitations venaient agrémenter le tout, mais au final rien de bien grandiose. Or donc un spin off, les chroniques. Était ce bien nécessaire? Personnellement j'en doute un peu ou alors uniquement pour les fans de la dite série mère. L'histoire à mon sens n'apporte pas grand chose de neuf. Arawn très fâché, omniscient, omnipotent devenus?... dieu vivant; en de longs flash backs nous narre ses exploits pour se débarrasser des ses frangins. Me pose une question tout de même, ou ces Dieux vivants trouvent ils les milliers de pékins qui forment leurs armées et qui en plus m'ont l'air content d'aller se foutre sur la tronche pour leurs patrons?. Ben parce que justement c'est des Dieux, idiot. OK, d'accord vu comme ça effectivement ça prend tout son sel, après deux tomes de ces Chroniques, l'aventure s'arrête la pour moi. Le dessin très informatisé, très sombre ne relève pas assez le niveau pour me donner l'envie. Et cette tour de je ne sais plus quel Dieux pompé en direct live de celle de Saroumane dans le film de Peter Jackson!
Après Arawn tout court, Ronan Le Breton décline cette première série pour nous proposer ses Chroniques. Si je n'ai pas lu cette première, les critiques que j'ai pu en lire laissent à penser que celle-ci semble tenir la route, tant graphiquement que dans le récit. Ici ma fois, rien de tout cela... Graphiquement, je ne peux pas comparer, mais Tomas Giorello que je découvre ici, ne m'a pas plus convaincu que cela. Son inspiration qui tient plus du comics façon Esad Ribic dans Loki n'en a pas pour autant les qualités et la colorisation de certaines planches n'arrange rien. Je n'ai pas réussi à trouver d'unité graphique dans ce tome ; on a l'impression que ça tire un peu dans tous les sens. Du côté de l'histoire en elle-même, bon, moi qui ai plongé pas mal de temps dans la mythologie celtique, rien de bien nouveau. Sea, Sex and Blood pourrait-on dire... Faut bien appâter le mâle, cœur de cible semble-il... Mais du coup, ça perd un peu en crédibilité. Et puis les femelles gaulées comme des déesses qui se trimbalent en string sous le joug du torride climat irlandais, on a tellement l'habitude maintenant que j'suis blazé... Bref, une lecture très dispensable pour le moment. Je lirai sans doute le prochain tome pour voir si on reste sur la même ligne, mais plus par curiosité que par optimisme. Un 1.5/5 arrondi à 2 pour voir comme on dit au poker
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