Le Courseur et autres histoires drôles
Le Courseur…….4 histoires dont 2 ont été publiées dans la Revue « Spatial » ( Machine et Ophélie) vous ouvrent les portes du rêve, de l’imaginaire, de la dérision, du délire…..tout cela servit par un dessin surprenant, très précis, une foule de détails et des couleurs magnifiques.
Absurde Les petits éditeurs indépendants
1- La Machine : Des couleurs superbes pour une histoire délirante …..une machine, un vieux gardien et 2 jeunes …..entre l’absurde et le rêve digne des films de Terry Gilliam. 2 Ophélie : Le voyage érotique d’une jeune fille……..rien à dire……juste être voyeur et se laisser porter….et rêver….. 3 Le courseur : Hallucinant tout en bleu ……..un courseur (et non un coureur) qui court ….court après la performance et qui se désagrège au fur et à mesure de sa course. Un vrai bonheur tant du point de vue graphique que narratif. L’absurdité à l’état pur. 4 – Qu’est Dieu ? la réponse : on sait pas ….la preuve
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 1982 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
20/07/2002
| Clémentine
Modifier
Les avis
Bon, ben je me retrouve à essayer de noter, de donner un avis clair et précis sur ce qui ressemble quand même pas mal à un ovni. D’abord parce qu’on ne le voit pas si souvent ! Il m’a fallu pas mal de temps, de recherches – inutiles – et finalement de pot, pour dégotter cet album, d’occase, et dans un super état en plus ! Ovni surtout pour son contenu. Quel auteur barré ! Mais quel auteur intrigant, intéressant et déroutant. D’ailleurs, autant vous dire que mon conseil d’achat s’agrémente d’un conseil de feuilletage avant d’acheter. Ce n’est clairement pas main stream, et il faut être accessible à un univers qui ne se laisse pas apprivoiser, voire concevoir facilement. Le seul point commun des quatre histoires – trois relativement courtes, « Le courseur » étant nettement la plus développée –, c’est une certaine poésie, plus ou moins noire, une forme de surréalisme, une rêverie plus ou moins éveillée, qui irrigue des scénarii par ailleurs parfois hermétiques (c’est surtout le cas du « Courseur », qui ne m’a pas encore livré tous ses secrets). Le dessin est lui aussi très personnel et original. En tout cas il m’a bien plu. Avec un très beau travail sur la géométrie pour le « Courseur », l’impression parfois d’avoir accès à des esquisses d’architecte. De plus, j’aime beaucoup aussi la colorisation – différente d’une histoire à l’autre –, généralement discrète (même si plus « voyante » dans « Machine » [superbes dégradés de rouille] et dans « Ophélie » [peut-être l’histoire qui m’a le moins accroché, malgré sa calme poésie]). Voilà en tout cas un album qui sort de l’ordinaire, qui nous sort de l’ordinaire ! Note réelle 3,5/5.
Une autre œuvre assez rare de Vincent Hardy (elles sont pratiquement toutes rares de toute façon) que j'ai trouvée d'occasion dans son superbe grand format souple d'origine (éditions du miroir). Par contre les feuilles se délitant un peu au fur et à mesure (4 euros), ça c'est moins cool, je crois qu'il me manque une histoire. Il n’empêche que ce qui reste est tout à fait fameux. Toujours ce style complètement foutraque et hyper carré en même temps. Indéfinissable, géométrique, absurde, ultra précis, comique... Un style franco-belge futuriste très en avance sur son temps. Imaginez des décors urbains assez froids (bichromie de bleu) et spacieux (le grand format aère beaucoup les pages), une certaine ambiance à la Julius Corentin Aquefaque et des personnages assez simples (comparé au style assez fouillé des décors) plus proches du gang Mazda (ça c'est pour l'histoire du courseur qui donne son nom à l'album). En gros un "courseur" court à toute allure à travers les rues labyrinthiques d'une ville désertée par endroits (et par d'autres non). Je ne reviendrais par sur les textes : c'est du Vincent Hardy, ça peut être lourdingue ou paraître faussement absurde (des mots inventés). Les autres histoires n'ont strictement rien à voir, la 2ème: " Qu'est ce qu'est Dieu " enfin si un peu, par son caractère absurde. Celle-ci m'a moins marqué en dehors de jolis dessins de balustres étrangement belles par rapport à leur importance quasi nulle dans le récit. Avec la 3ème histoire "Ophélie" nous changeons radicalement de style, de couleur et d'univers. Il s'agit d'une femme nue qui erre dans la jungle puis s'envole à travers le ciel. C'est un simple exercice de style (très réussi) qui démontre toute la palette de talents différents de Vincent Hardy. La couleur est magnifique. Il y a sûrement une autre histoire mais elle n'est plus là. Donc un recueil de très grande qualité (surtout le courseur) à acheter les yeux fermés. 3.5
Je ne conseille pas l'achat puisque j'écume le web pour les offrir à mes proches, une manière de tisser une relation avec eux avec un même objet, une même pensée. Vincent Hardy fait parti de mon trois, c'est du lourd, du barré, du dément, de l'invraisemblable, du délirant, de l'imaginaire ! Faut savoir se laisser porter par les dessins et la créativité sans limite de Vincent. J'aurais tellement aimé qu'il sorte d'autres BD.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site