Michel Vaillant - Nouvelle saison
C'est le grand retour de Michel Vaillant, le pilote-vedette des plus grands circuits internationaux. A voir aussi : Michel Vaillant
Automobiles Denis Lapière Michel Vaillant Reboots / Reprises Sport
C'est le grand retour de Michel Vaillant, le pilote-vedette des plus grands circuits internationaux. Confronté aux nouveaux enjeux sportifs et technologiques, le clan Vaillant doit faire face aux évolutions de l'industrie automobile, mais aussi aux mutations de la société. Trois générations d'hommes et de femmes ont désormais en main le destin de l'entreprise, dont le tout premier challenge est de renouer avec la victoire, en débutant par le WTCC, le très disputé championnat du monde des voitures de tourisme. Et de sauver la cohésion familiale, malgré les convictions contradictoires des uns et des autres.
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Date de parution | 16 Novembre 2012 |
Statut histoire |
Série en cours
13 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Après 4 tomes, je restais dubitatif… Après 11 tomes, je suis de plus en plus refroidi. A mes yeux, Michel Vaillant – première époque a souffert de deux maux incurables : le désintérêt croissant de Jean Graton pour l’évolution de la compétition automobile (il avoue lui-même que le monde de la Formule 1 a fini par l’ennuyer profondément) et la longueur de la série, avec des héros qui vieillissent très lentement dans un univers où l’évolution technologique est ahurissante. Michel Vaillant a définitivement perdu toute sa crédibilité au cœur des années 80 et, selon moi, aurait mieux fait de prendre sa retraite à l’époque. Seulement, voilà, 35 ans plus tard, une nouvelle saison débute… et le scénariste désigné afin de relancer la série est un auteur que j’apprécie d’ordinaire. J’avais donc eu envie de tenter le coup (d’autant plus que j’avais l’opportunité de m'en faire dédicacer le premier tome). Premier constat : la course automobile est bien moins présente que dans la série originale. Ici, l’accent est surtout mis sur les relations entre les différents membres de la famille Vaillant et j’ai retrouvé là un des aspects que j’apprécie chez Denis Lapière, à savoir le soin qu’il accorde aux profils psychologiques de ses personnages. Directement, les personnages me sont apparus moins manichéens qu’auparavant tout en restant proches de l’ « ancienne version ». Par ailleurs, durant les premiers tomes, le suspense tient plus de l'ordre du thriller financier que de la compétition automobile. Seulement, voilà ! Quand je lis un Michel Vaillant, j’attends aussi de trouver des pages consacrées à celle-ci, aux techniques de conduite, aux stratégies de course, et de ce point de vue la nouvelle saison est frustrante. Deuxième constat : la longévité de Michel Vaillant continue à me poser problème. On ne se débarrasse pas ainsi d’un passé de plus de 50 ans de compétitions automobiles diverses. A titre personnel, j’aurais plus facilement accepté de retrouver ces personnages s’ils m’avaient été présentés vieillis (exit la compétition pour Michel Vaillant, sauf pour quelques courses d’ancêtres… cet album aurait même pu commencer sur l’enterrement du père Vaillant. Là je me serais vraiment dit : on part sur de nouvelles bases). Ce n’est pas le cas et voir Michel Vaillant toujours actif me pose problème. C’est un frein psychologique que je n’arrive pas à desserrer. Pourtant, les premiers albums de ce nouveau départ se lisent sans déplaisir. Les auteurs prennent la réalité économique en compte pour construire une histoire plausible. Ceci dit, le thriller financier proposé est tout de même un peu « facile » (même si le tome 4 se termine sur une grosse surprise). Côté dessin, j’ai trouvé des décors corrects et des voitures bien reproduites. Malheureusement, l’uniformisation des modèles fait que toutes les voitures finissent par se ressembler et les rares scènes de course ne font que confirmer cette réalité. Au niveau des personnages, on reconnait aisément les différents membres de la famille. Les traits sont toutefois plus typés qu’à l’époque de Jean Graton (ce qui n’est pas plus mal) et Michel Vaillant prend un petit air… d’Eddy Merckx (son regard, notamment). Etrange mais pas déplaisant. Enfin, gros coup de gueule sur la bande publicitaire fièrement affichée sur ce tome 4 et qui annonce une fin de cycle : je la cherche toujours, cette fin de cycle !!! C'est vraiment prendre les lecteurs pour des cons et ce genre de procédé me gave ! D'autant plus que depuis lors, la série peine de plus en plus à me convaincre. Il n'y a plus vraiment de fil conducteur, les tomes sont de plus en plus creux en terme d'histoire et la course automobile est de plus en plus en arrière-plan au profit de petites intrigues familiales ou de thématiques tendances (et le dernier tome lu, Cannonball, en est un parfait exemple). Je comprends la nécessité de convaincre le jeune public mais à force, les auteurs ont réussi à me perdre. Je pense vraiment que je vais jeter le gant là et je baisse ma note d'un point. Dommage car au début j'avais envie d'y croire mais les auteurs pêchent à mes yeux par manque d'audace (on demeure avec un Michel Vaillant pilote émérite malgré son "âge") et par manque de passion pour le sport automobile actuel (ou du moins, ils ne parviennent pas à me faire partager cette passion).
Comme dit par certains de mes camarades, la série Michel Vaillant avait pour moi perdu de l'intérêt il y a une trentaine d'années, la faute à une ringardisation avancée, et des personnages qui ne changent quasiment pas en cinquante ans (à l'instar de Buck Danny, dont un sosie apparaît dans cette nouvelle saison). j'avais donc perdu de vue le pilote de l'écurie Vaillante et son entourage, leurs aventures restant dans un brouillard d'où surgissent quelques bribes de souvenirs de courses automobiles et de personnages auxc caractères bien tranchés. La reprise de la série par de nouveaux auteurs, enfin surtout un nouveau scénariste m'a intrigué. C'est donc sans a priori que je me suis lancé dans ma lecture. Et surprise, cette reprise est de bonne facture, on délaisse, au moins temporairement, l'aspect compétition automobile pour une intrigue plus complexe, qui mêle saga familiale compliquée, projets technologiques enfin à la page et romances extra-conjugales. Quelque chose de plus réaliste et moderne, en quelques mots. C'est donc un clan Vaillant à nouveau dans la tourmente qui fournit le gros de l'intrigue, entre grand-père engoncé dans ses caprices, fils qui essaient tant bien que mal de continuer l'aventure en attendant que la nouvelle génération, diversement impliquée, puisse reprendre le flambeau. Dès le premier tome les enjeux sont posés, mais la situation évolue grandement par la suite, et j'avoue que ce virage n'est pas pour me déplaire. Graphiquement le boulot de Bourgne et Bénéteau est de grande qualité, les personnages n'ont plus cette raideur perpétuée sous la plume de Jean Graton, et c'est tant mieux.
Il se trouve qu'à l'occasion d'un festival BD -l'excellent Rouans pour ne pas le nommer- j'ai fait la connaissance de Benjamin Benéteau, l'un des dessinateurs de cette nouvelle saison. Déjà le concept m'échappe un peu, un dessinateur pour les décors, un autre pour les personnages ! Vous ai-je dit que j'allais peut être dessiner les poignées de porte dans le prochain Astérix ! Blague à part, je trouve ça bizarre de pouvoir donner une unité et de faire que les auteurs s'investissent complètement dans un projet. Mais qui suis-je petit lecteur pour penser ainsi ? Alors oui sur ce nouveau cycle le dessin se modernise et c'est tant mieux, j'ai envie de dire il était temps, j’espère seulement que nous ne sommes pas au début d'une série qui comme son ancêtre comptera environ 70 albums, en même temps je serai mort d'ici là. Pour autant je laisse à celle-ci le bénéfice du doute, il semble que les choses démarrent sur des bases plus modernes et ancrées dans la réalité, je proposerais une option d'achat plus tard au vu de l'évolution de la série. Mais je n'attendrai pas le 20ème tome.
Je n'ai jamais aimé Michel Vaillant qui fait partie des héros classiques de la bd franco-belge que je déteste le plus. Toutefois, les différents avis m'ont donné envie de découvrir à quoi ressemblerait un Michel Vaillant plus moderne. J'ai donc emprunté le premier tome à la bibliothèque. Le résultat est pas mal et c'est sans aucun doute le meilleur album de Michel Vaillant que j'ai lu quoique je ne ressens pas un besoin pressant de vouloir lire la suite. Je lirai le deuxième tome si la bibliothèque en fait l'acquisition et que je ressens l'envie de le lire. Les meilleurs moments de l'album sont ceux qui n'ont rien à voir avec la course automobile. J'aime bien la relation entre Michel et son fils, mais ce que j'ai surtout aimé c'est le comportement du père de Michel qui est totalement dépassé par le monde moderne. Mes scènes préférées sont avec lui. Le seul truc que je n'ai pas du tout aimé est que Michel fait encore de la course automobile. On dirait que tout le monde vieilli sauf lui et c'est un peu perturbant.
Je n'ai jamais accroché à la série originelle Michel Vaillant. Outre son sujet automobile qui m'indiffère, je n'aimais pas ses scénarios trop classiques et le dessin de ses personnages dont je trouvais qu'ils avaient strictement tous le même visage carré, même les femmes, avec juste la chevelure pour les différencier et encore. Je n'étais que peu motivé à l'idée de découvrir une nouvelle saison de cette série. Mais la surprise fut pourtant assez agréable. Au scénario, on retrouve Philippe Graton, fils du créateur de Michel Vaillant et qui avait déjà collaboré aux scénarios des derniers tomes de la série. Il est associé à Denis Lapière qui a la particularité d'avoir lui-même été brièvement pilote de course avant de devenir scénariste de bande dessinée. Marc Bourgne et Benjamin Benéteau se partagent le dessin, le premier ayant la charge des personnages tandis que le second s'occupe des décors et des voitures. Ce qui marque d'emblée par rapport à l'ancienne série, c'est que le dessin est beaucoup plus moderne désormais. Fini les visages tous similaires, seul Michel n'a quasiment pas changé, mais les membres de sa famille sont désormais plus diversifiés et réalistes. En contrepartie, on retrouve une mise en page et une narration très similaires à celle de Jean Graton pour ce qui concerne les courses automobiles elles-mêmes, ce qui n'est pas plus mal pour conserver l'âme et la particularité de la série. Et comme toujours, on retrouve des voitures Vaillante purement inventées et originales, une des choses qui me plaisaient bien dans l'ancienne série. Pour ce qui concerne l'intrigue de ce début de série, elle mélange au moins trois thématiques principales. Tout d'abord, il y a la situation financière et stratégique de la société Vaillante, avec un nouveau partenariat et un retour à la course automobile qu'elle avait quittée auparavant. Ensuite, il y a la course en elle-même, avec pour le premier tome le cadre du World Touring Car Championship, c'est-à-dire des courses de voitures aux carrosseries de berlines standards, simplement retouchées pour être rendues compétitives au niveau sportif, et pour le second tome des tentatives de record du monde de vitesse en voiture électrique. Et au-delà de ces deux sujets vient le dernier thème, les affaires de famille de Michel Vaillant et notamment des inquiétudes concernant son fils, devenu presque un jeune adulte. A priori, ce thème là semble parti pour former le fil rouge de la série tandis que chaque tome se focalisera sur un sujet sportif différent. Ce début de série pose de bonnes bases tant au niveau du dessin que de l'orientation assez moderne du scénario. C'est une agréable surprise pour moi et je me retrouve à accrocher à une série sur le thème du sport automobile alors que ce n'est pas du tout un thème que j'apprécie d'ordinaire.
Tout comme Ro, Michel Vaillant n'a jamais été le genre de BD qui m'attirait des masses. Dessin figé d'un autre âge et thématique automobile qui n'est pas foncièrement ma tasse de thé : on part de loin pour titiller ma curiosité et arriver à cet avis plutôt positif. Car le tour de force de cette "nouvelle saison", c'est d'avoir su conserver les codes qui faisaient la marque de fabrique Michel Vaillant, tout en ayant subtilement su la rendre plus moderne et actuelle. Et tout cela tant sur le plan graphique que scénaristique. Le travail de Benjamin Béneteau (décors et voitures) et Marc Bourgne (personnages) est efficace et donne un bon coup de lifting à cette série ! On est ici ancré dans un monde à la croisée de la famille, de l'entreprise et de la compétition où tous les détails concourent à rendre cette histoire crédible et très réaliste. Enjeux économiques, écologiques ou familiaux, les simples courses d'antan laissent place à un Michel Vaillant très humanisé et confronté aux problèmes de notre époque et de tout un chacun : faites des gosses qu'ils disaient ! Et oui, être "fils de" n'est pas forcément une sinécure... Bref, ce premier tome introductif relance sur les chapeaux de roues une série que je trouvais plutôt moribonde et ringarde. Un simple 3 étoiles pour le moment en attendant de voir ce que le cliff hanger de cette fin de tome et la suite de la série donneront pour mettre à jour mon appréciation
Enfin Michel Vaillant a vielli ; père d'un ado en mal de vivre et d'un père toujours dans la perfection et un tantinet rétrograde. Nouveau dessin très réaliste avec de belles couleurs. Dommage que les camions de l'écurie vaillante soient des Mercedes alors que l'on valorise la marque VAILLANTE (française) Histoire bien construite avec des rebondissements à prévoir.
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