L'Epinard de Yukiko
Quand un dessinateur français s'expatrie au Japon pour faire de la bd romantique...
Autobiographie Frédéric Boilet Les petits éditeurs indépendants Love Stories
Après Love Hotel et Tokyo est mon jardin (Ed. Casterman), Frédéric Boilet continue de nous parler du Japon et de rencontres sentimentales. L'épinard de Yukiko (publié au Japon en épisodes dans le mensuel de la NHK Furansugo Kaiwa puis en album, simultanément avec l'édition française chez Ego comme X) est un récit presque autobiographique, la chronique au jour le jour d'une histoire d'amour de quelques semaines, de la première rencontre à sa conclusion, entre l'auteur, mangaka français vivant à Tokyo, et Yukiko, jeune Japonaise moderne et son modèle. C'est aussi une recherche narrative où la réalisation même du récit y est mise en abîme. On apprendra également ce qu'est cet épinard qui donne son titre à l'ouvrage… Texte : Ego Comme X
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Date de parution | Octobre 2001 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je vais pas refaire le laïus sur les œuvres d'art, non ? Car oui, les histoires, et les non-histoires qui nous sont narrées par l'art, on y est plus ou moins sensible en fonction de nos goûts, nos expériences, notre passé, etc... J'ai lu et compris tous les reproches faits à cette BD, notamment dans les avis négatifs émis ci-dessous. Mais ce n'est clairement pas ce que j'ai ressenti lors de ma lecture. Il faut bien préciser que j'aime bien les histoires sentimentales et intimistes, car, lorsqu'elles sont réussies (comme ici), même si on retrouve souvent des schémas similaires, il y a toujours les petits détails inhérents aux protagonistes, qui changent et qui nous les rendent attachants. La narration est relaxante, très cinématographique de par son découpage, assez contemplative. J'ai aimé l'histoire contée, à la fois simple puisque nous présentant des petits moments de la vie mais complexe dans les sentiments éprouvés par les personnages (comme les histoires amoureuses en général, j'imagine). J'ai trouvé cette tranche de vie enjouée, douce-amère, magnifiée par la simplicité réaliste de ce que les personnages ont vécu, parce que j'imagine que ça m'a rappelé des souvenirs et je n'ai jamais eu l'impression que l'auteur m'imposait un rôle de voyeur. Pour finir il y a le graphisme de Boilet, qui, même si le style très photographique le rend assez figé et donc maladroit, m'a paru joliment esthétique. Bref, mon dernier coup de cœur du moment : 4.5/5
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