Marie-Gabrielle de Saint-Eutrope
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Les (més)aventures tumultueuses d'une fausse ingénue...
BDSM Ecole Duperré Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les Arts Appliqués de Paris
Elle se prénomme Josépha. Elle est jeune, elle est veuve, elle est surtout sans argent. Qui plus est Josepha a été châtiée par sa belle-sœur pour avoir forniqué avec son neveu. En guise de punition, elle subira pendants de longs mois de nombreux sévices corporels. Au décès de sa tortionnaire, elle se retrouve néanmoins totalement isolée et… toujours sans le sou. Pourtant, Josépha accepte sa situation, car son sort est encore bien plus enviable que celui de son amie Marie-Gabrielle… un sort qu’elle se remémore… Marie-Gabrielle ?…c’est l’épouse du comte de Saint-Eutrope ; une épouse digne et puritaine… jusqu’à son entrée au couvent de Sainte-Madeleine de la Rédemption. Car là, cette dame exemplaire va se retrouver soumise aux pratiques sado-masochistes de ses religieuses. Par la suite, devenue veuve, Marie-Gabrielle se retrouvera au bordel du chef-lieu où elle espère retrouver un peu de la chance qu’elle n’a jamais eu. Mais malheureusement elle sera vendue aux barbaresques. La vie en Orient lui sera-t-elle plus douce ?…
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Date de parution | Novembre 1977 |
Statut histoire | 2 tomes parus |
Les avis
Le style Pichard est immédiatement reconnaissable : un dessin hachuré appuyé par un trait de pointillé qui souligne les rondeurs, des filles bien dodues mais sensuelles, aux poitrines généreuses, aux formes plantureuses, aux lèvres charnues et aux grands yeux cerclés de noir. Chez Pichard, le vêtement féminin est réduit à l'essentiel, voire exclu, c'est un festival de seins agressifs, de croupes triomphantes, de cuisses au galbe opulent, mais ses "filles" ne sont jamais difformes ou repoussantes, au contraire, elles sont toujours très appétissantes, leurs rondeurs sont grâcieuses et attirantes. Seuls les hommes sont laids. Avec cette façon inimitable de mettre ses héroïnes fesses à l'air, Pichard donne libre cours à sa libido créatrice et à ses fantasmes les plus fous, et là où il est allé le plus loin, c'est probablement avec "Marie-Gabrielle" dont l'audace inouïe lui vaut l'interdiction en 1977; Glénat ne prend pas le risque d'une prépublication dans Circus, craignant la censure. A travers ce récit érotique (qu'on peut qualifier aussi de pornographique pour certaines scènes) et sado-masochiste très cru, l'auteur dénonce les excès de la religion. Comme dans ses autres bandes, il se livre à une satire du conformisme bourgeois destinée à choquer les censeurs. Dans ce couvent au 19ème siècle, les religieuses fouettent et enchaînent les filles impures en guise de rédemption, mais ce sont les sévices sexuels, les séances de flagellation et les tortures infligées à l'aide de machineries complexes qui vont faire finalement le succès de ce volume auquel Pichard donne une suite en 1981, où cette fois, les religieuses sont remplacées par des gardiens de harems. Pichard réussit à faire sourire dans ce délire sadico-sexuel par son humour et sa façon d'interpréter les livres moralisateurs destinés à l'éducation des jeunes filles. Mais "Marie-Gabrielle" reste une oeuvre dérangeante par son image de la femme qui peut sembler dégradante, en dépit d' une certaine élite intellectuelle qui trouve ça formidable au nom de l'art. Ces gens-là n'y connaissent rien, et moi, ce n'est pas cet érotisme qui m'attire. C'est donc à ne pas mettre entre toutes les mains et à lire avec prudence.
Attention !… Hé... ho.. j’ai dit : ATTENTION !!… Une série à ne pas mettre sous tous les yeux. Car là, on entre de plain-pied dans du scabreux et du sado-masochisme cru de chez cru. Les aventures de Marie-Gabrielle ne sont VRAIMENT pas faites pour les petits n’enfants. Je connaissais Pichard pour « Paulette » et « Blanche Epiphanie », mais ici gloups !…- ça m’a vraiment surpris. Pichard « rentre dans le lard » des bien pensants, des grenouilles de bénitier ; fustigeant la religion comme personne, je pense, ne l’avait encore fait. Il embarque son héroïne dans des pratiques sado-masochistes où les pires supplices succèdent aux pires supplices. Cette libertine moderne bénéficie –c’est Pichard- d’un graphisme vraiment sensuel, où la patte de cet auteur est directement reconnaissable. Pichard règle ici ses comptes avec le rigorisme, les faux-culs, la religion dans des scènes non dénuées d’humour et dans une mise en scène piquante. Certains ont crié au chef-d’œuvre de Pichard, d’autres d’avoir réalisé une œuvre vraiment pornographique. Personnellement, je n’ai pas aimé. Ben non. Même si ces histoires sont réalisées haut la main, que nombres de scènes sont vraiment des tableaux, je n’ai pas apprécié ce à quoi cet auteur réduit son héroïne, à savoir la femme en tant que telle : un garage à bites ! Je n’ai vu que de la cruauté dégradante, l’avilissement du sexe féminin. Certains boutonneux feront vraisemblablement l’exégèse de ces deux volumes (je ne compte pas l'intégrale), criant au nirvanha de la dépravation de bon ton. Personnellement, l’ensemble m’a autant ému qu’un vieux reste de soupe froide. J’ai dit et maintiens : pas aimé.
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