L'Écume des jours
Adaptation d'un roman de Boris Vian.
Adaptations de romans en BD Boris Vian Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Jean-David Morvan Jean-Paul Sartre La BD au féminin Mirages
Jeune homme fortuné, Colin est tourmenté par son célibat. Jusqu'au jour où il rencontre Chloé, la femme de sa vie. Le bonheur est à portée de main. Mais il ne saurait durer. Chloé d'ailleurs toussote. Diagnostic : dans son poumon pousse un nénuphar, que Colin s'épuise à soigner. Mais rien n'y fait. Son état s'aggrave, si bien que leur maison rapetisse, se délabre. Tout devient étriqué, étouffant. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 09 Mai 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je pense que je fais définitivement un blocage avec cette oeuvre de Boris Vian. Que ce soit le roman, son adaptation en film ou maintenant cette adaptation en BD, j'ai à chaque fois décroché dès les premiers instants, totalement incapable de rentrer dans l'univers absurde et l'imaginaire débridé de cet auteur. Et pourtant j'aime l'absurde, j'aime les univers loufoques, mais il y a quelque chose qui ne passe pas ici pour moi, une accumulation je pense. Il n'y a pas un dialogue, une scène, un décor qui ne parte pas dans le farfelu, l'incongru. C'est trop pour être digeste. Alors comme ici c'est une BD, j'en ai profité pour aller plus loin que les premières pages, sauter directement après au premier tiers, voir si j'accrochais davantage, mais toujours pas moyen de m'intéresser au récit. Pas plus qu'aux deux tiers, ni au final. Je suis resté en permanence à la porte, non affecté par le scénario et son imaginaire et l'émotion qu'il devrait dégager. Je dois en plus dire que le dessin n'aide pas. Je ne trouve pas son trait mauvais, ça non, j'aime même bien la façon dont il représente les femmes. Mais je le trouve confus. Cela vient d'une part de beaucoup de plans assez serrés, étouffants, et d'autre part d'un encrage uniforme, de la même épaisseur qu'un élément soit au premier plan ou en décor, ce qui détruit l'impression de profondeur, d'autant que les perspectives n'ont rien ici de réalistes. Par conséquent, à plusieurs moments, je n'arrivais pas à déchiffrer ce que je voyais pour de bon. Cela a commencé dès la première page quand je n'ai pas compris du tout ce qu'était la sorte d'engin-perceuse ou je ne sais quoi qui descendait dans la salle de bain du héros ni ce qu'il se passait ensuite chez les voisins. Et cela a continué à bien des moments par la suite. Cela n'arrange rien quand beaucoup de ces éléments sont des inventions de l'imaginaire de l'auteur du roman et qu'au lieu de saisir l'idée, on n'y voit qu'un assemblage de traits peu compréhensibles. Je sais que l’Écume des jours est un livre qui a charmé nombre de lecteurs et lectrices. Cela me frustre un peu d'y être aussi peu réceptif. Mais peut-être que ceux qui ont aimé ce roman sauront aussi apprécier cette BD davantage que moi...
Je me suis franchement ennuyé en lisant cet album. Je ne connais pas l'œuvre de Boris Vian et cette adaptation ne me donne pas du tout envie de lire et de découvrir ce qu'il a fait. Je n'ai pas aimé le dessin. Ce n'est pas le pire dessin que j'ai vu de ma vie, mais pour une raison quelconque je trouvais qu'il était assez amateur. Je n'aime pas trop comment sont dessinés les personnages. Quoique au moins je reconnais que c'est lisible et que le découpage est correct. Le problème vient surtout du scénario. Je l'ai trouvé vide et complétement sans intérêt. Je n'arrive pas à trouver les personnages attachants et pas un seul instant je me suis intéressé à leur histoire même lorsque cela devient un peu bizarre. Je n'ai même pas fini l'album tant j'en avais marre de m'ennuyer.
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