Hercule (Soleil)

Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)

LES 12 TRAVAUX D'hercule VERSION S-F !


BDs controversées Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Jean-David Morvan Mythologie Mythologie Grecque

Hercule est un puissant MerK. Mi-homme, mi-extraterrestre grâce aux greffes cellulaires, il n'a pas peur de la mort. Une part de lui est déjà morte : hanté par le crime commis sur sa femme et ses enfants, il doit expier en acceptant les ordres, même les plus fous, des Officiers. Hercule n'a pas le choix, il DOIT traquer des extraterrestres se crashant sur des planètes colonisées par des humains. Sa première mission sera de tuer le lion de Némée, dont le vaisseau s'est crashé et qui protège sa femme très gravement blessée. Il a besoin du sang des humains qui vivent sur place pour la guérir... Le combat entre hercule et le lion sera aussi sauvage qu'émotionnel... et réveillera de bien douloureux souvenirs dans l'esprit de notre héros.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Octobre 2012
Statut histoire Série abandonnée 3 tomes parus

Couverture de la série Hercule (Soleil) © Soleil 2012
Les notes
Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)
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27/10/2012 | Miranda
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C’est de la tuerie cette série ! Je vais essayer de faire court parce que sinon je risque de trop rentrer dans les détails et de révéler des éléments importants du scénario. Hercule est un space-péplum qui retranscrit la mythologie d’Héraclès et ses 12 travaux qu’il doit accomplir pour le compte d’Héra afin de se racheter du meurtre de sa famille, le tout dans un décor de science-fiction futuriste. Et c’est ici que l’histoire débute, rien de compliqué à comprendre donc. C’est accessible pour n’importe qui, on a tous eu droit au collège à des cours de mythologie grecque il me semble. Et s’il n’en reste plus grand-chose, avec Hercule on a une très bonne raison de s’y replonger. Alors c’est vrai que c’est assez bourrin de prime abord mais c’est justement ce côté ultra violent qui rend le récit jouissif. Mais là où Jean-David Morvan est très fort c’est qu’il parvient à allier action à la testostérone avec un récit très intelligent pas prise de tête. Et oui, il faut connaître son sujet sur le bout des doigts pour parvenir à un tel tour de force. Valérie Mangin s’est déjà essayé à se genre. Cependant, que ce soit dans Le Fléau des Dieux ou Le dernier Troyen où on avait un scénario pompeux, lent, et vachement prétentieux ; Hercule parvient à mélanger pure divertissement couillu avec un scénario fluide, cohérent. Je crève d’envie de rentrer dans le méga spoiler mais je préfère laisser les amateurs découvrir par eux-mêmes cette alliance surprenante et pourtant casse-gueule entre science-fiction et mythologie grecque. Je suis tombé sous le charme du dessin de Looki, un nom à retenir. Ainsi que le coloriage d’Olivier Thill qu’il faudrait créditer sur la fiche tant son travail me semble remarquable. Les couleurs sont clairs, hyper variées, modernes. Et pour en revenir au dessin, l’encrage est net et propre, c’est tout ce que j’aime. Quant à la recherche graphique, mes aïeux, mais quel travail ! Ça fourmille de détails apportés aux costumes (avec les blasons à tête de mort, ornements…), les seconds plans ne sont pas en reste, Eurysthée et ses jambes cybernétiques de bouc qui lui donne littéralement une apparence de satyre, dans le T2 ont découvre le casque qu’Hercule se fabrique à partir de la carcasse du Lion de Némée (qui est un mécha, une machine) et graphiquement ça tue son chien ! Looki est un artiste génial avec une sacrée imagination et qui aime visiblement en mettre plein la vue aux lecteurs. Je reprocherai juste le côté douchebag d’Hercule avec ses tattoos ridicules, j’aurai préféré garder l’aspect Dwayne Johnson mais sans les tatouages. J’espère néanmoins que la série ne va pas se diriger vers une publication 1 mission = 1 album, sinon, on est parti pour une série à rallonge de 12 ou 13 albums. J’attends qu’après quelques tomes fidèles au mythe, la série se démarque de celui-ci pour aller droit à l’essentiel vers une confrontation avec les axiomatikos (les dieux) parce qu’un album sur les écuries d’Augias ne me brancherai pas des masses.

20/05/2014 (modifier)