La Ballade de Magdalena
1914, l'Europe s'embrase. À l'autre bout du monde sur une île du Pacifique, un groupe d'individus réunis par les ombres du passé se lance dans une quête terrifiante qui les mènera des tropiques jusqu'à un secret enfoui sur les rives de la Garonne.
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Asie du sud-est L'Océan indien Marine moderne Mer Rouge et Corne de l'Afrique
1914, l'Europe s'embrase. À l'autre bout du monde sur une île du Pacifique, un groupe d'individus réunis par les ombres du passé se lance dans une quête terrifiante qui les mènera des tropiques jusqu'à un secret enfoui sur les rives de la Garonne. Magdalena, jeune femme fragile écrasée par un frère dominateur, commence son voyage. Exotisme, sensualité et mystère sont au rendez-vous.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 07 Septembre 2012 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Ce diptyque se laisse lire agréablement, c’est sûr. Mais ces aventures exotiques n’ont ni la poésie des albums de Pratt, ni la puissance ou le souffle épique des grands romans de Conrad, et c’est bien dommage, car il y a avait matière à. Car l’aspect graphique est, lui, léché, très bon et très beau, avec certaines planches qui « tiennent toutes seules ». Même si certains visages (un peu comme ceux de Bilal) sont un peu raides et figés, l’ensemble du dessin est vraiment chouette, colorisation comprise. Pour ce qui est de l’histoire, malgré les regrets exprimés plus haut, elle n’est pas désagréable, et on suit plutôt plaisamment ces aventures maritimes, alors que la première guerre mondiale fait rage (un thème en partie traité sur d’autres océans dans L'Aigle des Mers). Avec un personnage, Lukian, aussi antipathique qu’intriguant, et qui vole presque la vedette à Magdalena (qui a toutefois conservé le titre de la série !). J’ai quand même trouvé un peu trop invraisemblable une partie de l’intrigue à partir du deuxième tiers du second tome, avec ces femmes devenues trop rapidement et totalement aventurières. Mais ça reste tout de même un diptyque sympathique, une honnête série d’aventure, avec une chute – en partie prévisible – qui éclaire d’une lumière noire toutes ces péripéties.
J'ai découvert récemment l'auteur et la série et j'ai beaucoup apprécié l'univers déployé par Christophe Dubois. Non ce n'est pas une énieme histoire sur une jeune fille qui voyage, c'est bien plus. Ce n'est pas un thriller mais le suspens est là, ce n'est pas de l'aventure mais elle est omniprésente, ce n'est pas un drame mais l'inéluctable s'avance souvent, le tout servi pas un dessin précis et ambitieux qui alterne efficacement les tons et les couleurs tout au long du récit. Le scénario est assez fin avec de nombreux rebondissements.
A la recherche du père en des lieux exotiques. Pour moi le premier atout de ce diptyque c'est le dépaysement et le cadre de l'action, à savoir les rivages de la Nouvelle Guinée, les îles de la Sonde et le golfe d'Aden ; en second lieu le fait que le milieu maritime et plus exactement les voiliers sont mis à l'honneur. Dessinés de main de maitre ils sont une invitation au voyage, à chaque case ou ils apparaissent. Si l'intrigue ne s’appesantit pas sur les détails du conflit mondial en cours, celui-ci est bien présent en arrière-fond et nous laisse penser que cette période fut propice et surtout en ces lieux à de multiples grenouillages où espions, aventuriers et escrocs de tout poils pouvaient s'en donner à cœur joie. Dans ce contexte une petite bourgeoise bordelaise s'en va à la recherche de son père ; curieux d'ailleurs de noter l'allant de la belle, jamais sortie de sa ville et qui se découvre plutôt à l'aise dans ce milieu. Mais ne chipotons pas et ne boudons pas notre plaisir, l'histoire se tient et elle donne envie de poursuivre la lecture. Certaines planches font vraiment rêver et compensent le fait que les personnages mériteraient sûrement d'être plus intéressants. Lukian aurait besoin de baffes, Léonie subit plus les évènements qu'autre chose et Magdalena est un peu chiante dans son incompréhensible mutisme. Quoiqu'il en soit la BD est divertissante, je ne conseillerais l'achat qu'après une lecture en bibliothèque.
La Ballade de Magdalena est une série d'aventure exotique plutôt belle et originale mais qui ne m'a qu'à moitié convaincu. J'apprécie l'originalité de son cadre et de ses personnages. D'un côté une jeune française qui arrive en Nouvelle-Guinée en 1914 sur la trace d'un père à qui elle doit absolument parler. De l'autre un détestable patron d'exploitation et marin allemand qui peut la renseigner et sa nièce au caractère très renfermé. Entre eux, la guerre qui vient de se déclencher et l'obligation de fuir en bateau. Le graphisme est intéressant et esthétique. Avec ces décors marins exotiques, ses vieilles voiles, ses protagonistes féminines, son encrage fin et sa colorisation à l'aquarelle, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au style de Bourgeon (Les Passagers du vent) que j'aime beaucoup. Mais le style de Christophe Dubois me plait moins et me parait plus raide, moins envoûtant. Certaines planches sont néanmoins de toute beauté. J'aime aussi ce type de récit d'aventure et d'exotisme dans un cadre réaliste et dépaysant. C'est une invitation au voyage et à la découverte de lieux tels que les mers d'Asie du Sud-Est, Singapour, Djibouti ou la Mer Rouge. J'apprécie en outre la rigueur avec laquelle sont représentés les bateaux et notamment les voiliers. L'auteur est visiblement un vrai amateur de voile (ou alors il s'est bien documenté) car il n'y a pas de faute dans les allures, les termes et l'agencement des voiles. D'un autre côté, certains passages resteront peut-être hermétiques aux néophytes. Quelle proportion de lecteurs comprendront ce que Magdalena va faire quand on lui demande de mettre la bosse de ris au bout de la bôme ? A côté de cela, je ne suis pas véritablement tombé sous le charme de ce récit. D'abord, je n'ai pas tellement apprécié les personnages. Le côté extrêmement détestable de Lukian me rebute et ne me donne pas tellement envie de lire une histoire le mettant en scène. D'autant que je ne me suis pas particulièrement attaché aux autres et notamment aux deux femmes, l'une étant trop lisse à mon goût, et l'autre agaçante par son mutisme et son côté rebelle. Les protagonistes ont également quelques réactions étranges auxquelles j'ai du mal à adhérer. Bon, d'abord, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse suivre, obéir et ne pas jeter à l'eau ou ne serait-ce qu'assommer Lukian. Ensuite, je n'ai pas compris pourquoi Léonie choisit de risquer sa vie et sa liberté pour libérer ce dernier au début du premier tome, comme s'il n'y avait pas bien d'autres moyens d'obtenir les informations qu'elle cherchait ? Et globalement, je ne me sens pas très proche des choix et façons de se comporter des protagonistes. Enfin il y a le côté décousu de l'intrigue. Le scénario est dense et varié mais son rythme irrégulier et ses changements de bord ont un peu peiné à m'emporter. On a parfois de l'aventure sous les tropiques, parfois des scènes de guerre, parfois une enquête à la poursuite du père, parfois des engueulades entre femmes, parfois une chasse aux esclavagistes, etc. Il y a un peu de tout et ça pourrait faire un agréable cocktail, mais l'ensemble se mêle parfois difficilement et on se demande un peu où on va en venir. Le charme n'a donc que moyennement agi en ce qui me concerne. Mais c'est quand même une courte série d'aventure de bonne qualité.
A la lecture de ce diptyque, je me suis vraiment fait la réflexion que Christophe Dubois avait avant tout cherché à se faire plaisir. Et je suis de nature à penser que c’est lorsque les auteurs se font plaisir qu’ils sont les plus à même de nous offrir des œuvres marquantes. Mais la ballade de Magdalena ne m’aura pas marqué. Si j’ai bien ressenti tout le plaisir que l’artiste qu’est Christophe Dubois a pris à dessiner ces planches, je dois bien avouer que son scénario m’est apparu trop prétextuel (ah ! Tiens, mon correcteur d’orthographe n’en veut pas, de ce mot) et surtout trop peu passionnant pour que je m’enthousiasme à mon tour. Pourtant, il y a de bonnes idées, comme la période abordée et les lieux géographiques visités. Pourtant l'air du grand large se fait sentir à plus d'un tour de page. L’intrigue qui sert de fil conducteur part elle aussi d’une bonne idée même si elle tombe un peu à plat dès le tiers du second tome atteint (la solution me semblant trop évidente). Les personnages ne sont pas inintéressants mais manquent de profondeur. Christophe Dubois leur garde une part de mystère trop importante à mes yeux et certains de leurs actes me paraissent alors peu cohérents. Restent de très belles pages. A ce sujet, j’ai quand même senti une baisse de motivation dans le second tome. La colorisation s’y fait moins nuancée, le résultat est moins lisse, des traits inutiles apparaissent. Cela reste du beau travail dans l’ensemble mais la finition est plus lâche. Comme si l'artiste était finalement pressé de rentrer à quai. En résumé, c’est souvent beau à regarder, c’est pas déplaisant à suivre… mais c’est loin d’être passionnant. Un peu léger pour que j’en conseille l’achat mais, si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à les louer.
2.5 Je ne sais pas trop quoi penser de ce premier tome. Le scénario ne m'a pas passionné, mais il n'est pas mauvais. Il se laisse lire et j'ai bien aimé certains passages. J'aime surtout les relations entre les différents personnages principaux que je trouve bien utilisés et qui me donnent un peu envie de lire la suite. Le seul problème, c'est que je trouve que le dessin gâche tout. Je ne parle pas des décors ou des couleurs, mais des visages des personnages. Il y a quelque chose qui m'agace avec leurs visages. Je trouve qu'ils font un peu amateur et surtout lorsque les personnages ont des émotions. Que c'est moche ! Il y a des scènes qui ont été gâchées pour moi parce que je trouvais, par exemple, que le visage n'allait pas avec ce que disait le personnage. Cela rendait le récit moins crédible à mes yeux.
L'introduction de cette aventure maritime est plutôt réussie. On a un bourgeois qui abandonne sa famille pour vivre des aventures exotiques en faisant le tour du monde. Ma première pensée est "mais quel peut-être l'homme qui fait cela à sa famille au nom de sa liberté individuelle". Cependant, comme on ne doit pas juger les gens, je m'abstiendrai par conséquent de dire ce que je pense. C'est le point de départ à une aventure qui nous entraîne dans les mers de Papouasie au commencement de la Première Guerre Mondiale. La série est financée par My Major Company qui se lance dans la bd après la chanson (le fameux chanteur Grégoire). L'auteur avait déjà fait ses premières armes en tant que dessinateur avec la série Le Cycle d'Ostruce qui m'avait marqué par son originalité. J'avais apprécié le dessin ce qui est encore le cas dans un registre plus réaliste avec des décors maritimes somptueux. Par ailleurs, il ne se débrouille pas trop mal en sa qualité nouvelle de scénariste. En effet, j'ai bien aimé certains personnages dont celui de l'abominable Lukian Bruckner. On remarquera que le titre de la série porte le nom de sa nièce qui pourtant apparaît comme assez effacée. On ne s'ennuiera pas une seconde car l'action semble omniprésente. Bref, cette ballade risque de durer un peu plus longtemps que prévu. On suivra cela avec intérêt.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site