Mon copain secret
On a tous eu un ami imaginaire...
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Consensus sur une BD Enfance(s) Les petits éditeurs indépendants
Non, Manon n’a pas (encore) trouvé de prince charmant. Son rêve à elle, c’est d’avoir un copain secret. Un copain sur qui on peut compter. Un copain qui saura la protéger et prendre sa défense. Un copain rien qu’à elle...
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Date de parution | 23 Novembre 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai un peu de réserve avec cette série pourtant assez sympathique. En effet je trouve que les auteurs traitent la thématique assez classique de l'ami imaginaire d'une façon plus adulte qu'enfantine. Par moment les auteurs sont franchement dans le fantastique tellement l'éléphant déborde du cadre de la chambre de Manon d'une façon assez malveillante. En outre je n'ai pas très bien compris l'apparition du "copain" à la suite d'une simple dispute. Il n'est pas l'expression d'une véritable absence. De même je trouve que les auteurs attribuent aux deux jumeaux des personnalités trop ados ce qui met tout le récit dans une position ambiguë. Le graphisme est vraiment dynamique et fluide. Mais là encore je trouve qu'il s'adresse à un public relativement âgé surtout avec cette mise en couleur basée sur les rouges. Une lecture agréable mais pour des grands enfants ou préados.
L'histoire d'un ami imaginaire un peu trop réel... Marion a fait le souhait d'avoir un ami rien qu'à elle mais elle ne s'attendait pas à ce qu'il prenne la forme d'un éléphant apparaissant dans son placard. D'abord intriguée mais assez contente de ce copain fantastique qui lui parle et joue avec elle sans que personne d'autre ne puisse le voir, elle commence à s'inquiéter quand ce dernier prend des initiatives catastrophiques en croyant l'aider et que celles-ci ont des conséquences bien concrètes. C'est une histoire pour enfants mais elle a un petit côté inquiétant quand on imagine ce que peut commettre ce gros animal envahissant. J'ai eu un peu peur que l'histoire prenne le chemin angoissant d'un récit plus adulte comme Prosopopus ou Panthère dont les amis imaginaires se révélaient sinistrement dérangeants. Heureusement non, l'histoire reste ici légère et finit plutôt bien. Quant au dessin, il est très doux et très sympathique. Bref, c'est une plutôt bonne lecture jeunesse avec un scénario simple mais suffisamment relevé pour ne pas se faire oublier trop facilement.
Depuis un certain Alinoé dans un vieil album de Thorgal, je dois dire que les copains imaginaires me font plutôt peur. La création d'un être fictif résulte d'un manque, d'une angoisse, d'une absence de sociabilité. Bref, c'est plutôt d'ordre psychique voir psychiatrique dans les cas les plus graves. Or, cette bd destinée pour les enfants semble indiquer que nous avons tous imaginé un copain imaginaire à un moment donné de notre vie afin de donner une impulsion et se retrouver dans le droit chemin. Il faut dire que ces êtres imaginaires peuvent être assez imposant comme un éléphant et également faire des bêtises. Je ne suis pas certain de partager cette démarche psychologique. Pour autant, mon copain secret est bien dessiné avec des aquarelles en orangé et bien réalisées avec douceur et finesse.
Personnellement, comme un adulte j'ai eu de la difficulté à trouver cette histoire passionnante. Cela raconte l'histoire d'une petite fille qui ne semble pas très heureuse et qui a un ami secret qui la rends heureuse et puis l'ami en question qui semble imaginaire n'est pas si imaginaire que ça et il se passe des trucs qui m'ont semblé cousu de fil blanc. Bon, le dessin est pas mal et le récit se laisse lire sans problème (il faut dire que cela ne dure qu'une trentaine de pages), c'est juste que je n'ai pas réussi à trouver cette histoire touchante ou à trouver le personnage principal attachant. Je suis toutefois conscient que je ne fais pas parti du public-cible et qu'il y a des chances qu'un enfant risque de mieux apprécier ce récit que moi.
M’ouais… en tant qu’adulte, je ne peux pas vraiment dire que j’ai trouvé palpitantes les péripéties de Manon, héroine de « Mon copain secret ». Je ne pense pas que je sois la personne adéquate pour feuilleter cette bande dessinée. D’ailleurs, dans ma jeunesse, je n’ai jamais eu besoin d’un doudou pour me rassurer ou pour me sentir en compagnie. Pourquoi vous écris-je ça ? Parce que le copain secret dont il est question dans cet album, c’est un peu comme si c’était le doudou de Manon. Voilà en gros comment est la trame de cette histoire. Dommage que je n’ai pas été touché par cette histoire car j’avais adoré « Hyper l’hippo » qui a un peu près les mêmes idées. Pour quelles raisons n’ai-je pas été séduit par « mon copain secret » ? C’est sûrement parce que le personnage principal, Manon, ne m’a pas attiré de la sympathie. Peut-être aussi parce que des scènes surréalistes peuplent cette bande dessinée alors que ce genre de séquences n’existent pas dans « Hyper l’hippo ». Peut-être finalement c’est parce que « Mon copain secret » ne comporte pas beaucoup de scènes muettes où l’accent est mis sur les expressions des personnages alors que c'est ce genre de séquences que je raffole. J’aime le coup de patte de Kokor (Ce n’est pas un secret pour mon entourage). Son graphisme est similaire à son album « Petite souris, grosse bêtise » paru chez le même éditeur, c’est à dire qu’il est très agréable à contempler grâce à l’emploi de tons bleus et marrons. Il faudrait voir ce que les enfants en pensent de ce récit. Le scénario est bien construit et le dessin m’est apparu très plaisant. Cependant, je n’ai pas été autant touché que ça par cette histoire réalisée par Loïc Dauvillier et Kokor. Je pense que ce sentiment négatif est consécutif au manque d’attachement que j’ai eu pour Manon, le personnage principal, et le fait qu’il n’y ait pas suffisamment de scènes « expressives » à mon goût.
Voici une bd à priori formatée jeunesse mais qui, je trouve, s’adresse davantage aux adultes. Avec pour sujet le compagnon imaginaire d’une petite fille en rébellion, le récit n’est pas neuf. Par contre, son traitement l’est. Car l'éléphant blanc caché dans le placard de sa chambre va aussi subir les foudres de Manon et tout ne se passera pas comme on pourrait l’imaginer . . . Bref, pas sûr qu’un enfant saisira toutes les subtilités de l’histoire. Côté dessin, le trait plus délié qu’à l’accoutumée de Kokor se marie fort bien avec la mise en couleur diluée. Assurément une bonne histoire !
Après "Petite souris... grosse bêtise", le duo gagnant Dauvillier/Kokor nous propose une nouvelle BD sur les peurs/jeux de l'enfance. Cette fois-ci c'est le thème du copain imaginaire, ce substitut onirique lorsque la solitude est trop grande pour l'enfant... Manon subit son antagonisme quotidien avec son frère jumeau, et s'invente donc un ami, un éléphant blanc, qui loge dans son placard. elle le retrouve lorsqu'elle se sent mal, seule, un peu mise à l'écart. Ensemble ils discutent, ils jouent, ils se font des mamours. Ce n'est pas gnangnan, accessible à tous, et comme d'habitude, superbement écrit. Après nous avoir enchantés lors de leur première collaboration, Kokor en remet une couche dans l'illustration de cette petite histoire, dans un style qui rappelle celui de divers livres illustrés pour enfants, avec une mise en scène aérée en trois bandes. Fortement recommandé pour les parents et leurs enfants à l'imagination fertile...
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