Percevan
Percevan est un beau et fort chevalier qui vit de grandes aventures en compagnie d'un ami gourmand et d'une bestiole jongleuse. ils croisent de belles dames, des mages, des seigneurs cupides et stupides... Aventures, humour, fantastique, Percevan est un grand classique.
Gomme ! Les Roux !
Il est beau, il est fort, il est intelligent... Accompagné de ses deux fidèles compagnons, souvent aveuglé par la beauté des demoiselles qu'il croise, il va affronter des mages et de fourbes seigneurs. Ses aventures ne trouvent pas toujours une fin heureuse...
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Date de parution | Septembre 1982 |
Statut histoire | Une histoire par tome (ou cycles de 2 ou 3 tomes) 17 tomes parus |
Les avis
Une série que mon cousin possédait et que je lui enviais, je la relisais chaque été (les 7ers tomes), puis j’ai fait perdurer ma lecture avec intérêt jusqu’au tome 10. J’ai encore bien en tête toute cette 1ère partie de série. Un 4* sans hésiter. Par contre sortie de l’adolescence, la suite ne m’a pas emballé, lue une fois et puis c’est tout. Je n’y retrouvais plus mon compte (l’âge sans doute) mais des histoires qui ne se renouvelaient pas assez à mon sens. 2* Le dessin est typé jeunesse mais je le trouve très bon, et il s’améliore bien avec le temps. Philippe Luguy possède son petit style, détaillé et lisible, très agréable. Niveau personnages, comme beaucoup de héros, Percevan est assez fade mais les seconds rôles sont réussis. Voilà, pas un incontournable mais une chouette série dans le genre Fantasy médiéval pour les grands enfants. 3+ A noter que j’ai ma préférence pour les albums uniques et non les cycles.
J’avais lu un album de Percevan dans ma jeunesse qui m’avait beaucoup plu. J’ai pu emprunter les 14 premiers tomes de la série et la lecture en a été vraiment agréable. Percevan est une saga destinée aux jeunes ados, plutôt bien foutue, qui m’a fait un peu penser, comme à d’autres posteurs, à Johan et Pirlouit, avec une atmosphère bien plus sombre. Les différentes aventures sont assez prenantes avec en point d’orgue deux excellents cycles très dark fantasy (La table d’émeraude et Les sept sceaux). Bien que Percevan soit une série médiévale fantastique relativement classique dans son traitement, les auteurs ont réussi à la distinguer grâce à des dessins soignés, de nombreux personnages sympas qui réapparaissent au fur et à mesure des albums et un univers foisonnant peuplés de créatures merveilleuses. Malheureusement certains éléments m’ont parfois un peu gênés : l’omniprésence du duo Polémic / Mortepierre plutôt lourd à la longue, l’humour très redondant et une apocalypse qui se pointe presque à chaque album. Malgré tout Percevan est une série vraiment divertissante, joliment illustrée et à l’univers développé.
Percevan est une série de Médiéval fantastique relativement bien fichue. Assez classique, mais à recommander pour des jeunes ados (même si certains albums peuvent contenter des lecteurs plus âgés). A la lecture du premier diptyque, on est dans un univers proche par certains côtés des Johan et Pirlouit de Peyo, avec un moyen-âge idéalisé, un duo de gentils embarqués dans des aventures contre des méchants félons. Comme pour Johan et Pirlouit, le héros, Percevan, intelligent et courageux, prêt à défendre veuves et orphelins, se trouve accompagné d’un comparse légèrement moins doué, Kervin (et qui ici ajoute une touche d’humour plus ou moins réussie). Le dessin de Luguy accentue aussi la ressemblance, avec des personnages rondouillards (du coup Percevan, dessiné dans un style plus réaliste, fait presque figure de bellâtre). Son trait va ensuite s’affermir, et s’écarter un chouia du style des débuts. Mais, pour revenir à ma comparaison avec « Johan et Pirlouit » (que je préfère nettement), « Percevan » a un arrière-plan plus noir, que ce soit pour les décors, les couleurs, ou les personnages (proches de la Dark Fantasy parfois). Davantage de fantastique donc. A emprunter en bibliothèque et, pourquoi pas, à acheter si vous craquez pour certains épisodes. C’est en tout cas une honnête série du genre, adaptée à un lectorat relativement jeune.
Hermétique, voilà le mot qui me caractérise à la lecture de cette bd. Et pourtant j'aurais voulu l'aimer : un scénariste de Lucky Luke et quand j'ai rencontré le dessinateur il était non seulement très sympathique mais ses planches originale son très jolies! Mon avis ne porte que sur le premier cycle (les 2 premiers tomes). Le dessin : je n'ai rien retrouvé de la profondeur des planches originales, peut-être parce qu'il s'agit des premiers tomes, mais les dessins sont.... je n'aime pas dire ça, mais ça parait kitsch et désuet, alors je ne dois pas être la cible, mais ce type de colorisation avec ce type de dessin ça vieillit très mal je trouve. Le scénario: .... je suis peut-être dans une phase où je commence à en avoir de l'heroic fantasy, mais il est tellement anecdotique : moi méchant voler un artefact au héros pour être maître du monde et moi héros vouloir récupérer le bijou. Ajoutez à cela un side kick tellement cliché et lourd! Une bd qui hélas sent un peu trop le gout de renfermé, il y a tellement mieux à lire dans les années 80 : Légendes des Contrées Oubliées ; La Quête de l'Oiseau du Temps ou encore les Chroniques de la lune noire...
Une épée au service de nobles causes, un faire-valoir rondouillard, gourmand et peureux, un petit animal malicieux, des sorciers aux pouvoirs maléfiques, des armées de zombies, des barons félons et de jolies princesses....tout ceci constitue le catalogue de cette agréable série créée en 1981 dans le mensuel Gomme des éditions Glénat, et à première vue, ça pourrait sentir le déja vu, oui peut-être, mais c'est intelligemment écrit par les scénaristes de Lucky Luke qui inventent des histoires à mi-chemin entre l'heroic fantasy et le médiéval, un Moyen Age pro-historique et idéalisé qui rappelle dans un style similaire Johan et Pirlouit. Le héros vaillant et opiniâtre se lance dans l'aventure, assisté d'un comparse comique, ce qui agrémente la série d'un humour encore peu utilisé à cette époque dans une bande de ce type; à cela s'ajoute un léger soupçon d'érotisme, juste ce qu'il faut pour attirer un jeune public d'ados, et le tout est servi par le graphisme semi-réaliste vivant, tout en rondeur et plein de fraîcheur de Luguy, agrémenté de belles couleurs, de décors et de détails minutieux. Le dessin qui paraît enfantin au début, s'améliore grandement au fil des épisodes. Une excellente bande de fantasy pour jeunes.
'Percevan' est typiquement le genre de série qui me divertit sans plus. Les histoires contiennent des bonnes idées et des personnages intéressants. Toutefois, à mes yeux, 'Percevan' n'est pas une bande dessinée indispensable. La faute aux scénarii qui manquent parfois de profondeur et qui sont quand même un peu répétitif car ils reposent souvent sur le même modèle : Percevan se promène afin de se rendre quelque part qui fera en sorte que l'intrigue est résolue et puis les fins donnent parfois l'impression d'arriver brusquement comme c'est le cas avec le dernier tome.
Etant un grand amateur de med-fan, j'ai lu ces albums avec grand intérêt.... Et avec un apriori dès les premières pages... Le style graphique se cherche un peu au début, mais s'améliore grandement au fil des albums. Les albums... les histoires sont de qualités diverses... Certains épisodes sont de bonne factures alors que d'autres nous laissent comme un goût d'inachevé. Sinon, cette série se laisse lire sans déplaisir. A découvrir, donc.
Voilà une série destinée principalement à la jeunesse bien agréable avec le même scénariste que l'excellent Cotton kid. On ne s'ennuie pas une seconde avec un scénario très bien construit même si cela reste classique dans le genre. Le dessin manque un peu d'éclat surtout au niveau de la colorisation. On a l'impression de lire le même graphisme qu'un vieux Lucky Luke. C'est un peu étrange pour une série médiévale fantastique. Cela ne m'a pas trop dérangé car encore une fois l'histoire réserve quelques surprises. On a droit à des évolutions de personnages qui font penser que rien n'est définitivement figé. Bref, on passe un bon moment de lecture même si on sait que Percevan ne rentrera probablement jamais dans le panthéon des incontournables.
Percevan est une série assez méconnue, il est vrai. Mais fait étrange, c’est quelqu’un qui ne lit pratiquement pas de bd qui me l’a faite découvrir, c’est d’ailleurs la seule série qu’il achète à chaque sortie. Preuve, s’il en faut, que les histoires de ce chevalier roux sont plaisantes et divertissantes. Evidemment, il faut prendre en compte le côté tout public et ado de ces histoires. Et malgré ça les histoires sont sombres et fascinantes dans la limite du lectorat visé. En tant qu’ado, c’était sans doute ma série préférée ; il est sûr que maintenant quand je relis un tome, ça me paraît plus gentillet, mais toujours agréable… Les dessins de Luguy ont, je pense, beaucoup participé au succès de la série. Ils sont fins, détaillés et malgré le genre tout public, l’artiste a quand même un style bien à lui. Si vous voulez juste en essayer un, prenez le tome 5 ou le tome 10. Ce sont des histoires uniques et ils se passent tous les deux au moyen-orient ce qui les rend originaux point de vue scénario et dessin.
J'achète Percevan au fur et à mesure de ses sorties, depuis ses débuts. Je peux dire que cette série ne m'a jamais déçu. Le graphisme tout en rondeur de style BD enfantine des premiers albums évolue d'un cran vers un dessin un peu plus fin dès "le pays d'Aslor" pour éclater, avec "El Jerada", dans une quasi perfection de ce style à mi-chemin entre l'humoristique et le semi-réaliste. Et cette belle qualité de dessin ne fera que progresser. Pour ne rien gacher, les couvertures sont quasiment toutes magnifiques et très attirantes. Je ne fais pas partie de ceux qui regrettent la lenteur de sa production. Au contraire, je préfère attendre quelques années et avoir un album de qualité avec une recherche perceptible d'originalité dans les postulats de départ des scénarios, (même si le développement de l'aventure reste de facture classique); plutôt qu'avoir une abondance d'albums dont la sortie est réglée comme une horloge mais qui ne donne plus que médiocrité, (voir les tuniques bleues ou les petits hommes). Les scénarios sont bons voir très bon dans l'ensemble, malgré quelques incohérences par-ci par-là. Percevan doit à plusieurs reprises lutter pour éviter une apocalypse mais c'est à chaque fois décliné de façon différente et avec recherche. Les personnages sont maintenant bien établis et ont trouvé leur place et le caractère qui leur convient. Je pense notamment à : -Kervin, qu'au début, je trouvais très agaçant en écervelé boulimique aux réactions irréfléchies et excessives. -à Guimly, animal improbable dur à "avaler", qui est heureusement discret. (un animal réel passerait bien mieux je pense). -Au couple Polémic/Mortepierre qui, lui aussi était trop excessif dans le registre Bêtise/méchanceté/servilité. Il est devenu légèrement plus nuancé et plus redoutable, tout en gagnant en force comique. A mes yeux donc, cette série est loin d'être sur le déclin, tant que les auteurs prendront le temps de rechercher qualité et créativité. Série à faire connaître.
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