Un printemps à Tchernobyl
Diagonale 2013 : prix du meilleur album. Après Voyage aux îles de la Désolation, Emmanuel Lepage se rend sur une autre terre de désolation, Tchernobyl et nous livre un documentaire en bande dessinée d’une grande humanité !
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26 avril 1986. À Tchernobyl, le coeur du réacteur de la centrale nucléaire commence à fondre. Un nuage chargé de radionucléides parcourt des milliers de kilomètres. Sans que personne ne le sache… et ne s’en protège. C’est la plus grande catastrophe nucléaire du XXe siècle. Qui fera des dizaines de milliers de victimes. À cette époque, Emmanuel Lepage a 19 ans. Il regarde et écoute, incrédule, les informations à la télévision. 22 ans plus tard, en avril 2008, il se rend à Tchernobyl pour rendre compte, par le texte et le dessin, de la vie des survivants et de leurs enfants sur des terres hautement contaminées. Quand il décide de partir là-bas, à la demande de l’association les Dessin’acteurs, Emmanuel a le sentiment de défier la mort. Quand il se retrouve dans le train qui le mène en Ukraine, où est située l’ancienne centrale, une question taraude son esprit : que suis-je venir faire ici ? Texte : Editeur
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Date de parution | 04 Octobre 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Voici une bande dessinée qui m’a beaucoup plu par son approche visuelle et narrative. Le travail graphique de Lepage est remarquable, avec des illustrations qui rendent les paysages de Tchernobyl à la fois fascinants et inquiétants. Les couleurs et les détails des dessins plongent immédiatement dans l’ambiance de cette zone sinistrée. Toutefois, j’ai trouvé le début un peu long. Les réflexions de l’auteur sur ses motivations et ses appréhensions avant de partir pour Tchernobyl prennent beaucoup de place. Cette introspection, bien que compréhensible, ralentit un peu le rythme du récit qui met du temps à s'installer. Une fois sur place, l’histoire prend une tournure plus captivante. Les rencontres avec les habitants de la zone d’exclusion sont particulièrement touchantes. Ces moments apportent une dimension humaine à la catastrophe, en montrant l’impact durable sur la vie des gens. Les témoignages des personnes rencontrées permettent de voir au-delà des ruines et des chiffres. Lepage réussit à juxtaposer les paysages dévastés avec la résilience et l’espoir des habitants. Les scènes où la nature reprend ses droits sur les bâtiments abandonnés sont à la fois poétiques et troublantes, symbolisant la persistance de la vie malgré tout. Et c'est là que j'apprécie la démarche narrative car il est parti avec des idées mais s'est laissé surprendre. Et au lieu d'un endroit de mort, c'est bien un endroit de vie qu'il y trouve, en témoignent les couleurs qui apparaissent au fil des pages avec le printemps. La conclusion de l’ouvrage est à la hauteur du récit, apportant une réflexion sur la mémoire et la résilience. “Un printemps à Tchernobyl” est une lecture intéressante qui, malgré un début un peu hésitant, se révèle riche en émotions et en enseignements. Malgré quelques longueurs initiales, l’œuvre de Lepage mérite d’être découverte pour sa profondeur et la beauté de ses illustrations.
Si j'ai préféré Voyage aux îles de la désolation par les thèmes abordés et l'ambiance marine, je confirme un intérêt réel pour Emmanuel Lepage. Et le mot qui résume cette BD reste le même: émerveillement. Il sait mener sa barque. Pour la deuxième fois, je retrouve la même trame qui me plaît chez cet auteur: il ne sait pas vraiment où il met les pieds, il s'est documenté du lieu mais comprend que le voyage bousculera ses idées reçues et son imagination... Et puis, dans ce récit encore, on ressent une vraie évolution du point de vue de l'auteur, à travers sa belle écriture autant qu'à travers ses superbes croquis. Vraiment superbes. Émotionnellement, les premières planches ont été difficiles à lire: des chiffres qui traduisent le désastre, des citations qui provoquent horreur et indignation... mais là encore ça évolue. Tout en expliquant les faits et l'histoire de cette tragédie, l'auteur cherche à nous faire voir le verre à moitié plein. Culotté me direz-vous. Oui peut-être, sauf que c'est vraiment enchaîné de manière intelligente pour comprendre son point de vue et, en ce qui me concerne, y adhérer. Lisez donc cette œuvre d'Emmanuel Lepage, éternel émerveillé dont les œuvres permettent d'alimenter l'espoir, sans jamais tomber dans la naïveté (bien au contraire !!) ---------------------- Note : je trouve l'approche d'Emmanuel Lepage équivalente à celle de Vincent Munier, photographe animalier connu et reconnu, surnommé "l'éternel émerveillé" dans un reportage disponible gratuitement sur Youtube : "l'extraordinaire photographe animalier Vincent Munier", de la chaîne Passe-moi les jumelles. Ce reportage m'avait scotché.
C’est le troisième album que je lis d’Emmanuel Lepage en quelques semaines. Après Ar-Men, l'Enfer des enfers et La Lune est blanche me voilà prêt à attaquer « un printemps à Tchernobyl ». Rien de bien drôle dans la célébration du 35ième anniversaire de cette catastrophe nucléaire majeure. En effet le 26 avril 1986 à Tchernobyl, un réacteur devient incontrôlable conduisant à son explosion et à la libération d’importante quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère provoquant une très large contamination de l’environnement ainsi que de nombreux décès et maladies survenus immédiatement ou à long terme du fait des irradiations ou contaminations. Vingt-deux ans plus tard, jour pour jour, ce n’est pas sans appréhension qu’Emmanuel Lepage se rend sur place pour témoigner des conséquences sanitaires, écologiques, économiques et politiques. Son témoignage est émouvant et déchirant. Vous ne pourrez qu’être bouleversés par la situation des « survivants » qui habitent malgré le spectre de la radioactivité à proximité immédiate de la zone interdite. Les décors ressemblent à un film d’horreur post apocalyptique d’une série B. C’est pourtant la réalité. Une ville abandonnée car trop contaminée. Glaçant. Beaucoup de sensibilité graphique dans son approche pour décrire ces paysages figés dans une zone irradiée et pour brosser ses nombreuses rencontres avec les locaux. Je crois que je deviens accro aux publications d’Emmanuel Lepage. C’est juste époustouflant encore une fois. Plus de 160 pages magnifiques. Quel talent. Un énormissime bravo pour ce témoignage poignant.
Très très étonnant comme documentaire, mais incontestablement réussi. Là encore, le dessin de Lepage est extraordinaire, avec une plongée direct dans son voyage et dans les paysages (je ne saurais dire exactement comment, mais il nous plonge très facilement dans les lieux qu'il traverse). D'autre part, le scénario est bien différent de ce à quoi je m'attendais. Rien que l'idée de voyager à Tchernobyl me laisse dans le doute sur ce qu'on peut en attendre. Et pourtant, c'est un récit débordant d'espoir qui en ressort. Le danger est là, mais au final, c'est quelque chose de vivant qui en ressort. A cet égard, j'ai adoré la façon dont il conclut son printemps à Tchernobyl. Un joli message d'espoir pour les gens comme moi qui auraient tendance à imaginer quelque chose d'apocalyptique et de mort. Cela dit, le récit ne s'arrête pas à la beauté du lieu et nous retranscrit aussi ce que fut cette catastrophe sans précédent dans l'histoire de l'humanité (mais malheureusement avec un avenir, enfin même plusieurs !). Et là encore, c'est passionnant de voir la vie de ceux qui étaient autour. Une BD bien différente de ce à quoi je m'attendais mais qui m'a donné envie de découvrir les autres oeuvres de Lepage. Et j'ai, semble-t-il, très bien fait. C'est prenant et beau, et en même temps on reste dans un documentaire de qualité. Faut-il en rajouter ? Je pense que non.
Du lourd, du très lourd même comme ces minuscules particules invisibles qui retombent sur le sol et dont nous savons qu'elles ne pénétrèrent jamais notre bel espace aérien français. A ce propos certain devraient être cloués au pilori de la connerie et de la suffisance pour avoir osé dire de telles insanités. Emmanuel Lepage fait dans cet ouvrage une œuvre documentaire d'une grande qualité en mettant en balance les différents avis et ressentis suite à cette catastrophe. Le point de vue des anti nucléaire, mais surtout celui des rares habitants qui survivent à proximité de la zone irradiée. Face à tant d'horreurs, le graphisme est lui en totale opposition et si l'on ne savait rien des évènements l'on pourrait se croire dans un région ni plus moche, ni plus belle qu'une autre, de friches industrielles au milieu des bois. Hormis le début de l'album qui retrace les évènements le reste est très bucolique jusqu'à l'arrivée dans cette ville devenue frontière ou les habitants, parmi eux d'anciens liquidateurs, survivent comme ils le peuvent en aller récupérer ce qui peut être négociable et leur permettre de vivre. A coup sur une histoire et un récit emprunt d'empathie pour les autres ou l'auteur sait se mettre en scène et pas toujours en position de héros. Comme dit ailleurs, montrer l'invisible n'est pas chose aisée et pourtant E. Lepage fait ici œuvre de prophète pour nous dire que la terre se remet toujours, c'est long, et si l'homme ne s'en mêle pas trop ma foi c'est tant mieux. A lire bien sur!!
Sur fond de ruines, de friches industrielles ou de villes fantômes, de populations plus ou moins abandonnées à leur sort, Emmanuel Lepage a su faire un album vraiment réussi ! Alors que les couleurs employées sont à dominante sombre, comme l’est la situation de cette région d’Europe touchée par une catastrophe aussi terrible que l’a été l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, les quelques planches où éclatent la couleur permettent à Lepage de rappeler que la vie ne rend pas les armes facilement. Et lui-même – que l’on suit dans ses questionnements, est le premier surpris, presque gêné, de voir et donc de représenter essentiellement des traces de vie – dans la végétation, mais aussi chez les gens qui l’accueillent, le visitent durant son séjour en Ukraine. C’est aussi que la mort est ici en partie invisible. Les probables dizaines de milliers de morts (les liquidateurs) ont disparu. Et les radiations qui continuent l’œuvre mortifère sont moins visibles qu’audibles (terrible tic tic des compteurs rappelant leur présence !). Si ce « Printemps à Tchernobyl » est un triste mais beau voyage, c’est aussi que le dessin est vraiment excellent ! Dans l’esquisse, les détails ou les vues d’ensemble, le talent d’Emmanuel Lepage porte l’album très haut ! En tout cas, malgré le côté vivifiant de certaines planches ou réflexions de l’auteur, il ne perd pas de vue que tout semble ici en sursis, précaire, presque irréel. Et il rappelle bien plusieurs fois que le sacrifice de milliers de personnes a été nécessaire pour que la mort sortie de la centrale ne frappe pas plus durement l’Europe entière (même si on ne peut s’empêcher de penser qu’elle la frappe tout de même suite aux retombées ayant suivi l’explosion : le « nuage radioactif » a évidemment survolé la France). Je me demande surtout ce qui se passerait en cas d’accident équivalent dans une démocratie, chez nous. Qui pour se sacrifier et colmater les brèches, comment imposer ce sacrifice sans user des moyens dont disposait l’URSS ? Je n’ai pas la réponse, et c’est justement pour cela que cet album, et les motivations d’Emmanuel Lepage et des associations à l’origine de ce travail prennent tout leur sens. Et ce qui s’est passé et se passe au Japon depuis l’explosion des réacteurs de Fukushima ne me rend pas plus enclin à la confiance en ce mode de production et en des « autorités » acceptant de placer la rentabilité d’une activité économique au niveau de la vie. Un album essentiel pour alimenter le débat. Mais aussi et surtout un très bel album tout court, sur une expérience pleine d’humanité, finalement. Qui montre à la fois la force et la fragilité des hommes.
Tchernobyl comme si vous y étiez, ... comme un prospectus de voyage ... C'est un peu ce que l'on peut dire après la lecture de ce bel ouvrage. On vit avec l'auteur et ses accompagnateurs chez les Ukrainiens qui bordent - et franchissent pour certains - cette zone interdite. Ces résidents locaux vivent simplement, pauvrement, avec pour certains quelques extra pour améliorer leur quotidien, glanés par ci et par là, en s'introduisant dans l'antre du territoire interdit, quitte à se faire, tant pis, irradier. L'auteur et ses accompagnateurs, eux, s'y rendent avec les protections d'usage et le matériel nécessaire de surveillance du niveau de radiation. On est choqué de voir dans le périmètre contaminé, tant de magnificences naturelles, tel un éden, autour d'une cité fantôme et d'une centrale en ruines. Ce tableau met par analogie en lumière, et de façon la plus actuelle qui soit, le récit de la genèse de l'ancien testament : ayant touché au fruit défendu, l’atome que l'homme trop opportuniste et imprudent maîtrise mal ou pas vraiment, nous humains sommes désormais chassé de ce paradis là revenu à la flore et la faune, sous peine d'être irradiés. Les Japonais doivent vivre cette même impression tout autour de leur centrale accidentée. La narration demande tout de même que l'on s'accroche au récit, ce qui m'empêche de mettre 5 étoiles. Mais voilà une BD utile, graphiquement belle et instructive en questionnements qu'elle génère inévitablement.
Wow ! Attention, bijou ! Avec "Un printemps à Tchernobyl", Emmanuel Lepage signe ici une des meilleures BD documentaire qu'il m'ait été donné de lire. Traitement graphique, sujet abordé, façon de le traiter, "omniréflexion" sur ce qu'il est en train de vivre et la retranscription qu'il doit en faire, les doutes qui jalonnent son aventure : tout ici concoure à la réalisation de cette œuvre intelligente, subtile et d'une grande force. Car, comme Emmanuel Lepage, Tchernobyl reste pour beaucoup d'entre nous, LA triste image d'Epinal de la catastrophe nucléaire. Fukushima est passé par là depuis, mais Tchernobyl, en tant que "premier" accident nucléaire civil ayant eu de graves conséquences, a marqué notre époque, tout en restant quelque chose d'assez flou, plus ou moins lointain, dont on ne percevait pas vraiment les réelles conséquences pour ce qui nous concerne, et encore moins pour les gens qui continuent à vivre aux abords de cette zone sinistrée. Et c'est là l'un des intérêts majeur de cette BD. En partant là-bas, Emmanuel Lepage, emmenait avec lui tout cette imagerie de la catastrophe nucléaire et tout un tas d'autres préjugés. La confrontation va être rude. Car, loin de s'épargner, il met à nu ses réflexions, ses doutes, ses peurs et tout ce qu'il ressent. C'est cette sincérité qui donne sa force à cet album. On le sent petit à petit se libérer du poids de ses contraintes et de ses questionnements, et retrouver l'équilibre nécessaire à la réussite de ce projet : sa main se libère aussi. Celle qui l'avait lâché juste avant son départ, allant jusqu'à compromettre sa participation à ce projet, "reprends vie" et permet à Emmanuel Lepage de nous le rendre de la plus merveilleuse des façons avec cet album. Très noir, gras et sombre au début, son graphisme s’enrichit de notes de couleur au fil de l'album, pour en arriver à ces sublimes planches toutes en couleur digne des Fauves du début du XXe, nées de son ressentit face aux lumières printanières qui illuminent la nature de ces lieux. Paradoxe suprême qu'il exprime très bien, car derrière cette beauté, le danger fait plus que persister... Attention de ne pas s'oublier... Vous l'aurez compris, c’est à mon sens un album d'une rare sincérité est tout simplement magistral. Car loin du catastrophisme qu'on aurait pu appréhender pour le traitement de ce genre de sujet, il réussit graphiquement et à travers les nombreuses interrogations qu'il soulève à faire passer émotions, les bonnes questions et les bouts de réponse qui en valent vraiment la peine. Tout simplement à lire.
Une lecture plaisante, mais contrairement à ce que j'aurais pu penser, la surprise a surtout été graphique, plutôt que scénaristique. Les dessins sont en effet surprenants, très variés dans leur style: noir et blanc au départ, pour dépeindre un univers triste et dévasté au premier abord, puis, des couleurs, souvent explosives, pour faire comprendre que, dans ce lieu empreint d'un mal invisible, la vie ne demande qu'à éclore. Les dessins en forêt sont magnifiques (cf la couverture), j'ai été aussi agréablement surpris par les couleurs parfois fantasques que pouvaient inspirer Tchernobyl à notre dessinateur, comme par exemple cette forêt d'arbres aux troncs bleus. Côté scénario, on a un récit authentique, l'aventure de deux dessinateurs qui vont se heurter à un lieu vivant, avec une nature omniprésente, qui reprend ses droits, des cadres bucoliques, et de jeunes enfants qui ne pensent qu'à jouer, comme il se doit à leur âge, à quelques centaines de mètres à peine d'une zone synonyme de mort, de maladie. En fait, si j'ai apprécié le récit, je pensais qu'il me surprendrait plus, et je n'en ai pas appris beaucoup plus que les reportages récents que j'avais pu voir sur Tchernobyl. Par ailleurs, cet ouvrage a également le mérite de m'avoir fait réfléchir sur le nucléaire. Bref, une lecture étonnante, pas par là où je l'attendais, mais qui ne me laissera pas un souvenir indélébile. (209)
Un printemps à Tchernobyl n'est pas qu'un one-shot sympathique comme une de ses petites lectures sur un sujet badin. C'est beaucoup plus que cela car il nous ouvre les yeux sur les dangers des centrales nucléaires. Il nous éclaire également sur ce qui s'est passé à Tchernobyl le 26 avril 1986 ainsi que le courage du peuple ukrainien entre la peur et la résignation. Jusqu'à encore récemment, je n'avais pas mesuré toutes les conséquences de cette catastrophe sans précédent. On nous avait dit que le nuage s'était arrêté à la frontière allemande. Je m'en souviens comme si c'était hier. On nous a honteusement menti. L'auteur Emmanuel Lepage nous délivre un documentaire tiré de sa propre expérience sur place lors d'un voyage en 2008. Il signe là une de ses oeuvres majeures. J'ai apprécié la sincérité de son propos notamment lorsqu'il décrit les paysages où la nature semble vouloir reprendre le dessus. On découvre même un Lepage assez poltron avec son masque au visage et la peur invisible de se chopper des maladies incurables dans la fameuse zone interdite. Bref, c'est un portrait sans complaisance de la situation. Les planches sont de toute beauté avec des techniques de dessin qui s'alternent harmonieusement. Les couleurs du carnage ont l'air si incandescente. On ressent de la beauté malgré le désastre écologique et le crépitement des becquerels. L'étrangeté des lieux doit résonner comme un avertissement aux futurs générations.
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