Jim et Heppy (Jim l'astucieux / Jim Aydumien)

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Les mésaventures d'un lointain cousin de Lucky Luke.


Le western (pour de rire) Les magazines du mouvement Cœurs vaillants-Âmes vaillantes Les petits éditeurs indépendants

On plonge dans ce bon vieil Ouest où l’on fait la connaissance de deux associés. D’un côté : Jim Aydumien, un fringant et courageux cow-boy. De l’autre : Heppy, un petit bonhomme moustachu qui se complaît souvent dans la paresse et la colère. Amis quand même, ils ont décidé de parcourir la prairie à la recherche d’une terre où ils pourront construire un ranch et vivre d’élevage. Seulement voilà, l’Ouest est encore sauvage et ils se trouvent souvent embarqués dans des mésaventures qui les obligent à postposer leur grand projet… Car Jim est comme ça, il ne sait pas résister à un appel à l’aide et fonce pour faire régner l’ordre et la justice. Et ce ne sont pas les conseils de prudence du peureux Heppy qui le feront changer d’avis !

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1961
Statut histoire Une histoire par tome 37 tomes parus

Couverture de la série Jim et Heppy (Jim l'astucieux / Jim Aydumien) © La Vache qui Médite 1961
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

01/11/2012 | L'Ymagier
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

C’est une série dont je n’avais jamais entendu parler, avant qu’un album ne me tombe sous la main (« Jim contre Little Pig », dans l’édition d’origine de la collection Floréal de Fleurus, alors que la série s’appelait « Jim l’astucieux »). Ce qui saute aux yeux dès qu’on ouvre l’album, avant que l’on ne lise les bulles, c’est la claire influence de Lucky Luke, que ce soit pour le dessin, qui a quelques accointances avec celui de Morris, mais surtout les situations, postures, et certains décors. Pour le reste, c’est aussi du western pour de rire. Quelques remarques, quelques dialogues et situations sont amusants, mais c’est clairement moins drôle et réussi que Lucky Luke (surtout période Goscinny). Même s’il faut tenir compte de l’époque, ça reste souvent en dedans au niveau des gags, malgré quelques petites trouvailles sympas. Le personnage de Jim lui-même manque de charisme, de saveur. Il est souvent inexpressif, sorte de Chick Bill poupon. Et son compagnon Heppy peine à dynamiser et dynamiter le duo. Il n’y a pas là les side-men qui souvent relèvent le plat (Jolly Jumper, les Dalton ou Rantanplan par exemple, Obélix ou Haddock pour sortir de Lucky Luke) et compensent la fadeur du héros. Quant au dessin, il n’est pas mauvais dans son genre et son époque (tout début des années 1960), il est globalement dynamique. Un album moins mauvais que ne l’avais craint au départ, mais qui fait son âge et manque d’un je ne sais quoi pour sortir d’une certaine torpeur.

30/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai toujours connu cette petite série sous le nom de "Jim et Heppy" lorsque je la lisais dans l'hebdo Formule 1 ; dans le BDM, elle est référencée sous le nom "Jim Aydumien et Heppy". Le cowboy Jim Aydumien (c'est l'époque des noms de personnages en forme de jeu de mot) n'est pas sans rappeler Lucky Luke dont Pierre Chéry s'est visiblement inspiré dans un style graphique proche de l'univers de Morris, mais ce western humoristique de qualité fut crée en 1957 pour Coeurs Vaillants, journal moins diffusé que Spirou à cette époque ; les scénarios étaient écrits par Guy Hempay, pseudo de Jean-Marie Pélaprat, qui scénarisait pratiquement toutes les Bd des éditions Fleurus. La bande a continué dans Formule 1 (qui a remplacé Coeurs Vaillants) jusqu'en 1981, avec un dessin plus affiné. Jim est associé avec Heppy, un petit bonhomme teigneux avec qui il court l'aventure, tout en essayant de construire son ranch ; les histoires étaient simples, l'humour était bon enfant, certains gags étaient savoureux, les méchants étaient toujours ridicules. Quant au dessin de Chéry, je l'aimais bien, le trait était enlevé, vif et subtil, coloré, très influencé des graphismes combinés de Peyo et Morris. C'est un dessinateur discret dont l'oeuvre est pourtant importante, surtout dans la presse catholique, mais dont la plupart des personnages n'étaient pas repris en albums, en dépit de leurs qualité. Une vraie curiosité.

15/08/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Pas fort connue cette série. En réalité, elle paraît sous le nom de « Jim et Heppy ». Je l’ai découverte dans le milieu des années 60 en feuilletant de nombreux hebdos « Cœurs Vaillants » d’un cousin. Je riais parfois aux pitreries involontaires de Heppy. Bien des années passèrent et ce cousin me refila quelques petites caisses d’hebdos dont il ne savait que faire. Et j’ai ainsi retrouvé les deux compères… dans des histoires qui ne m’ont plus fait rire du tout. Jim est une sorte de cousin de Lucky Luke –l’humour en moins-. Comme lui il porte les couleurs du drapeau belge (chapeau noir, chevelure jaune, foulard rouge). Mais où Luke dégage un humour certain de par ses mimiques, Jim est un personnage « terne », « sérieux ». Heureusement son compère, de par son caractère, ses attitudes et expressions, compense ce « pâle » héros. Le graphisme ?… un trait bien lisible, net, mais où le dessinateur fait souvent usage de gimmicks (« traits de vitesse », « gouttes de sueur » pour marquer un étonnement, une surprise, etc…). Les scénarios ?.. amusants quand même avec –parfois- quelques gags qui valent le détour, de temps en temps une loufoquerie certaine qui se dégage de quelques situations. Bien plus tard encore, ayant trouvé la –courte- série sur une brocante, je m’y suis un peu intéressé. En relisant –péniblement- l’ensemble, j’ai trouvé pas mal de similitudes avec Luke. Cette série n’est pas un ersatz, ni un plagiat, mais les décors/arrière-plans surtout sont vraiment proches du dessin de Morris. Qu’en penser ?… sincèrement pas grand chose. Et pourtant, cette série a existé pendant de longues années. On la découvre dès 1957 dans l’hebdo Cœurs Vaillants. On la retrouve par la suite dans J2 Jeunes pour se terminer dans Formule 1 en 1981. L’air de rien : 25 années de parutions ; preuve qu’elle a été appréciée. Voilà : ça a existé –longtemps d’ailleurs- mais cela ne m’a pas marqué outre mesure.

01/11/2012 (modifier)