Bonne Fête Maman !
"Aux femmes qu'on tue et à celles qui nous tuent..."
Serial killers
« Il » est thanatopracteur. Mais ce n’est pas pour ça qu’il tue des gens. Des femmes, plus précisément douze en trois ans. Non, s’il tue ces femmes, c’est pour sa mère, pour Noël, pour son anniversaire, pour la fête des mères. Jusqu’au jour où « elle » arrive à l’hôpital. « Elle » n’est pas morte, mais il s’en est fallu de peu. Overdose. « Il » l’attendait, « elle », l’ange, et « elle » est là, près de lui. « Il » va s’occuper d’ « elle », peut-être jusqu’à adopter une vie normale, sans meurtre. Peut-être… Texte : Les Enfants Rouges
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Date de parution | Octobre 1998 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’avais déjà beaucoup aimé Qu'elle crève, la charogne ! de Dieter et Moynot, et j’ai retrouvé les mêmes qualités dans « Bonne Fête Maman ! », les mêmes ingrédients : un protagoniste encore plus taré, une narration en voix off qui nous fait partager ses pensées morbides, une intrigue noire bien construite et rondement menée, et un dénouement satisfaisant. J’ai beaucoup aimé le dessin de Moynot, le trait précis, le style qui rappelle un peu Tardi, les touches de couleurs rajoutées à l’occasion de la réédition chez Les Enfants Rouges. Un polar classique mais efficace, et un excellent moment de lecture en ce qui me concerne.
Il y a ici un peu de Tardi dans le dessin, mais aussi dans les décors de banlieue. Mais pour le reste, on s’en éloigne pas mal. Le personnage principal est énigmatique. Tueur en série, psychopathe, gardant une relation ambigüe avec sa vieille mère. C'est un asocial qui tue on ne sait trop pourquoi, par pulsion. Qui ne sait pas trop comment « arrêter ». Jusqu’à sa rencontre avec une paumée, qui lui offre une surprenante et cruelle possibilité de rédemption. L’histoire, même si elle baigne dans un glauque assumé et une noirceur, malgré son rythme très lent, se laisse lire facilement. Le lecteur a du mal à se positionner par rapport à ce tueur froid et sans réelle empathie. C’est finalement sa mort qui lui donne un peu d’humanité. A découvrir à l'occasion.
Un récit que j'avais lu au milieu des années 90 dans l’éphémère mensuel en noir et blanc " Gotham", avec d'autres récits aussi variés que Tank girl ou des titres de Gabrion, Abuli ... Cette bd m'avait assez plu. Nous suivions un mec seul et triste qui, chose étrange par rapport à son aspect de mec gentil, tuait des femmes. Cela m'avait surpris car on avait beaucoup d'empathie pour ce héros, il avait l'air super sympa. Le dessin en noir et blanc charbonneux collait merveilleusement bien à cette bd vraiment cafardeuse mais solide, avec un bon suspense.
Après une bonne première moitié, le récit perd de son intérêt. Le scénario accumule alors les raccourcis pour boucler au plus vite cette histoire. Pourtant il y avait matière avec les 2 personnages principaux, un tueur et une droguée souhaitant retrouver son fils de 2 ans. Au final, on se récupère la mère qui fait tâche et déséquilibre le récit. Il aurait certainement fallu le double de pages pour développer correctement cette histoire. L'ensemble est quand même lisible. Le dessin noir et blanc à la Tardi est très agréable. Il y a de l'idée, une bonne mise en forme mais pas l'espace nécessaire pour fournir une excellente copie.
L'idée n'est malheureusement pas nouvelle. J'ai eu l'impression de lire un ersatz du tueur mais en moins bien. La lecture a été pourtant très agréable avec de bonnes trouvailles par endroit mais la conclusion de cette histoire m'a laissé totalement perplexe me gâchant presque l'avis jusque là plutôt positif que je m'étais fais de cette bd au ton délibérément sadique. Finalement, je ne retiens que le fait que notre tueur est dérangé à cause d'une mère dominatrice... Trop simple pour moi d'où une note moyenne à 2.5/5. A vous de jugez !
Sombre et belle histoire que celle de ce tueur en série, à la fois implacable et fragile, humain et insensible. La narration sous forme de fausse autobiographie permet aux auteurs de donner à leur héros un fond d’humanité bien nécessaire pour accepter ce personnage. C’est, je trouve, très réussi. Le rythme est lent mais il convient bien à ce récit introspectif. Le dessin de Moynot est parfait pour ce type de roman noir. Je regrette cependant qu’une planche n’a pas bénéficié du même soin que le reste de la production. Un bon album au final, qui se lit cependant relativement vite et qui ne se finit sans doute pas à la date adéquate. Pas mal, quoi.
Note approximative : 2.5/5 J'ai un sentiment d'histoire trop légère avec cette BD, d'une longue introduction qui ne mène pas à grand chose. Le dessin est plutôt bon, même si j'aime moyennement les ombrages. L'histoire est celle d'un tueur en série, traumatisé par sa mère indigne, qui tombe amoureux d'une junkie. Leur vie à deux est relativement touchante, notamment de voir comment l'un et l'autre s'en sortent plus ou moins grâce à cela. Effectivement, en suivant leurs pensées à tous deux, on finit par trouver assez attachants ces deux êtres qui, autrement, auraient pu être détestables. Sincèrement, j'aurais bien aimé voir où cela aurait pu mener le récit. Mais l'auteur a choisi de couper court à tout développement par une conclusion assez noire et un peu abrupte, et je trouve ça dommage car me donne une impression d'inachevé.
L’idée de départ est plutôt accrocheuse, raconter la vie d’un tueur de manière autobiographique; mais j’ai tout de même l’impression qu’il manque un quelque chose. Par certains moments la psychologie est simpliste, ça manque en général de profondeur. Sinon l’ambiance est plutôt réussie, le noir et blanc rend bien, même si les personnages de Moynot ont parfois un physique bizarre, raté presque et que certaines cases sont pas terrible. Un one-shot qui a de l’ambition, dommage que la formule n’ait pas marché.
Un one shot sympa, même si rien n'est grandiose. Le tueur est un tueur torturé mais pas assez déglingué dans sa tête, c'est presque dommage... Du coup, même si tout est plutôt carré, sans accrocs, ça frise parfois la facilité. Heureusement que Moynot travaille bien ses ambiance pour rendre une atmosphère plus oppressante qu'il n'y paraît.
Très bon petit album que voilà. Un portrait très noir d'un tueur psychopathe sans aucun état d'âme. C'est bien prenant, peut-être pas aussi abouti psychologiquement que "le tueur" quoique... L'album est découpé en plusieurs chapitres, le dessin en noir et blanc est réussi et bien dans le ton funèbre de l'ensemble.
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