Niourk
L'un des romans cultes de Stefan Wul adapté par Vatine
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Sur une Terre post-apocalyptique où l'Humanité a régressé au stade primitif après une catastrophe nucléaire ayant asséché les océans et donné naissance à des chimères mutantes, quelques tribus survivent à l'état sauvage. Parmi elles, la horde de Thoz, où vit l'enfant noir, rejeté par les siens. Lorsque le vieux sorcier de la tribu le condamne à mort, l'enfant noir se met en marche pour Niourk, la ville des dieux, où ne subsistent que ruines et étranges mécanismes, vestiges de la civilisation du XXe siècle.
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Date de parution | 11 Octobre 2012 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Le scénario est juste incroyable ! Les dessins magnifiques d'Olivier Vatine m'ont frappé par leur maîtrise de l'art de la bande dessinée et les détails. Un chef-d'œuvre !
J’ai apprécié l’univers du livre avec ses créatures parfois horribles et ce monde dévasté dans lequel l’homme survit difficilement, n’étant plus le maître absolu de la terre. Il s’agit là du seul point positif pour ce livre car le reste n’est pas terrible : Premièrement, l’enfant noir. Pourquoi est-il le seul membre noir de sa tribu alors qu’il n’y a pas d’autre présence humaine dans la région (il y avait déjà des quotas dans le genre à l’époque) ? Cet enfant manque plusieurs fois de mourir, et de peu. Le gamin survit à : Une attaque de jaguar Une attaque d’ours Une attaque d’une créature horrible L’empoisonnement (il est le seul à survivre alors que certaines personnes en ont mangé en même temps que lui, juste parce qu’il est allé dans une pièce qui le soignait automatiquement sans qu’il ne le sache) Et d’autres choses encore Les autres personnages n’ont aucune personnalité et sont caricaturaux, quant à la fin, elle part dans tous les sens. En bref, un livre fade et sans logique, mais drôle pour le nom de ce personnage.
Niourk est le seul roman que j’ai lu de Stefan Wul, j’étais alors jeune ado et je me rappelle avoir été fortement marqué par l’aspect cannibalisme, à tel point qu’avec le temps seul se souvenir m’était resté. C’est par le biais de cette adaptation bd et au fil de ses parutions que j’ai pu (re)découvrir l’histoire (ça m’amuse d’avoir complément occulté le côté science fiction au profit de l’aspect sauvage). J’ai vraiment bien aimé, c’est vraiment du bon boulot. Le scénario fait un peu science-fiction à papa, mais ça a été un plaisir de s’y replonger. Vatine arrive à moderniser le récit par sa science de la mise en page et son séquençage. Un chouette moment de lecture pour une reprise de haute volée (la meilleure de la collection).
Adaptation du roman de Stefan Wul. Dans un monde post apocalyptique, un enfant noir est le seul survivant de sa tribu. Il veut atteindre Niourk, la ville des dieux. A partir de là, un long périple commence avec de surprenantes révélations. C'est de la science fiction qui ne révolutione pas le genre mais bougrement efficace. Tout le long des trois tomes, on va de surprises en surprises. Le trait fin et dépouillé de Vatine est très beau. Il a cette qualité à donner du mouvement aux corps. Il a aussi cette faculté à pouvoir tout dessiner que se soit le désert, une ville en ruine ou la jungle. Toujours avec réalisme. Le tout avec une magnifique mise en couleur. La meilleure adaptation de Wul. A lire et relire.
J’ai bien aimé ce récit de science-fiction, même s’il emprunte des chemins qui s’éloignent progressivement mais fermement de l’idée que je m’en faisais à la lecture du premier tome. Mais bon, finalement, n’est-ce pas pour ça que je lis des bandes dessinées ? Pour encore me faire surprendre, pour que des auteurs m’emmènent là où je ne m’attendais pas à aller ? Et ici, je dois bien dire que le pari est réussi. Au niveau du dessin, rien à redire. La mise en page est soignée et très variée (avec, à l’occasion, de très belles grandes cases voire des doubles pages). Les personnages sont bien typés. Le trait est dynamique. Les décors sont soignés. Du point de vue de l’adaptation, rien à redire non plus. Je n’ai jamais senti de coupures désagréables et le rythme comme l’intérêt du récit restent relativement constants. Au final, je trouve ce Niourk très agréable à lire. Certes, il m’a déconcerté par certains développements, par certains choix… mais c’est une lecture divertissante vers laquelle je retourne avec plaisir. Pas révolutionnaire mais surprenante quand même. S'il existait sur bdtheque une note entre le 3/5 et le 4/5, c'est celle-là que j'aurais choisi. Mais comme, d'une part, elle n'existe pas et, d'autre part, il s'agit dans cette collection des oeuvres adaptées de Stefan Wul de ma série préférée, j'opte pour un 4/5 un peu flatteur.
On sait qu’Olivier Vatine est un touche-à-tout, qu’il s’attaque à tous les genres. Et qu’il est amateur de séries B, qu’il bonifie très souvent. Le voilà donc sur une série post-apocalyptique. C’est donc à l’univers de Stefan Wul qu’il s’attaque ici – univers que je ne connaissais pas du tout. C’est de la SF relativement classique, qui ne fait finalement pas trop son âge. Une histoire qui se laisse lire. Mais une histoire qui manque tout de même singulièrement de dynamisme, qui traine parfois en longueur. De plus – mais je me suis déjà fait la même remarque sur d’autres séries – je ne comprends pas pourquoi une catastrophe – quelle qu’elle soit – entraine une régression à ce point peu crédible : un retour à la préhistoire ? J’ai lu cette série dans l’intégrale en Noir et Blanc, et je pense que cette option, sans couleur, est plus adaptée au dessin de Vatine ici, simple mais efficace. Même si, parfois, on aurait apprécié une « finition » plus travaillée (davantage de détails, concernant les décors ou les visages des personnages hors gros plans).
Cette collection est très inégale, principalement en raison des différents dessinateurs. Niourk est à mon sens de cet aspect là le plus réussi. Il permet de bonifier l'adaptation qui a été faite du roman et on retrouve une part d'Aquablue dans cet opus. Je n'ai jamais lu Wull auparavant, mission réussie que cette série qui m'a donné envie de découvrir cet auteur. C'est de la SF assez classique, rien de bien folichon cependant mais j'imagine le roman bien foisonnant de détails plus travaillés que sur la BD. Je vais me pencher plus avant sur les autres BD de la collection maintenant, en passant outre certains dessins qui m'avaient à ce jour un peu bloqué.
C'est sans doute l'adaptation de Wul de cette collection que j'ai préférée. D'une part parce que j'avais lu ce roman dans ma jeunesse et qu'elle a eu son petit effet madeleine avec sans doute un de mes tous premiers romans de SF ; mais c'est aussi pour sa qualité intrinsèque, tant sur le plan de l'adaptation que de celui du dessin d'Olivier Vatine. En effet, sans avoir pleinement en mémoire le roman de Wul, les trois tomes qu'on nous propose sont bien équilibrés et assurent une narration très agréable et progressive avec la montée en puissance de notre jeune héros. Surtout que la mise en page et le découpage proposés jouent parfaitement cette partition pour nous assurer un récit très agréable à la lecture et qui a su traverser les ans. Car il ne faut pas oublier que ce roman fut à l'origine publié voilà quasi 60 ans (en 1957) ! Alors, avis aux amateurs de SF, si vous souhaitez redécouvrir ce classique des années 50/60, voilà sans doute l'un des meilleurs titres adaptés dans cette très belle collection de chez Ankama.
Pour avoir lu l'ensemble des adaptations BD de Wull, c'est bien ce volet qui dans son ensemble, et à mon avis, surclasse les autres. Mais certainement pas pour le graphisme où Civiello est incontestablement, et très loin, nettement plus intéressant visuellement dans une dilogie voisine. Mais il faut reconnaître qu'entre le dessin ultra allégé et simpliste mais finalement bien foutu de Vatine et cette histoire touchante de l'enfant noir, la mayonnaise prend. Et à mon sens, il s'agit bien ici de la première trilogie à lire pour découvrir et entrer en cet univers particulier et attachant de la SF de Wull.
Cette collection, "Les univers de Stefan Wul", propose des adaptations de romans de cet auteur qui sont de qualité inégale. A l'adolescence j'étais ce qu'on appelle un bouffeur de SF, Stefan Wul était loin d'être parmi mes auteurs préféré, je trouvais ses histoires un peu poussiéreuses, il ne s'y passait pas les chose que je recherchais dans mes lectures. Autant dire que c'est avec une certaine appréhension que j'ai vu arriver cette collection. Et pour Niourk donc, un classique pour certains c'est finalement une bonne surprise. Attention ne nous enflammons pas, le récit en lui même est assez classique, il déroule sans à coup, il est plaisant à lire et l'on souhaite découvrir la suite. Alors que demander de plus me direz vous? Sans doute un souffle, des chose plus épiques, plus nouvelles. En fait il est possible que le problème vienne de cette histoire de grande cité en ruine. Dans le monde de la BD elle a été vue de milliers de fois et je ne vous ferais pas l'injure de citer des références que nous avons tous. Malgré ces petites réserves nous avons un lecture plaisante, divertissante qui passe aujourd'hui car complètement dépoussiérée par le dessin de Vatine. Sans lui cette BD n'aurait qu'un charme un peu suranné à cause de son scénario un peu faible. Majoration après la sortie du tome 3 Je serais presque tenté de hausser ma note tant cette trilogie une fois arrivée à son terme prend tout son sens. Alors oui un grand bravo à O. Vatine qui par son dessin arrive à dépoussiérer une œuvre fort connue pour l'époque et c'est important de le préciser, finalement assez novatrice, rappelons nous en effet que lors de la parution de ce roman, la SF qu'on nommait encore l'anticipation n'en était qu'à ses prémisses. Je conseille donc la lecture, l'achat se fera selon les goûts.
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