Batman - Noël
La transposition du conte de Dickens dans le monde du Dark Knight.
Batman Charles Dickens DC Comics Noël Super-héros Univers des super-héros DC Comics
La nuit de Noël, Batman traque un petit malfrat à la solde de son pire ennemi. Cette course-poursuiteval'amener à rencontrer trois visions du passé, du présent et de l'avenir et à s'interroger sur les tenants et aboutissants de sa croisade contre le crime.
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Date de parution | 06 Décembre 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Batman dans un conte de Noël pas si mièvre - Il s'agit d'une histoire complète parue en 2011, écrite et illustrée par Lee Bermejo, également dessinateur de Lex Luthor et Joker. L'histoire commence par 6 pleines pages de vues des toits de Gotham. Un narrateur non identifié explique qu'il va raconter une histoire à un auditeur également inconnu (vraisemblablement un enfant). Il donne la morale de l'histoire dès le début : il faut croire que les gens peuvent changer. Bob Cratchit effectue des livraisons illicites pour le compte de la pègre, et ce soir il en effectue une pour le compte du Joker (qui s'est à nouveau évadé de prison). Ce n'est pas que Bob ait un penchant pour le vice ou pour le crime, c'est qu'il n'a pas trouvé d'autre moyen pour payer les factures de soins médicaux de Tim, son fils. Il se rend au rendez-vous pour échanger le contenu de son sac contre une somme importante. L'échange s'effectue sans anicroches, mais il se fait rattraper par Batman qui menace de le tabasser pour obtenir la localisation de la planque du Joker. Peine perdue : Bob ne la connaît pas. Pendant ce temps là, le narrateur omniscient raconte une version assez fidèle à l'esprit de le drôle de Noël de Scrooge de Charles Dickens, en évoquant les épreuves de Scrooge. Batman a attrapé un bon rhume, mais il doit retrouver le Joker à tout prix, quel que soit également le prix à payer par les civils impliqués dans sa recherche. Ce n'est pas la première fois qu'un auteur se sert de ce conte de Noël comme de trame pour son récit ; Jeph Loeb avait déjà fait la même chose dans la troisième histoire rééditée dans Batman, Halloween (Tome 2 Fantômes). Mais l'ambition de Lee Bermejo n'est pas de faire un simple comics de Batman. Il a déclaré dans une interview que son but était de transcrire fidèlement l'esprit du conte de Dickens, au travers d'une bande dessinée à mi-chemin entre le comics traditionnel et un conte en prose avec quelques illustrations. Ce parti pris apparaît à la lecture : quelques pleines pages ou doubles pages, des dessins juxtaposés sans bordures de case pour les séparer, et une minutie incroyable dans le rendu de chaque illustration. La séquence d'ouverture constitue un parfait exemple de ce parti pris. Première page : l'extrémité supérieure de 2 cheminées en brique, 3 antennes de télévision, et un petit bout de toit en tuile sous la neige. Suit une double page qui a également comme objet de montrer les parties supérieures de 3 immeubles enneigés, ainsi qu'une affiche souhaitant un joyeux Noël. le lecteur découvre encore une nouvelle double page révélant toujours plus de ces immeubles, les 7 derniers étages, avec un luxe de détail. Ces illustrations ne relèvent pas de l'art séquentiel de la bande dessinée, mais bien de jolies images détaillées pour que l'œil du lecteur puisse se repaître des détails, de l'architecture, des textures des murs et de l'impression de froid. Ce mode de rendu graphique intègre ensuite des séquences sur la base de plusieurs cases, toujours avec la même qualité luxueuse de dessins. La présente édition comprend 7 pages en noir et blanc dans les bonus qui font presque regretter que le présent volume soit en couleurs. Ces dernières orchestrées par Barbara Ciardo sont travaillées pour rendre la luminosité liée à la neige, faire ressortir chaque détail, et créer une ambiance par le biais de camaïeux. D'un coté, il y a donc ce mode d'illustrations qui donne une certaine solennité aux images. de l'autre il y a la voix narrative qui confère un formalisme quasi littéraire au récit. Entre les deux, il y a les dialogues des personnages et les scènes d'action qui rattachent bien l'histoire aux comics de superhéros traditionnels (il y a d'ailleurs quelques invités de l'univers partagé DC). Par moment ces 3 flux ont du mal à s'agréger, la majeure partie du temps elles coexistent harmonieusement. Un tiers du temps elles fusionnent pour donner une narration riche de ces 3 niveaux. Et puis Bermejo ne se contente pas de transposer laborieusement le conte de Dickens ; il l'utilise pour faire émerger un point de vue sur le personnage de Batman qui avait été développé vers 1990 suite à un événement spécifique évoqué à nouveau ici. Ce tome représente donc une forme de conte pour Batman, avec une narration élaborée et sophistiquée, qu'il s'agisse du texte ou des images. Toutes les séquences ne se valent pas, mais certaines transcendent la somme des parties, et réussissent à mettre en évidence une particularité du personnage, et un comportement paradoxal de chaque être humain.
En général, je suis pas un grand habitué ou lecteur assidu de comics américains mais ce "Batman-Noël" de Lee Bermejo et de la coloriste Barbara Ciardo m'a vraiment scotché et c'est une "oeuvre" incroyable de beauté. J'ai rarement vu un comics aussi flamboyant et d'une qualité graphique aussi parfaite. En ce qui concerne l'histoire, c'est clairement une adaptation du "chant de Noël" de Charles Dickens mais vu sous l'angle Batman et de son inquiétante cité Gotham. 79 planches de grand Art. Chapeau à tous les deux !!
Dans la galaxie Batman, on n’avait pas encore fait le petit conte de Noël. Du coup, l’auteur Lee Bermejo a eu l’idée de reprendre le conte de Charles Dickens et de l’adapter pour l’occasion. Batman jouera le rôle de Scrooge, un vieil homme replié sur lui-même, immoral et égoïste. En effet, pour capturer le Joker, son ennemi mortel, il est prêt à tout et notamment à utiliser un pauvre père de famille qui a du faire le sale boulot. Comment reconnaître un malfrat ? Faut-il lui tirer dessus pour l’empêcher de nuire ? Le monde est gris, ni blanc, ni noir. J’avoue aisément que c’est une belle réussite. Ce Batman ne sera pas concentré sur l’action mais plutôt sur la part du psychologique entre justice et ténèbres. Les dessins sont de toute beauté ce qui renforce la qualité de l’œuvre. J’ai apprécié la précision du graphisme. On voit que l’auteur a également pris son envol depuis le fameux Joker qui nous avait tant éblouis. La narration va reprendre les méthodes du conte. On sera immergé par le récit. Certes, on pourrait regretter cette narration omniprésente qui laisse peu de place aux dialogues. Cependant, c’est parfaitement maîtrisé. Il y a une osmose qui est quasiment parfaite entre intrigue et dessin. A lire pendant la période des fêtes de fin d’année pour être totalement dans l’ambiance et de préférence devant une cheminée et un sapin de Noël.
Il y a tellement de versions du conte de Noël de Dickens que je ne suis pas trop surpris qu'il y ait une version avec Batman ! Le dessin est très réaliste et sans que je sois un fan de ce style je comprends que plusieurs l'aiment. Je trouve qu'il est dynamique et détaillé. Le scénario est pas mal, mais comme je connais l'histoire de Dickens cela fait en sorte qu'il n'y a pas de surprise dans l'histoire. De plus, je trouve que Batman est un peu trop dur. Je sais qu'il y a des histoires où Batman est un vrai enfoiré, mais c'est une version du personnage que je n'aime pas trop et j'ai l'impression que le scénariste a exagéré ses défauts afin que l'histoire fonctionne.
Des graphismes encore hallucinants de Lee Bermejo qui s’attèle également au scénario de cette aventure du sombre justicier. Justement, je n’ai pas accroché plus que ça sur l’histoire et j’ai trouvé Batman plus qu’antipathique ; sa brutalité face aux petits truands est injuste et disproportionnée par rapport aux méfaits commis ; même si cette attitude est justifiée par un état maladif le rongeant. Les couleurs de Barbara Ciardo sont superbes et complètent bien le dessin de Bermejo ; des tonalités froides parfois illuminées par la chaleur orangée dégagée par les néons de Gotham City. Donc, pas convaincu par cet album. Je trouve que Lee Bermejo est plus talentueux aux dessins qu’au scénario.
Etant donné les notes positives sur cette série, j'avais décidé de l'acheter, alors qu'a priori ce n'était pas mon truc: une histoire de super héros au graphisme hyper informatisé... J'aurais pas du... Les dessins ne sont pas moches, on peut même dire qu'ils sont réussis, en fait, mais ce n'est vraiment pas mon genre, ça me rebute trop. Aucune saveur, ce papier glacé, brillant, avec des couleurs flashy et pétantes, très prononcées. Quant à l'histoire, je ne suis jamais tombé dedans, c'est plutôt l'album qui m'est tombé des mains... Pourtant, Batman est sans doute le super héros que je trouve le moins risible, mais, rien à faire, j'ai trouvé cette adaptation du célèbre conte de Noël de Dickens ridicule et pas crédible pour deux sous. Je me doute que cette BD puisse trouver preneur dans son public cible, mais je n'en fait tout simplement pas partie. (219)
Alors ça c'est bon. C'est même du très bon. Je dois avouer que je partais avec un gros apriori négatif sur l'univers de comics et surtout des comics de super-héros, ce qui m'a incité à ne jamais me pencher vraiment dessus. Puis, pour faire plaisir à une amie que je convertis à la BD, je me suis dit que j'allais prendre quelques BD que mon site préféré décrivait comme les meilleurs. Ni une ni deux; je m'empare des Batman (qui est souvent décrit comme le meilleur des super héros). Ce Batman me semblait très particulier, reprendre le conte de Dickens dans l'univers de Batman me semblait une bonne idée mais j'avoue que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Ce qui m'a très agréablement surpris, ce fut d'abord le dessin, très beau et agréable à l’œil, un rendu très sympathique et assez loin de ce qu'on peut lire dans Dark knight Retunrs ou Un long Halloween (bien que les deux soit très bons aussi). Il est très coloré, ce qui change un peu de ce que j'avais déjà vu, avec un trait vraiment sympathique. C'est un excellent point, avec en plus un gros avantage : la lecture reste fluide. Car de la lecture il y en a dans cette adaptation à la sauce Batman d'un chef-d’œuvre de Dickens décliné en un peu tout et n'importe quoi, A Christmas Carol. L'auteur à pris le parti d'ajouter une voix off qui raconte l'histoire d'origine du conte, et par dessus nous voyons Batman et de quelle manière le récit colle au paroles du conte. C'est vraiment bien travaillée la façon dont les deux vont s'emboiter et servir le récit. Ce que j'ai également adoré, c'est la façon de reprendre ce conte, notamment avec les fameux trois esprits qui vont intervenir. Je m'attendais tellement à du fantastique que j'ai trouvé le procédé excellent. Pas de fantastique, que du réel (enfin, réel, réel ... On se comprend) et des personnages connus. Rien ne déborde de l'univers habituel d'un Batman. Pour une des premières approche de Batman, j'ai adoré également cet univers, le Joker qui est juste parfait, avec son humour habituel et qui fait grincer des dents, le personnage de Alfred, mais également Batman, sombre et torturé, qui bouillonne intérieurement. Le chevalier noir est un héros très atypique dans l'univers des comics, avec beaucoup de questions sur lui-même, ses actions et son but. En tout cas je continuerais à lire les aventures de l'homme chauve-souris (ça ne rend vraiment pas en français) avec un grand plaisir. Alors si cette BD est très bien sous bien des angles et constitue un parfait exemple de très bon comics de super-héros, j'ai noté tout de même quelques petites facilités dans le scénario. Celui-ci est juste un prétexte pour développer le conte et donner matière à réfléchir sur le fond de Batman, et du coup elle passe allègrement à la trappe. Notamment le fait que ce soit le Joker, à nouveau évadé d'un asile qui est plus une passoire qu'autre chose, et qui demande à quelqu'un de faire une course pour lui (course d'ailleurs inutile, si on regarde bien). Bref, j'ai trouvé que certaines ficelles scénaristiques sont assez grosses, notamment vers la fin (ceux qui ont lu me comprendront), mais elles passent toujours car ce n'est finalement pas du tout le propos. Comme dit, l'histoire n'est qu'un prétexte. Pour moi, ce sera donc un beau 4* à ce Batman qui à su m'accrocher l’œil et me faire passer un excellent moment avec le chevalier noir, dans un bel ouvrage. Le spitch de base, déjà décliné sous toute ses formes et qui me semblait être devenu stérile depuis un moment, a su me proposer quelque chose de neuf et de plaisant. Le pari est largement réussi pour les auteurs, et ils m'auront permis de m'intéresser d'autant à l'homme chauve-souris.
Bon ben voilà je vais tempérer l'enthousiasme ambiant... Je ne savais pas de quoi parlait cette BD avant d'en commencer la lecture, j'avais juste vu les bons avis ici et le dessin particulièrement chouette. Bref j'ai attaqué ma lecture avec un à priori positif.... et j'ai vite déchanté. Je pourrais faire 3 paragraphes sur le dessin qui est fabuleux. Les détails dans les décors ou sur les visages sont magnifiques. Il y a par exemple des traces de pas dans la neige d'un réalisme terrible, c'est bluffant. Et le découpage... Bref, feuilletez le vous ne serez pas déçu. Le dessin mérite au minimum 4/5. La voie off m'a tué... Arrêtons avec le positif et passons à ce qui fâche. Dès le départ on suit cette histoire avec une voie off omniprésente. Du genre très bavarde, façon Blake et Mortimer. Mais elle ne décrit pas les cases, non, elle raconte une histoire. Notre fameux conte de noël. Dès le début j'ai eu du mal. C'est lourd, je l'ai vite trouvée pénible. On ne voit pas le rapport avec le visuel (il n'y en a pas en fait). Donc c'est dur à suivre, ça hache terriblement la fluidité du récit. Et plus on avance dans la lecture, plus cela empire. Tellement j'ai eu du mal, et tout ce bla bla me paraissait inintéressant, qu'à un moment j'ai eu le sentiment que j'allais devoir faire un choix entre lire la voie off ou lire les bulles pour arriver à suivre un peu le récit. En conclusion cela a vraiment gâché ma lecture. Je n'ai pas pu apprécier l'intrigue tellement j'ai trouvé ça fastidieux à lire. Bien dommage à l'égard de la qualité du dessin. C'est d'ailleurs la beauté de celui ci qui m’empêche de mettre le 1/5 que mériterait cette histoire.
N’étant pas spécialement un fan de la fête de Noël et malgré le talent que je reconnais au merveilleux illustrateur Lee Bermejo, ce conte de Dickens remis au gout du jour par le chevalier noir n’avait rien d’essentiel à mes yeux et je serais surement passé à côté si on ne me l’avait pas prêté avec la mention « c’est très joli mais je suis déçu de l’histoire ». Bien, c’est donc avec ces « à priori » plutôt négatifs que j’entamais rapidement la lecture de ce one-shot du « Caped Crusader » et passé une narration en voix off assez décousue au départ, ce fut encore plus rapidement une excellente surprise. L’introduction en impose dès les premiers plans et cadrages décrivant un Gotham City enneigé et calme à peine effleuré par les pas massifs du Batman en traque d’une petite frappe à la merci du Joker. On a affaire avec un Bruce Wayne plus sombre et intransigeant que d’accoutumée comme meurtri par sa soif insatiable de justice et dont l’évolution high tech de son costume n’est que le reflet de ses espoirs déçus… L’action se porte sur une seule nuit où le protecteur de Gotham va devoir se remettre en question face à ses vieux démons, de la nostalgie et de l’ivresse de ses premières aventures avec Robin et Catwoman à ce qui l’a conduit à devenir lui-même aussi aigri… L’erreur qui aurait pu être facilement faite aurait été de transcrire exactement le personnage de Scrooge à la lettre vers un Batman à l’identique mais Lee Bermejo ne se contente pas d’être un fabuleux dessinateur comme j’avais pu déjà le constater dans « Joker » mais également un bon conteur. Car oui ce récit est un conte de Noël mais qui sert bien plus les propos de Batman tout en faisant ressurgir quelques personnages mythiques de sa légende que de ressortir une énième resucée d’un conte de Dickens déjà adapté à toutes les sauces depuis belles lurettes. Les dessins restent le point fort avec des peintures vivantes aux couleurs et aux cadrages dynamiques qui régalent les mirettes. La lecture s’enchaine sans temps mort ni niaiserie et s’il est convenu qu’il ne s’agit pas de l’aventure la plus forte ou marquante de la chauve-souris, nul doute que ce livre reste un must absolu en la matière tant le tout s’harmonise parfaitement et sans accrocs. Une excellente surprise qui peut plaire autant au néophyte qu’au fan passionné et cerise sur le gâteau je conserve ce précieux bouquin contre une série moins emballante « Absolution » mais qui a fait le bonheur de son acquéreur. Tout le monde est content et c’est finalement chouette d’avoir un cadeau de Noël en février. :)
Je ne sais pas dire pourquoi mais je n’étais pas été attiré par cet album. Mêler la chauve-souris à la fête de Noël… Non mais franchement, c’est une blague ? Alors, ça donne quoi au final ? Un très bon album sur Batman. L’album propose une histoire hyper basique, soit la recherche et l’arrestation du Joker. Vous aurez compris que ce n’est pas dans l’intrigue que cet album puise sa qualité mais bien dans la narration qui l’accompagne. Elle propose au lecteur de revivre certains grands moments dans la vie du justicier, transposée au conte de Noël. Cela s’accompagne d’un questionnement sur sa quête de vengeance et sur la façon dont il l’exerce : la fin justifie-t-elle bien (tous) les moyens ? En cela, la chauve-souris passe par pas mal d’états d’esprit. C’est assez intéressant de le suivre de ce point de vue. Côté graphique, le travail est superbe. Le trait d’abord est très réussi. Mais c’est surtout dans la colorisation que l’album fait mouche. Quel talent ! Vraiment, cela mérite d’être souligné. Ma conclusion : un one-shot qui fait mouche et qui mérite vraiment d’être découvert. N’hésitez pas !
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