Alice au Pays du Chaos
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Alice revisitée très librement par Man dans une version très gore où le sexe règne en maître...
Alice au Pays de la BD Auteurs espagnols Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre
Alice se réveille au sein d’une étrange maisonnée. Qui est cette femme si attentionnée qui s’occupe d’elle comme si elle était sa fille ? Et qui est cette gamine muette qui la regarde avec l’admiration d’une petite sœur ? Mais où est-elle ? Subitement, tout se précipite et bascule dans un monde délirant où le sexe est la monnaie d’échange la plus efficace pour survivre dans ce cauchemar… Alice est au Pays du Chaos ! En 84 pages, Man, s’inspirant très librement du classique de Lewis Carrol, peint, en dix tableaux, une aventure de fin du monde, de dégénérescence de l’humanité dans le pur style de la science-fiction… très fortement mâtiné de sexe.
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Date de parution | 01 Décembre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Etrange série, qui m’a un peu dérouté, car j’attendais – titre oblige – une plus forte référence à l’univers de Lewis Caroll. Comme pour Wonderland (Graph Zeppelin) (que j'avais bien aimée), je voyais bien une version déjantée et quelque peu trash d’Alice au pays des merveilles. En fait, l’univers d’Alice s’efface presque totalement derrière une aventure fantastique et érotique : seul le côté trash (légèrement) peut être au rendez-vous. Nous suivons en fait plusieurs jeunes femmes – dont Alice – dans un univers un peu post-apocalypse, une ville où des sortes de démons, des zombies, mais aussi des robots parfois, sèment terreur et désordre (le « chaos du titre). Il faut dire que tous sont obsédés de sexe, et que la rencontre de ces démons se finit immanquablement en scènes de sexe torride et souvent violentes. Parfois loufoque, souvent très hard, cette histoire se laisse lire, mais le scénario aurait pu aisément être densifié, il m’a un peu laissé sur ma faim. Le dessin est très dynamique et lisible. Mais pas trop mon truc (idem pour la colorisation informatique). C’est dommage, car dans le petit cahier graphique qui clôt l’album (j’ai lu la dernière et toute récente réédition de Tabou), Manolo Garot développe un style plus réaliste et qui m’aurait davantage plu. Au final, ce sont davantage les amateurs du hard pur que ceux d’Alice qui y trouveront leur compte. Une série de cul originale, mais qui aurait pu mieux exploiter arrière-plan post-apocalypse et les zombies, et/ou l’univers d’Alice. Note réelle 2,5/5.
Très manga, complètement comics, cette Alice marche à la coke, (en plus du reste bien entendu!). Comme l'a dit PAco, ce n'est pas le scénario qui fait la force du truc mais plutôt un découpage halluciné et bien sur, tout un catalogue de postures, situations et autres positions. Quelques clin d'oeil, le clown Mc Do, une scène qui rappelle "Saw". Malgré un bel emballage ce n'est pas ma tasse de thé. Trop speed, trop de couleurs, je préfère une ambiance style " Les 110 pilules"
Je connaissais déjà le travail de Man dans d'autres registres avec Mia (que je n'avais pas vraiment apprécié) et En sautant dans le vide (qui m'avait par contre beaucoup plu), et c'est donc avec curiosité que je me suis lancé dans "Alice au Pays du Chaos" aux éditions Tabou... Première impression : très belle édition. Couverture rigide avec une belle couv' qui tape bien à l’œil ; 84 planches ; un fond des planches noir qui met bien en valeur le boulot de Man. Bref, très prometteur :) Ici, pas de lapin pour nous faire passer de l'autre côté du miroir, juste un réveil comateux d'Alice qui ne sait pas vraiment où elle est. Et là, pas vraiment le temps de rêvasser et de prendre la mesure de notre environnement, Man sert la vis d'entrée et nous plonge direct dans l'univers qu'il impose. Page 6 : on rentre dans le vif du sujet. La mère d'Alice se fait choper par un démon et passe à la casserole, au propre comme au figuré... On dira que c'est plus qu'explicite quant aux scènes de sexe. Une mise en bouche (si je puis dire) qui a le mérite de poser le cadre du reste le l'album. Car si graphiquement je trouve ça excellent, et admire le travail de découpage, au niveau du scénario, ça reste plutôt léger. C'est plus un prétexte pour mettre en image ses fantasmes qu'autre chose. Prenez une ambiance Walking Dead pour le décor, remplacez les zombies par des démons qui ne pensent qu'à baiser et dévorer ce qui leur tombe sous la main et ajoutez-y un brin de Lewis Caroll, sorti de je ne sais quel chapeau, et vous avez votre histoire... L'idée d'Alice est bonne, mais il lui aurait fallu un peu plus de profondeur (oui, j'vous vois venir...) Alors, chapeau pour le travail graphique, mais pour le reste c'est un peu juste à mon goût. 2.5/5
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