Hell School
C'est la rentrée. Bastien, Hina et Boris (trois adolescents) débarquent dans leur nouvelle école, un établissement ultra-privé extrêmement rétrograde, dont les résultats ne sont plus à démontrer. S'opposant à la pratique du bizutage, ils seront rapidement isolés des autres élèves. Ce qui leur laissera tout le temps pour enquêter sur les bizarreries de cette « École-Prison ».
Coupés du monde... Ecole Harcèlement scolaire Les meilleures séries terminées en 2014
Située sur une petite île française, l'école de l'excellence est un établissement ultra-privé extrêmement rétrograde, dont les résultats ne sont plus à démontrer – le cauchemar de tout adolescent normalement constitué. Ainsi, le simple refus de Bastien, Hina et Boris de participer au bizutage suffira à les mettre au ban de toute vie sociale... ... ce qui leur laissera tout le temps d'enquêter sur les bizarreries de cette « École-Prison ».
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Date de parution | 11 Janvier 2013 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J'ai l'impression que Dugomier et Benoit Ers se sont un petit peu spécialisés dans les récits polars ou thrillers pour la jeunesse. Sous l'apparence graphique de classiques du journal Spirou, ils nous ont produit en effet plusieurs BD au ton mi-léger mi-sérieux faisant penser à une version destinée à des lecteurs adolescents de films à suspense américain. Dans ces histoires, ils n'hésitent pas à aborder des sujets graves et à mettre leurs personnages et leur entourage en vrai danger de mort. C'est un type de BD assez rare, et je me souviens notamment de ma surprise à la lecture de "tueurs de maman" que je trouvais très dur alors que le public visé était incontestablement la jeunesse. Et cela marche bien car ma fille y a vraiment accroché. Avec Hell School, nous sommes précisément dans ce domaine. Les héros sont des lycéens sympathiques, un peu rebelles ou bon gros costaud. On s'y attache vite et on se dit qu'avec ce dessin tout en rondeurs et ces couleurs ensoleillées, il y a de quoi raconter un agréable récit adolescent. Mais dès les premières pages, on constate qu'ils vont être plongés dans un milieu dangereux et psychologiquement éprouvant : un lycée privé isolé sur une petite île où règne une loi clanique stricte et xénophobe. Et qui ne s'y plie pas, en commençant par accepter le bizutage rituel, sera rejeté, brimé si ce n'est pas nettement pire... Nos héros vont subir les tourments orchestrés par les autres lycéens et la direction de l'établissement, y résistant comme ils le peuvent tout en se serrant les coudes, et peu à peu ils vont tenter de démêler le nœud du mystère expliquant les raisons de ce rituel malsain et les probables meurtres d'anciens élèves. L'histoire est assez prenante. Le dessin est plaisant. Parfaitement intégré dans l'école du journal Spirou, il me rappelle un mélange entre les styles d'Eric Maltaïte et de Bruno Gazotti. Ca tombe bien, je les aime bien tous les deux. Et la narration fluide, impeccable. On est vite plongé dans l'ambiance et la curiosité est immédiatement titillée. La lecture est vraiment accrocheuse... jusqu'à la fin et la révélation de l'énigme. Et là, je dois dire que je n'ai pas été totalement convaincu. L'explication m'a semblé un peu bancale, et j'ai eu un peu de mal à trouver crédible une telle organisation pour accomplir un objectif aussi... étrange. Et surtout à comprendre comment elle a fait pour fonctionner pour de bon et pour motiver les actes extrêmes de certains protagonistes sans que ça parte davantage en quenouille. Ceci étant dit, même si je ne trouve pas la fin à la hauteur du reste, c'est quand même une série que j'ai lue avec plaisir et qui m'a bien tenu en haleine.
J'ai un avis assez nuancé sur ce triptyque. En fait, à la lecture des deux premiers tomes, et même des trois quarts du troisième, j'ai eu une très bonne opinion de l'ensemble : une école privée, coupée du monde ou presque, au sein de laquelle des comportements étranges amènent plusieurs élèves un peu "différents" à se mettre à l'écart, et à se poser des questions. Pas de doute, c'est plutôt intéressant, bien mené même si pas très original sur le pitch. La série bénéficie du dessin d'Ers, dans une mouvance semi-réaliste très efficace, bien servi par les couleurs d'Angélique Césano. Mais, car il y a un "mais". La fin vient remettre en cause beaucoup de choses. En lisant la fin, je me suis demandé si tout simplement Dugomier n'avait pas été prié de boucler son histoire, peut-être plus tôt que prévu (genre en trois tomes plutôt que quatre), tellement ce "raccourci" est venu bousculer mes certitudes. Et puis en lisant les avis de mes camarades, j'ai découvert que cette tomaison était apparemment fixée dès le départ, ou du moins le temps dans lequel l'histoire devait être bouclée, à savoir 18 mois... Du coup cette précipitation n'en est pas une, la fin semble bien être celle qui était prévue dès le départ, et la morale sous-jacente est pour le moins nauséabonde... Je ne connais pas les auteurs, je ne sais pas s'ils adhèrent à cette idée que la fin justifie les moyens, mais je trouve ce genre de fin, sans une certaine idée permettant de prendre du recul, pas forcément heureuse dans une BD destinée en premier lieu à un public adolescent. Ce qui explique mon impression initiale de fin "précipitée". A mon sens il aurait fallu quelques planches de plus...
Un conte philosophique pour adolescent, en trois tomes bien menés, mais dont la morale reste très contestable. Contrairement à ce que suggère le titre américanisant, il ne s'agit pas de l'école des zombies ou de l'antichambre du pays des vampires. Rien de surnaturel, ni de magique, il s'agit d'une cruauté tout humaine, et bien organisée. 1. Un dessin très conventionnel mais avec des bonnes bouilles, une couleur pas très nuancé. 2. Un scénario à suspense rondement mené avec une enquête haletante, menée par 4 jeunes gens sympathiques, dont les caractères sont plutôt justes.. 3. Mais l'histoire se termine par un parti pris assez désagréable : oui la fin justifie les moyens. Autrement dit : cette école sur une île déserte aux règlements inacceptables (et illicites) ne sera pas fermée parce qu'elle sert des objectifs qui sont dans l'intérêt général. Une BD de ce genre n'aurait pas pu voir le jour en d'autres temps : elle a un vieux relent de lebensborn (association nazie chargée de créer une race aryenne pure en faisant s'accoupler des blondins certifiés aryens, pour élever le fruit de ces ébats dans des orphelinats spécialisés, coupés de leurs familles, si, si ! ils l'on fait !) qui n'est pas franchement condamné par les auteurs... Je trouve la BD pas mal dans la mesure où elle soulève ce problème, mais limite si elle s'adresse à des enfants qui peuvent prendre la solution pour argent comptant.
Une BD pour adolescents qui plaira aux adultes. Ça commence comme une histoire de la bibliothèque verte : des ados intègrent une école privée censée former les futures élites de la nation dans le cadre idyllique d'une île méditerranéenne. Mais ceux qui refusent les “rites d'intégration” sont vite mis à l'écart et victimes de vexations constantes. Dans le passé certains y ont même perdu la vie. Nous suivons un trio de rebelles qui tentent de lutter contre le système détestable qui est à l'œuvre dans cet “institut de l'excellence". Peu à peu, ils découvrent qu'il ne fait pas bon y être un orphelin… Ers et Dugomier, qui ont déjà excellé dans "Les Démons d'Alexia", livrent un bande dessinée fluide, dans le plus pur style Spirou, mais en adoptant un propos moderne et mature, ils ont tous les atouts pour séduire un large public. Au terme des trois tomes, on découvre une histoire beaucoup plus complexe que ce qu'annonçait le premier opus. Le scénario s'accélère progressivement et réserve de belles surprises au lecteur. Et la fin échappe au manichéisme inhérent aux intrigues pour pré-ados. Tout au plus reprocherais-je au scénariste l'emballement du rythme de l'intrigue dans le tome 3… Mais au moins, il tient sa promesse d'achever l'histoire dans un délai très raisonnable (18 mois). La preuve que l'on peut marier classicisme et modernité. Du beau boulot !
Voilà une série dans laquelle je suis entré un peu à reculons, pas forcément emballé par la couverture ou le début de l'intrigue. Mais finalement, ce n'est pas mauvais du tout (sans être enthousiasmant quand même !) et j'ai lu facilement les deux tomes. Il faut dire que l'histoire mêle habilement amitiés adolescentes, fonctionnement d'un groupe de jeunes en quasi huis clos dans une école sélect (et qui plus est "coupée du monde" car sur une île) et intrigue policière. Ce n'est pas caricatural, et prend parfois le ton d'un club des cinq (ici club des trois puis quatre) moderne. Le personnage du professeur de maths me paraît par contre un peu artificiel et sans grand intérêt, et les "dessous" de l'affaire sont certes lentement distillés, mais ça reste pour le moment un peu trop obscur (même si je ne doute pas que le troisième tome fera avancer l'enquête des "bâtards"). Bref, c'est une série tout public (même si plus particulièrement destinée au jeunes ados, je trouve) qui mérite le détour.
Une bonne série comme je les aime à l'image des vieilles bd sur lesquelles je m’extasie parce que je les aime et pour faire plaisir à mes aînés tout en m'ennuyant réellement à la lecture parce putain quand j'aime pas une vieille bd je le dis. J'ai tout de suite été pris par le scénario. La narration est fluide et l'intrigue devient de plus en plus intéressante au fil des pages. La tension monte durant ces deux tomes et j'espère que le troisième tome va conclure ce récit en beauté ! Les trois personnages principaux sont attachants et je m'identifie facilement à eux. Le dessin est dynamique et je l'adore. Les couleurs sont très belles.
Il n'y a rien à faire: je suis fan d'une certaine catégorie de bande dessinée résolument moderne et d'une certaine manière d'amener le scénario. Bref, ici l'efficacité sera de mise car on ne lâche plus la lecture et vers la fin, on n'a qu'une envie: découvrir la suite. Tout est parfaitement bien dosé. Les personnages ont du caractère notamment nos trois rebelles qui forment un trio de choc. Il y a également une mise en scène savamment orchestrée. La lecture est fluide et très agréable. Le récit qui situe une institution scolaire dans une île non loin de la côte d'azur est franchement très original. Il y a une ambiance oppressante qui y règne et qui est palpable. Le second tome n'a fait que renforcer mon impression première... En conclusion, il n'y a aucune raison de ne pas accorder le 4 étoiles. C'est amplement mérité et cela change de ces vieilles bd dont les jeunes s'extasient pour faire plaisir à leurs ainés tout en s'ennuyant réellement à la lecture. Rien de tel en l'occurrence. Hell school lance un vent rebelle de renouveau avec pour thématique la souffrance dans le groupe. Très intéressant !
Une petite série bien sympathique. On s’attache très facilement à ces ados « rebelles » qui refusent de se plier aux règles de bizutage en vigueur dans l’école de l’excellence. Le suspense est bien maintenu jusqu’au bout, … et même plus loin vu qu’à la fin du premier volume, on n’en sait pas beaucoup plus sur ce qui se trame dans cet établissement. On n’a qu’une envie, que le tome 2 sorte bien vite pour connaître la suite ! Le dessin est agréable, tout en rondeurs et colle bien avec ce genre de récit. Les personnages sont tous facilement reconnaissables. Un autre plus : que la série se termine normalement en trois tomes (au moins on peut comme ça espérer que les auteurs ne se perdront pas en route en voulant allonger la sauce le plus possible…) Après la lecture du tome 2, mon avis ne change pas. L'histoire et les personnages sont toujours aussi intéressants, le dessin moderne et sympathique. Comme je l'ai dit déjà pour le tome 1, on n'a qu'une envie, que le tome 3 sorte bien vite pour connaître la suite ! (et normalement la fin)
Excellent, ce premier tome de Hell School !! Je n’ai qu’une seule envie : connaitre la suite. Pourtant, à voir la couverture, je ne m’attendais à rien de particulier. Je craignais même de tomber sur une histoire déjà mille fois lue, avec des démons voire des vampires tellement à la mode actuellement. Mais je me fourrais bien profondément le doigt dans l’œil (ouille !) Je n’avais pas tenu compte du nom des auteurs… déjà responsables du très bon « Les Démons d'Alexia », et j’avais tort. Nous nous retrouvons ici au cœur d’une école chic et select isolée du monde. Rien de vraiment particulier en apparence sinon que, comme dans bien des écoles, un bizutage attend les nouveaux arrivants. Et c’est là que tout s’enflamme car, vous vous en doutez, quelques fortes têtes vont s’opposer à cette tradition… et c’est très mal vu. Le thème central est donc le rapport à l’autorité des adolescents. Et qu’ils s’y opposent ou qu’ils s’y plient, ces jeunes sont soumis à forte pression. Ajoutez un mystère omniprésent, de nombreux rôles importants (outre nos trois rebelles, un directeur complice, un président de bizutage bouffé par la pression, une élève étrange, un prof de math charmeur, et j’en passe), un récit en constante progression et vous obtenez ce très accrocheur premier tome. J’ai aimé : - l’originalité du scénario ; - le crescendo avec lequel l’angoisse est amenée ; - le fait que de multiples zones d’ombre viennent titiller la curiosité du lecteur ; - un excellent dessin dans la plus pure tradition du franco-belge (dans la même lignée qu’un Gazzotti, par exemple) ; - la complémentarité du trio vedette, dont chacun conserve une part de mystère ; - la richesse de ce premier tome, qui ne se contente pas de nous introduire le concept ; - le fait que la série nous soit annoncée d’emblée en trois tomes. Voici donc une série que je rapprocherais tant au niveau de la qualité d’ensemble, du public visé que de l’ambiance étrange créée de « Seuls ». Et, cerise sur le gâteau, ce n’en est pas un clone !!! Franchement, ce serait dommage de passer à côté.
Après lecture du deuxième tome, ma bonne impression se confirme et j'attends déjà avec impatience le troisième et dernier volet de ce thriller en milieu estudiantin. J'ai relu mon avis à la fin du premier tome et je ne vois rien à y changer. C'est du tout bon dans ce genre grand public ! De plus, en ciblant une partie de la thématique sur les baptêmes estudiantins, les auteurs ont on ne peut plus tapé dans le mille, puisque le sujet est au cœur de l'actualité (le recteur de l'ULG vient en effet de suspendre les activités de baptême suite à un accident ayant entrainé un oedème cérébral chez une étudiante de médecine vétérinaire). Moderne et efficace. Prenant dans son intrigue. Truffé de personnages aux profils psychologiques intéressants. A ne pas rater ! Vraiment !
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