Barakamon

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Seishû Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishû est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !


Shonen Square Enix

Seishû Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishû est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone ! Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé. “Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Octobre 2012
Statut histoire Série terminée 19 tomes parus

Couverture de la série Barakamon © Ki-oon 2012
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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06/12/2012 | Pasukare
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Par Pasukare
Note: 4/5
L'avatar du posteur Pasukare

Cette série porte rudement bien son nom ! "Barakamon" est une expression du sud du Japon qui signifie "avoir la pêche" et on peut dire que les personnages de cette histoire ont une bonne humeur communicative et ce n'est pas désagréable du tout pour le lecteur. L'histoire est celle d'un jeune, beau et talentueux calligraphe de 23 ans, un peu imbu de sa personne qui, un jour, envoie assez violemment balader un conservateur de musée qui venait de critiquer son art. On l'envoie alors "se ressourcer" au fin fond d'une petite île du sud de l'archipel japonais, dans un coin paumé et bien loin de ses habitudes de citadin. Le calligraphe espère au moins pouvoir travailler tranquille mais va vite se rendre compte que ce n'est pas comme ça que cela fonctionne et que l’ingérence dans la vie privée d'autrui est monnaie courante sur l'île : ça commence par une petite gamine de 7 ans (qui fait furieusement penser à Yotsuba de la série Yotsuba&) qui ne le lâche pas d'une semelle dès son arrivée et ça continue avec le maire, la femme du maire, leur fils, des collégiennes, un instituteur et tous les autres gamins du village... Viennent ensuite se greffer des amis d'enfance et un jeune calligraphe qui va faire concurrence à notre héros. Cette série est constituée de chapitres qui racontent chacun une tranche de vie de notre citadin confronté à la vie à la campagne et à ses habitants. C'est drôle mais aussi instructif car on apprend des choses sur les traditions japonaises locales (comme le lancer de boulettes de riz pour l'inauguration d'un nouveau bâtiment) et appétissant (la gastronomie locale est mise à l'honneur, et on nous donne même des recettes de cuisine ! ). Graphiquement, pas de surprise : c'est du manga "classique" mais bien réalisé dans son genre. il n'y a pas de quoi se pâmer devant le dessin, mais il fait très bien son office. J'aime beaucoup aussi le choix qui a été fait de conserver les titres de chapitre en VO (écrits phonétiquement à l'occidentale) avec leur traduction dessous. Notre maître calligraphe finit par prendre goût à la vie au grand air et en redemande, ça tombe bien, moi aussi ! Le T8 démarre un peu lentement, mais on se retrouve assez vite au coeur d'un enterrement ce qui donne une ambiance toute particulière à l'histoire, on en apprend un peu sur les traditions locales et la petite bande de gamins et de jeunes qui gravitent autour de Maître Handa vivent ces moments à leur manière, toujours agréable à suivre. Le T9 tourne autour d'une compétition inter-villages, Maître Handa y participe un peu contraint et forcé. C'est très amusant et toujours aussi agréable à suivre. Notre maître calligraphe s'intègre décidément de plus en plus dans ce petit village. Les tomes 10 et 11 voient débarquer (et repartir) sur l'île les parents du jeune maître ! Entre un père vénéré et vénérable et une mère poule hyper émotive, le séjour ne sera pas de tout repos, pour personne ! Surtout qu'ils veulent (ou pas) marier leur fils avec un mariage arrangé qui ne fait pas vraiment l'unanimité sur l’île... Une série à suivre, qui donne le sourire et qui ne perd pas le rythme même après 11 tomes ! Franchement pas mal du tout, arrondi à 4/5 pour la bonne humeur communicative.

06/12/2012 (MAJ le 25/01/2016) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Après la lecture des trois premiers tomes, je peux dire que j'ai passé un bon moment de lecture. C'est un peu le même principe que Magasin général : on amène un élément "étranger" dans une communauté un peu coupée du monde (ici une île à l'ouest du Japon), et on laisse interagir les différents personnages entre eux, ce qui peut amener de multiples rebondissements. Hando le calligraphe vient dans ce trou perdu pour se ressourcer et retrouver son art, et les habitants du coin ne cessent de venir le déranger, influant fortement sur sa philosophie de vie, sur son travail également. Il y a en particulier une petite fille irrésistible, au caractère fort et imprévisible, ou encore ce grand-père aussi surprenant que bienveillant... Satsuki Yoshino a placé l'histoire dans sa région natale, à laquelle elle prête beaucoup de charme, plus dans l'esprit solidaire de ses habitants que dans ses atouts touristiques. L'auteure a également placé de nombreux moments comiques dans son récit, sans en faire le moteur principal. Bien joué. Côté dessin c'est du shônen classique, sans fioriture mais très efficace. Rien à dire. Une série bien sympathique.

02/03/2013 (modifier)