Sortilèges
À la mort de son père, Blanche devient la reine d'Entremonde alors qu'une guerre est imminente. Sa mère et son frère cherchent à la tuer et un amoureux éconduit fait appel aux démons pour se venger. Mais le prince du monde d'En Bas, Maldoror, est surtout très séduisant...
Auteurs espagnols D'un monde à l'autre Jean Dufaux
À la mort de son père, Blanche devient la reine d'Entremonde alors qu'une guerre est imminente. Sa mère et son frère cherchent à la tuer et un amoureux éconduit fait appel aux démons pour se venger. Mais le prince du monde d'En Bas, Maldoror, est surtout très séduisant...
Scénario | |
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Genre
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Type
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Date de parution | 05 Octobre 2012 |
Statut histoire | Série terminée (cycles de 2 tomes) 4 tomes parus |
Les avis
J'ai emprunté cette saga en bibliothèque à l'aveugle, uniquement en feuilletant vite fait. A l'aveugle, c'est le cas de le dire puisque ce n'est qu'en revenant chez moi que j'ai découvert que c'était Jean Dufaux qui scénarisait ! Excellente surprise, et j'ai eu à ce moment la garantie d'avoir un scénario construit et intéressant. De fait, j'aime énormément la reprise que fait Dufaux de la grammaire habituelle des contes de fée mais pour en faire quelque chose d'assez original. On n'a pas l'impression d'avoir déjà lu 50 fois cette histoire ailleurs, et l'auteur sait nous emmener sur des chemins relativement inattendus. Comme, en plus, il crée une mythologie tout à fait fascinante avec ce royaume d'Entremonde qui côtoie un "monde du bas" assez impressionnant (l'enfer, en gros), j'ai été complètement envoûté. Seul point de détail qui me chagrine : pourquoi avoir appelé ce royaume "entremonde" ? C'est un monde entre le monde d'en bas et quoi ? Du coup, ça fait bizarre quand surgissent les morts-vivants dont on nous dit qu'il se situe entre Entremonde et le monde d'en bas... Mais bon, c'est du détail. Aidé par le dessin de Munuera, vraiment élégant et gracieux, Dufaux réussit à insuffler dans les pages de ces quatre albums un souffle épique et romanesque très puissant. En tous cas, dans les trois premiers albums, c'est certain. Quant au quatrième, il est réussi, mais il a une matière narrative si faible par rapport aux trois précédents que cela le distingue un peu des autres. Sans parler du fait que le troisième tome s'achevait déjà sur un happy end quasiment sans cliffhanger qu'un lecteur n'aimant pas les fins sombres pourrait s'y arrêter sans mal. Pour ma part, j'ai apprécié le fait que la fin ne soit finalement pas si heureuse, même si on a un peu l'impression qu'il a été ajouté juste pour briser la règle du happy end. Son existence peut donc paraître assez artificielle, mais il permet d'opérer quelques retournements intéressants dans la trajectoire de certains personnages. En tous cas, au bilan, c'est une vraiment une belle saga que nous a concocté Dufaux. J'aime beaucoup l'univers créé, et les images de Munuera me font vraiment rêver. Le premier cycle est un vrai sans-fautes, et le deuxième cycle ne manque pas d'intérêt, malgré quelques légères scories (un humour qui brise un peu trop l'atmosphère, par exemple). Pour ceux qui aiment les ambiances de contes et qui ne disent pas non à un peu de noirceur, c'est une saga parfaite !
Je ne l’ai lu que tout récemment mais une série qui m’aura surpris positivement. Il faut dire que je partais avec pas mal d’apriori, j’aime bien les auteurs mais à petites doses. Et bin en fait là, ils livrent du super boulot. Munuera use de son trait habituel, ses visages sont fins et expressifs, les couleurs installent de chouettes ambiances. Je trouve son style parfait pour le registre contes moyenâgeux. Il m’a ici bien plus emporté que dans d’autres de ses œuvres. Quant au scénario de Dufaux, je n’ai aucun gros reproches pour une fois. Une histoire agréable à suivre et qui se tient, je ne retrouve pas les tics habituels de l’auteur … mieux je n’ai pas ressenti d’allonges artificielles avec ce 2nd cycle. Une série recommandable et qui mérite le coup d’œil, pas franchement bien mais vraiment pas mal.
Un conte noir de Dufaux et Munuera sympathique quoique je trouve que cela aurait pu être mieux. Si je n'ai rien à dire contre le beau dessin de Munuera (son style est parfait pour ce genre d'histoires), ce n'est pas le cas du scénario de Dufaux. Son conte est intéressant et il y a des bonnes idées, mais c'est gâché par des longueurs qui semblent interminables. Cette série aurait très bien pu faire 2 tomes à mon avis. Un des problèmes avec Dufaux c'est qu'il étire trop ses histoires et je ne pense pas que cela soit une coïncidence que la série de lui que je préfère le plus est "Monsieur Noir'" qui ne dure que 2 tomes. Heureusement, le quatrième et dernier tome finit très bien et c'est dommage que toute la série ne soit pas de cette qualité. Comme il y a marqué le mot fin et qu'il n'y a pas de tome 5 annoncé sur la quatrième de couverture j'espère que cela veut dire que la série est vraiment finie et que les auteurs ne vont pas faire de suites inutiles.
Pas mal mais franchement rien de bien transcendant dans cette histoire dont tous les ingrédients ont été maintes fois utilisés ailleurs. Je ne veux pas faire mon empêcheur de tourner en rond devant le concert de louanges que l'on trouve par ici, mais bon rien de bien nouveau sous le soleil. Jean Dufaux peut être un grand raconteur d'histoires, mais j'ai l'impression qu'ici il produit le minimum syndical. Le dessin renforce l'aspect gentil de la chose. En effet j'ai eu tant par l'histoire que le graphisme la furieuse impression de me trouver chez Disney, sauf pour quelques scènes torrides entre le prince et la...princesse. Enthousiasme moyen donc, je verrais le deuxième cycle en bibliothèque.
Lorsque Jean Dufaux s'attaque à un genre, c'est toujours notable. Ici ce sont les contes de fées classiques qui sont revisités par ses soins, et sa patte est clairement visible dans un storytelling très original, qui détourne plus ou moins les codes pour nous livrer une histoire assez originale. Il lance tout un tas de pistes narratives, les laissant aussitôt de côté (le monde d'en bas qui bascule et rebascule...), se donnant des billes pour le second cycle, qui devrait être le dernier. Ce premier cycle est assez prenant, le scénariste jouant aussi un peu sur l'humour gros nez (Horibili me semble tout droit sorti d'un Astérix) pour étirer son récit. A la fin du premier cycle on a du mal à voir où l'auteur veut vraiment en venir, mais cela a le mérite d'être suffisamment intéressant pour donner envie de lire la suite. Côté graphique, Dufaux donne à JL Munuera la possibilité de s'affirmer dans un style et des ambiances plus réalistes que dans ses premières productions, et comme partout, c'est du bonheur, même si je trouve sa mise en couleurs un peu trop sombre par moments. Bref, à suivre, en espérant que les cycles ne vont pas se multiplier...
Miam, encore une série dessinée par José Luis Munuera ! Je lorgnais déjà depuis un petit moment sur celle-ci et je dis franchement que je n'ai pas été déçu par ce conte , enfin par le premier cycle du moins. D'ailleurs il me tarde de lire le second cycle , même si je trouve que la fin du premier aurait pu être différente. On pourrait croire que ce cycle n'est pas fini . Je pense que le découpage en deux cycles( si les auteurs s'arrêtent à deux) n'était pas indispensable. Mais si on laisse de côté ce détail, on passe un très bon moment avec cette sympathique série . Le scénario de Dufaux est très intéressant , car on se retrouve dans une histoire qui se rapproche de plusieurs contes mondialement connus dont je ne citerai pas les titres . Pour résumer cette série narre l'histoire d'une jeune princesse vouée à diriger un royaume et qui se retrouve écartée du pouvoir . Mais bien sûr elle fera tout pour revenir sur le trône, quitte à s'allier avec des personnages dangereux mais très puissants. Mais je pense que le scénariste a eu une très bonne idée en mêlant au conte des thèmes qui se retrouvent souvent dans des récits se déroulant au Moyen-Age comme les complots entre membres d'une même famille royale, la trahison , la jalousie , l'usurpation du pouvoir, les alliances avec les ennemis et j'en passe . Je pense que l'auteur a du lire et s'inspirer de la série de romans Les Rois maudits ou d'autres récits historiques s'en rapprochant. Ce mélange entre la fiction et la réalité historique possible est plutôt bien réussi car on est happé par ce récit au point de ne pas vouloir cesser notre lecture. Mais si il y a bien un point fort à cette série c'est bien le dessin. José Luis Munuera est toujours aussi inspiré et il nous livre des dessins d'une très grande qualité . Je dirai juste , mon dieu que c'est beau. Alors vivement la suite.
C’est plutôt sympa, cette série qui revisite l’univers des contes moyenâgeux. Dufaux équilibre joliment son récit entre drame et humour, entre noirceur et légèreté. D’habitude, je ne suis pas spécialement fan de ce scénariste mais là, franchement, j’ai bien accroché. Bonne idée également que celle de réexploiter l’opposition entre le bien et le mal avec un couple vedette qui bascule progressivement dans « l’autre camps » par amour. Cela permet de sortir ces personnages du manichéisme habituellement présent dans ce genre de récit. Ceci dit, tout cela reste très classique… mais c’est le genre qui veut ça. Le dessin est lui aussi agréable à regarder. Contrairement à beaucoup, je ne suis pas subjugué. Non, mais je suis tout de même séduit. C’est simple et efficace, expressif au besoin mais quand même très simpliste au niveau des décors et pas toujours très lisible dans les passages les plus sombres. Disons que je classe ce dessinateur dans la bonne moyenne mais que j’ai le sentiment qu’il pourrait mieux faire en s’impliquant d’avantage dans la finition de ses planches. Par contre, un truc qui me fait râler sec, c’est que cette prétendue « histoire en deux tomes » n’en est pas une. Et que l’on arrête de me faire rire avec un soi-disant cycle clôturé. La vérité est qu’après deux tomes, on doit se situer au milieu d’un premier cycle. Perso, j’m’en fous ; j’ai pas acheté les albums, préférant prudemment les emprunter à la bibliothèque. Et, sincèrement, j’ai vraiment le sentiment d’avoir bien fait. Mais, messieurs les auteurs, messieurs les éditeurs : quand vous annoncez une histoire en deux tomes, veillez à ce que ce soit le cas. Dans le cas présent, vous vous discréditez à mes yeux. Je n’ai aucune envie d’investir dans une œuvre qui va peut-être s’étirer infiniment ou qui ne connaitra jamais de dénouement. Le voyage est certes plaisant mais les meilleures histoires ont une fin. Et je lirai celle-ci via ma bibliothèque et non en achetant ces albums.
Pop Pop, Garcimore ! La magie est de retour ! Mais ici point de tour à 2 balles ou d'illusion foireuse, "Sortilèges" nous propose une version par la bande et très personnelle du conte de Blanche Neige. Le duo Munuera/Dufaux fonctionne ici parfaitement, et je suis tombé sous le charme efficace de ce puissant "Sortilèges". Car loin de se contenter de revisiter ce conte remâché à toutes les sauces, Dufaux que je trouve dans l'ensemble assez inégal dans son prolifique travail, a su ici trouver les ingrédients justes et parfaitement dosés pour parfaire ce petit philtre d'amour qu'il a subrepticement glissé au fil des pages. Cette version sombre et discrète de Blanche Neige joue sur un subtil équilibre entre le filigrane des références et le dessin magnifique de Munuera. La colorisation très réussie de Sedyas apporte la touche finale à cette décoction qui, vous l'aurez compris, m'a complètement envouté. Alors, espérons que la suite et fin de cette série soit tout aussi bonne et efficace, et que le fantôme de Garcimore ne vienne pas gâcher un si bon premier tome.
Ce premier tome est de bon augure, une histoire assez ténébreuse qui immanquablement fait penser à la belle au bois dormant mais le monde de Dufaux se démarque du célèbre conte par son ambiance bien plus noire. Pour l’instant cette histoire originale est bien menée, un récit clair qui progresse sur plusieurs fronts . La galerie de personnages est excellente, beaucoup de personnages à caractères forts , des faciès inquiétants tel l’énigmatique Miranda dont les principaux sujets sont de bien laides arachnides. Un dessin haut de gamme, paysages et décors sont très fins et soigneusement travaillés, mais c’est le dessin des acteurs qui est le plus admirable.
Cette série revisite le conte de manière tout à fait sympathique. Ça commence à la manière d’un Walt Disney, quelque part entre blanche neige et la belle au bois dormant. Mais très vite l’histoire va prendre une direction différente. L’univers y est plus adulte, plus sombre. En effet, la jeune et jolie princesse qui se retrouve à la tête du royaume, suite au décès de son père, va l’apprendre à ses dépens. Entre complots, jalousie, et ensorcellement sa route est semée d’embuches ! Du beau prince, à la méchante sorcière, la galerie de personnages est complète. On a pas mal d’ingrédients du conte de fées qui sont détournés et réutilisés de manière intéressante. Le résultat fonctionne très bien, l’intrigue est plutôt plaisante à suivre. Suffisamment en tout cas pour avoir envie de connaitre le dénouement de ce diptyque. Le dessin est lui aussi très réussi, mais c’est plutôt une habitude avec Munuera. Son trait colle tout à fait avec cette ambiance : un peu de moyen âge, un peu de fantastique et un peu de princesse. Et puis une BD avec une sorcière qui s’appelle Miranda, ça vaut forcément un coup d’œil :)
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