L'Hiver du dessinateur
Histoire de quelques dessinateurs qui ont voulu voler de leurs propres ailes sous l'ère franquiste.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Auteurs espagnols Barcelone Documentaires Espagne Profession : bédéiste
Barcelone, fin des années 1950. Briguera Éditorial est un éditeur bien-pensant, avec des auteurs interchangeables et corvéables à merci. Mais un quarteron de cinq d'entre eux en a marre de cette situation et décide de partir pour créer sa propre revue, Tio Vivo. Mais elle ne connaîtra pas beaucoup de numéros, puisque ses créateurs reviendront dans le giron de Bruguera au bout de deux ans.
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Date de parution | 12 Janvier 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je me suis laissée attraper par les dessins qui m'ont paru assez habiles, "y-a-quequechose", et je l'ai acheté, en me disant avec un bon dessin, on ne peut pas s’ennuyer... Eh bien si ! Ces malheureux dessinateurs ne font pas grand chose, même pas des blagues, ils sont toujours sur le point de se faire virer, ils se ressemblent tous : des sortes de messieurs en pardessus qui viennent travailler au bureau comme des employés de banque. Ce n'est pas du tout folichon, ça ne fait pas du tout rêver, et ça n'a pas vraiment non plus une portée revendicatrice, genre "changeons le système"... Bref c'est ennuyeux, de bout en bout.
Note : 2.5/5 Je suis toujours intéressé par les récits racontant l'histoire de la bande dessinée et de ses auteurs, et j'étais d'autant plus curieux de découvrir ce qu'il en était de la bande dessinée espagnole des années 50 que je ne connais quasiment pas du tout. La voir racontée par Paco Roca dont j'aime bien le graphisme et la narration me faisait qui plus est partir sur un bon apriori. Malheureusement, je me suis un peu ennuyé à la lecture de cet album. Quand on ne connait pas les auteurs de l'époque, on est rapidement perdu parmi les nombreux personnages réels mis en scène, d'autant plus quand le dessin aide parfois à la confusion avec quelques visages assez similaires. La narration abuse en outre de sauts chronologiques entre 1957, 1958 et 1959, qui n'ont vraiment pas aidé à s'y retrouver facilement. Mais surtout, c'est beaucoup de parlotte, sans rien de vraiment captivant. J'ai apprécié l'aperçu de l'Espagne des années 50 et du monde de l'édition de bande dessinée qu'il donne, mais ça n'en reste pas moins parfois un peu rébarbatif. J'espérais je ne sais quel événement un peu marquant pour donner davantage de saveur au récit mais rien ne vient si ce n'est l'échec de la création de la revue Tio Vivo qui est abordé dès les premières pages puis ensuite lentement développé. Donc dans l'ensemble, c'est une lecture instructive pour qui veut avoir un aperçu concret de la situation du monde de la BD espagnole entre 1957 et 1959, mais je doute que ça intéresse d'autres lecteurs que les vrais amateurs de l'histoire de la BD et de l'histoire de la culture populaire espagnole en général.
Je suis un féru d’histoire et j’ai aimé jusqu’à présent les œuvres de cet auteur espagnol. Pour autant, je dois bien avouer que celle-ci ne passe pas. L’ennui s’est glissé dès les premières pages pour en devenir par la suite totalement insupportable. Il manque tout simplement un scénario ou du moins un peu de piment qui nous ferait nous intéresser à ces cinq auteurs espagnols de bande dessinée voulant défier une maison d’édition estampillée d’état sous le régime dictatorial de Franco. Le format étant petit avec de petites cases, cela n’a pas aidé à la digestion. Ma note sera sans aucun doute assez sévère pour une telle œuvre mais elle traduit le fait que je n’ai pas vraiment aimé car je n’ai pas accroché. Vraiment désolé.
Paco Roca est un auteur espagnol de grand talent. Sa ligne claire est souvent efficace. C'est le cas ici, malgré le fait que ses personnages ses ressemblent beaucoup. Mais ce n'est pas forcément son style qui est en cause, mais plutôt la mode des années 1950-60 qui avait tendance à uniformiser les looks. C'est sur le scénario que le bât blesse. Ça manque complètement de peps, les actions s'enchaînent sans aucun dynamisme, on s'ennuie à mort. Autre défaut, le découpage de l'histoire, pas chronologique puisque plusieurs époques -dans un laps de temps de deux ans, avec un épilogue qui se déroule en 1979- sont mises à la suite, sans véritable cohérence narrative. On s'y perd vite. Et là où on aurait pu avoir des éléments intéressants, sur la censure franquiste sur la création, par exemple, ceux-ci sont à peine évoqués. Dispensable, même si quelques repères culturels sont disponibles en annexes.
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