Oscar le petit canard

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Les facéties d'un canard espiègle...


Les canards Séries avec un unique avis

Nous plongeons nos regards dans une ferme de la France profonde… Et, parmi les animaux de la basse-cour de l’exploitation, l’on fait la connaissance d’Oscar. Oscar ?… un petit canard jaune, déjà espiègle, qui est la tête de turc –un vrai souffre-douleur- des autres animaux… et même des fermiers. Journellement chahuté, Oscar décide de quitter la ferme et de découvrir le monde extérieur. Il fait ainsi son baluchon et s’enfuit de l’endroit qui l’a vu naître. Mais où aller ?… Oscar ne se pose pas la question… il est libre , libre de se promener où il veut… Il est ainsi, un jour, recueilli par Josette, une petite rousse qui décide de l’adopter. Hélas, Josette habite chez l’horrible tante Zulma, une matrone vraiment bête qui ne pense qu’à une chose : faire rôtir notre ami !.. Oscar va ainsi user de mille stratagèmes et facéties pour échapper à l’horrible sort qui lui est promis !… Et c’est aidé de Josette qu’il va découvrir le monde des humains, un monde pas facile, mais qu’il va traverser avec une vraie bonne humeur… communicative.

Scénario
Mat
Dessin
Mat
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1947
Statut histoire Histoires courtes 19 tomes parus

Couverture de la série Oscar le petit canard © Glénat 1947
Les notes
Note: 4/5
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28/11/2012 | L'Ymagier
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Par L'Ymagier
Note: 4/5

Une véritable institution, notre ami Oscar !.. C’est dans l’hebdo « Fillette » qu’il paraît en 1941. L’hebdo arrête sa parution de Mars 1942 à Mai 1946 suite à la seconde guerre mondiale. Mais il reprend dès Juin 1946, avec toujours Oscar, et ce jusqu’en 1961. Les lecteurs plébiscitent notre caneton ; une véritable gloire sur papier ! Il faut dire que Mat, son créateur, réussit une véritable combinaison, une alchimie même, entre bons mots, gags de haut vol et situations parfois désopilantes commentées par son propre héros. Ca pète parfois de partout et Oscar ne sait plus où donner des ailes. Mat y va également d’un graphisme pétant de santé, mettant en scène des personnages agités, frénétiques, dans des cases où l’adjonction d’accessoires qui « participent » à l’ensemble donnent des pages au contenu cocasse. L’ensemble est quand même « catholiquement correct » car « Fillette » était de cette obédience. N’empêche : ce n’était pas « coincé » du tout et c’est sûrement ce qui en a fait son grand succès. Oscar aura les honneurs de 19 albums en couleurs, aux couvertures brochées assez épaisses mais –hélas- imprimé sur du mauvais papier d’après-guerre d’où la grande difficulté d’en trouver en bon état. Oscar le canard ?… véritablement loufoque… du moins pour l’époque. Et c’était franchement pas mal !…

28/11/2012 (modifier)