Pinkerton
Tous les détectives de l'agence Pinkerton ne sont pas des chevaliers blancs. On découvre ici les méthodes très discutables de l'Agence dans sa traque des frères James...
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Jesse James
The Wild Bunch, les Dalton, les Molly Maguires ou encore Butch Cassidy, tous ces noms sont réputés pour être ceux des plus grands hors-la-loi de l’Ouest américain. Mais le monde connaît moins le nom de celui qui les a pourchassés pendant des années... Un homme qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour arriver à ses fins, n’hésitant pas à verser le sang et semer les cadavres pour servir la justice. Allan Pinkerton, père de la police moderne, est encore aujourd’hui un paradoxe à lui tout seul, aussi dangereux que les criminels qu’il poursuivait et sans plus de pitié qu’eux. Le premier volume évoque la traque de Jesse James, où l’on verra que la réalité fut moins enjouée que la chanson qui porte son nom...
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Date de parution | 16 Janvier 2013 |
Statut histoire | Série terminée (tomes indépendants) 4 tomes parus |
Les avis
L’histoire de la célèbre agence Pinkerton et de ses agents qui pourraient avoir pour devise « seul le résultat compte, peu importent les moyens ». Le mode d’action de l’Agence est sans limite, et son patron, Allan Pinkerton, est un personnage très ambigu à la fois épris de justice et s’adonnant au chantage, à la corruption d’hommes politiques et au meurtre. L’intérêt de la série va au-delà de la chasse aux grands criminels qui terrorisent les États-Unis, elle dresse un portrait de l’Amérique de la seconde moitié du XIXe siècle et de ses transformations rapides. Pinkerton saura saisir les opportunités qui se présentent et profiter de la faiblesse des autorités fédérales pour monter des actions de police aux méthodes musclées. Rien ne doit entraver la mission des Pinkerton. Composée de 4 tomes qui peuvent se lire séparément, la série est inspirée de faits réels ce qui rend le récit intéressant. Malheureusement, le scénario est inégal d’un album à l’autre et le seul personnage vraiment travaillé est Allan Pinkerton, les autres sont relativement insignifiants. Un moment de lecture sympa mais qui ne laisse pas de souvenir impérissable.
La série Pinkerton, d'inspiration western, narre l'ascension historique de l'agence Pinkerton. Chaque volume peut se lire de manière indépendante. Après trois tomes qui relatent trois épisodes marquants de l'agence qui ne dort jamais, le dernier s'achève avec les derniers jours d'Allan Pinkerton, qui constituent un prétexte pour balayer la vie de ce personnage ambigu. Ce dernier album n'est pas le plus réussi, mais il donne de la cohérence à cette saga en lui conférant une dimension biographique. Car, contrairement à ce que pouvaient laisser penser les trois premiers tomes, l'ambition de Rémi Guérin ne se limite pas à fournir une suite décousue de récits d'aventures. Il tente aussi de dresser le portrait de Pinkerton, fondateur de la première agence de super-flics capables d'intervenir sur l'ensemble du territoire des États-Unis, et qui a bizarrement échappé aux scénaristes jusqu'alors (Lucky Luke lui même ne l'affronte pas avant sa soixante-quatorzième aventure !). Au milieu du XIXe siècle, le pays de l'Oncle Sam est encore en construction et, au nom de la liberté, les Américains refusent la majorité des contraintes imposées par Washington. Si bien qu'il n'existe, hormis l'armée, aucune structure fédérale chargée du maintien de l'ordre ; la loi relève des autorités locales (les États, mais le plus souvent des villes elles-mêmes) et, quand on s'éloigne de la côte Est et des grandes villes, la plus grande confusion règne dans l'organisation des juridictions. En 1850, Allan Pinkerton fonde une agence de détectives privés qui se donne pour mission de poursuivre les criminels sur l'ensemble du territoire. Mais comme il s'agit d'une agence privée, elle se met au service des plus offrants, ses premiers clients sont les compagnies de chemin de fer, lassées des constantes attaques dont leurs lignes font l'objet. Pinkerton engage des milliers de “détectives”, mais bien peu sont d'anciens policiers, la plupart sont surtout des durs, à la gâchette facile, dont les méthodes brutales et expéditives lui permettent de rencontrer de spectaculaires succès contre les pilleurs de trains. Pinkerton sait aussi se placer auprès d'un certain nombre de politiciens, avides de gagner des électeurs en se donnant une image d'hommes d'ordre. Il met également ses talents au service du grand patronat américain en pourchassant syndicalistes et autres gauchistes ; les Pinkertons deviennent aussi efficaces pour casser les grèves qu'il l'ont été pour exécuter les gangsters. Ce dernier talent de l'agence est malheureusement laissé de côté dans cette série, qui résume la dimension politique du bonhomme à la corruption de quelques parlementaires arrivistes. C'est autour de l’ascension de cette personnalité controversée que les récits de Guérin sont construits. Nous voyons par exemple comment il manœuvre pour éliminer Jesse James ou pour se rendre indispensable auprès de Lincoln en tant qu’agence de renseignements. Très redoutés, ceux que l’on appelle les Pinkertons deviennent rapidement les symboles de la justice aux États-Unis. Dans un univers où règne souvent la loi du plus fort, ils contribuent à mettre hors d’état de nuire de redoutables criminels mais aussi de petits malfrats. Persuadé de son bon droit, Allan Pinkerton considère systématiquement que la fin justifie les moyens. Retord, menteur, manipulateur, impitoyable et cruel, il se voit comme le bras armé de la justice et rien ne le fait douter. Ces grandes aspirations ne l’empêchent pas d’être un homme d’affaire avisé qui fait fortune grâce à ses activités. Sa passion pour la justice ne l’amène pas forcément à prendre la défense de la veuve et de l’orphelin : il préfère être du côté des puissants. Tout à la fois ordure cynique et ange exterminateur épris de justice, l’homme est complexe et constitue donc un passionnant sujet de fiction. Il n’est pas sans rappeler John Edgar Hoover, un autre salaud chargé du maintien de l’ordre comme seuls les États-Unis savent en produire (voir La Main de Dieu). Le travail de Rémi Guérin est documenté et s’il a recours à la fiction, il reste dans la vérité historique pour dépeindre le personnage. Ses scénarios manquent toutefois de souffle et juxtaposent trop souvent des épisodes de qualité inégale. Par exemple, le début du deuxième album (Dossier Abraham Lincoln), avec l’attaque du train et l’élimination d’un petit truand à l’occasion d’un “duel” arrangé, est bien rythmée, mais la seconde partie de l’histoire s’enlise et le complot perd de son intérêt. On peut d’ailleurs faire le même reproche au dernier volume. J’aime bien le dessin de Sébastien Damour, un peu épais, plus proche de ce qu’il a réalisé dans Le Testament du docteur M que de son travail sur Nash. Il convient parfaitement au style western. En résumé, Pinkerton est une honnête série qui porte sur une personnalité historique passionnante, mais qui aurait justement mérité un traitement plus ambitieux. Il y avait matière à réaliser une saga magistrale, si seulement le scénariste avait su empoigner son sujet de façon plus originale, un peu comme Fabien Nury quand il raconte la vie de Joseph Joanovici dans Il était une fois en France. Cette lecture est toutefois loin d’être désagréable, même si l’on reste un peu sur sa faim.
2.5 Je trouve cette série moyenne et c'est dommage car je trouve Pinkerton plutôt intéressant car il semble prêt à tout pour gagner, quoique n'étant pas un historien je ne sais pas trop ce qui est vrai et faux dans ces trois tomes. J'aime bien le premier tome qui se lit bien quoique cela manque un peu d'originalité. Le problème, c'est que si j'aime bien tout ce qui tourne autour de la moralité douteuse de Pinkerton, le reste me laisse indifférent. À la fin, j'en avais un peu marre de Jesse James. Le deuxième tome est moyen. L'histoire met trop de temps à se mettre en place. Le troisième tome est mieux, le récit n'est pas mémorable. En fait, je pense que le problème est que le seul personnage que je trouve intéressant dans cette série est Pinkerton. Sinon, j'aime bien le dessin.
Ce premier volume s'attaque au dossier des frères James qui fut celui qui lança la célèbre agence de détectives qui, d'après sa devise ne dormait jamais (We never sleep), on y voit peu le gang James, l'accent est mis sur Allan Pinkerton et son fils William qui se révèle plus vicieux que ceux qu'il traque. C'est un bon choix des auteurs de s'attacher à l'image véhiculée par cette agence, qui brise un peu son côté mythique et propre, de la même façon que ça a été tenté au cinéma, notamment avec le film Tombstone (où Kurt Russell et Val Kilmer incarnaient respectivement un Wyatt Earp se révélant un ignoble salopard, et un Doc Holliday crachant ses boyaux mais assassin sans pitié). Le scénario dresse donc une sorte de panégyrique de l'agence Pinkerton en proposant 2 versions qui se renvoient dos à dos : d'un côté, l'aspect droit et juste qui oeuvre pour la justice et la paix du pays, de l'autre l'aspect dérangeant des méthodes extrêmement discutables pour appliquer la loi et faire respecter l'ordre. Le récit démontre bien ce mécanisme et le côté calculateur de Pinkerton pour abattre le gang James, où s'imbriquent des impératifs politiques. Si son idée d'introduire Bob Ford dans le gang qui, d'après les faits historiques, a assassiné (dans le dos) Jesse, est réelle, ça remet en question le côté sans tâche de la Pinkerton ; c'est un concept hardi développé par les auteurs, et j'aimerais bien savoir ce qu'en pensent certains historiens spécialisés. En tout cas, cette histoire est suffisamment forte pour qu'on s'y intéresse, et le dessin de Damour n'est pas déplaisant, même si je n'aime pas trop les double pages recouvertes de cases multiples, car on ne sait jamais trop dans quel ordre les lire. Un petit défaut : le lettrage n'est pas toujours bien lisible. *********************** TOME 2 *********************** Je trouve ce tome 2 beaucoup moins réussi que le précédent, moins percutant, il est un peu long à démarrer, il y a trop de place perdue au début avec la scène du train, la scène du saloon et la bagarre. Sinon, le coup du complot n'est pas trop mal rendu, mais de façon un peu molle ; cet album démontre encore que les règles de la Pinkerton Agency sont très mouvantes, et que ses méthodes sont toujours autant à la limite de la légalité. J'ai peut-être appris un truc : je ne savais pas que le poing américain était déjà en cours en 1861, je croyais que c'était une invention de la Seconde guerre mondiale... c'est un des rares bons éléments que je retiens de cet album en demi-teinte, et dont le dessin reste fidèle à celui du tome 1, ou alors peut-être est-il un peu plus épais, je ne sais pas, en tout cas il est différent de ce que faisait Damour sur Nash. Ma note reste donc inchangée, elle aurait pu baisser avec ce tome 2, mais le tome 1 garde toute sa force.
C'est l'album de lancement d'une nouvelle série, découvert par hasard aujourd'hui. La trame me semble assez classique, avec dès le départ l'apparition des méchants, c'est à dire les enquêteurs tueurs de l'agence Pinkerton, célèbre pour avoir résolu - définitivement ! - certains problèmes posés par d'innombrables truands et autres pilleurs de banques. Mais aussi pour être elle-même le repaire de tueurs et de truands, fricotant avec les pouvoirs (économiques et politiques) et utilisant des méthodes peu orthodoxes pour faire régner SA loi. En parallèle de la traque des frères James par les meilleures gachettes de l'Agence, on découvre peu à peu l'envers du décor, et en particulier ce que pense et fait le dirigeant créateur de l'Agence à qui il a donné son nom. Les méchants sont vraiment méchants et sans scrupules, et on commence à deviner les liens de Pinkerton avec les politiques et les grandes compagnies de Chemins de fer (qui faisaient partie des "barons voleurs"). Il y a là matière à quelques entourloupes réprouvées par la morale dans les suites éventuelles de cette série. Mais je n'ai pas été enthousiasmé plus que cela par ce premier tome, sans surprise. Je trouve en outre que c'est un peu trop "verbeux", en particulier lorsque Pinkerton expose ses plans à ses collaborateurs. Le dessin est honnête, mais j'ai été gêné par un tic : de nombreux visages de personnages, souvent au second plan, ont les traits effacés. Je ne sais pas si c'est volontaire, ou s'il y a eu une erreur, mais en tout cas l'effet n'est pas heureux ici. Au final, je mets trois étoiles, pour une note réelle de 2,5 / 5. J'attends de voir la suite pour réévaluer l'ensemble et éventuellement conseiller l'achat. ***************************** Après lecture du deuxième tome, je reste encore sur ma faim pour cette série, dont je ne conseille toujours pas l'achat. Le dessin s'est amélioré je trouve, il est plus précis, et ce progrès est plutôt bien venu pour la série. Mais j'ai trouvé le scénario assez poussif et manquant de rythme. Je n'arrive toujours pas à m'attacher à cette série, qui n'est pas nulle, mais qui ronronne et ne parvient pas à se démarquer d'autres westerns , que ce soit par l'intrigue proprement dite ou le traitement de cette dernière. Ma note reste donc de 2,5/5.
J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de l'Agence Pinkerton, contrairement au célèbre Jesse James, dont il est question ici. On découvre assez vite que ses membres sont sans scrupules et prêts à tout pour arriver à leur fin. Et si besoin, ils ne gênent pas pour s'affranchir des lois, pour faire un usage intensifs de leurs armes. Et plus l'histoire avance, plus la liste s'allonge : corruption, politique, etc... Ce western est mené tambour battant, et on ne s'ennuie pas. Il est bien ancré dans la réalité de cette époque entre construction des chemins de fer et attaques de diligences. Les manigances politiques semblent peu originales, mais ça les rend finalement crédibles... J'ai trouvé le dosage bien équilibré entre les passages qui sont plus dans "l'action" et ceux plus "descriptifs" sur le fonctionnement et les dessous de cette agence. J'ai eu l'impression de lire une histoire tout à fait fictive, mais en fin de compte, tout s'avère hautement inspiré de faits et de personnages réels. Du coup la part romancée semble peu importante, tout au plus le scénariste a ajusté des éléments pour rendre le découpage de l'histoire plus percutant et il s'est arrangé avec la vérité pour conclure le récit (et encore pas sur...). De savoir que tout cela est au final bien réel rend cette histoire un peu plus intéressante encore. J'ai trouvé le second tome un peu en dessous. La première partie ressemble à une introduction dans laquelle Pinkerton apprend la préparation d'un attentat. Le déjouer devient donc la mission au cœur de cet album, sauf que cette introduction dure 25 pages et c'est trop long. Même si le dessin est très agréable à regarder ça ne comble pas le manque de rythme de cette première partie. La suite c'est une suite d'investigation et d’interrogatoires pour trouver le commenditaire. Là encore on apprend pas grand chose. Par contre la fin est vraiment pas mal, et elle colle très bien avec les principes de l'agence Pinkerton. Au final c'est un peu dommage que cette histoire décolle si tardivement. Il y avait sans doute moyen de découper cette histoire autrement et de la rendre captivante plus tôt et pas juste dans son dénouement.
Je n'aurais pas cru que la famille Pinkerton utilisait des méthodes pires que celles des malfrats pour pouvoir les éliminer au nom de la justice. Je n'approuve pas vraiment cette façon de faire qui plaira sans nul doute aux pires réactionnaires d'une politique criminelle sans concession servant le pouvoir en place. Bref, je découvre la vraie histoire de l'agence Pinkerton qui inspira la police moderne et ce n'est pas triste, à commencer par la haine du fils Pinkerton. Il est dommage que certains personnages se ressemblent ce qui ajoute la confusion à la compréhension du récit. Par ailleurs, je trouve que la fin n'est pas assez explicite et beaucoup trop expéditive. On voit finalement assez peu les frères James qui sont les moteurs de cette histoire. Le lettrage choisi n'est pas réellement opportun. Pour le reste, il y a un véritable souci du détail historique. Cela plaira aux amateurs du genre.
J'avais beaucoup aimé Nash, qui était déjà une espèce de cowboy intersidéral, dessiné aussi par Damour, et c'est ce qui a attiré mon oeil chez mon libraire. Je suis également fan de western. Et malgré tout, je suis un peu déçu. J'aurais presque préféré un style plus narratif, avec moins de "complots" politico-médiatiques sur le thème "nous sommes dirigés comme des pions". Je trouve tout ça un peu caricatural. Pour ce qui est du dessin, je trouve qu'il y a une différence de traitement gênante entre les personnages principaux ou "historiques", bien fouillés, inspirés de photos d'époque, et les personnages secondaires, dessinés en mode "standard", à mon avis. Bon, après ce n'est qu'un premier tome, et attendons la suite avant d'être trop dur, d'autant que je ne connais pas vraiment l'histoire de la Pinkerton, et que je pense continuer dans la lecture de cette série pour en apprendre plus.
Je n'ai pour ce premier opus pas pris un grand plaisir dans ma lecture. Les personnages sont outranciers, c'est très dommage. On est dans un traitement "à la Tarantino" qui rend pour le coup les personnages détestables et qui ne m'a pas vraiment donné envie d'aller plus loin. Seules les implications politiques de l'agence ont trouvé grace à mes yeux. Le graphisme est lui plutôt bon, c'est bien rythmé, dynamique au niveau de la narration, mais je suis sorti complètement de ma lecture alors que je suis un fan de western. Le seul gros point positif, c'est que j'ai envie de me documenter sur le sujet, mais c'est ben faible. Je vais lire la suite pour voir comment ça se poursuit. Mais sans conviction
Aaaah l'agence Pinkerton... Reflet d'une époque et miroir de nombreux fantasmes... Des flics qui ne reculent devant rien, même le plus ignoble, pour arriver à leurs fins, face à des malfrats qui s'attirent la sympathie du grand public... Etonnant qu'on ne se soit pas penché plus tôt sur cette histoire en BD. C'est désormais chose faite sous la férule de Rémi Guérin et Damour. C'est presque une évidence que Damour fasse un western avec son trait nerveux et ses personnages aux gueules cassées. Pour Rémi Guérin c'est plus surprenant, même s'il semble avoir porté ce projet pendant plusieurs années avant de le voir réalisé. Le résultat est somme toute assez classique : les personnages sont assez complexes (même si j'aurais aimé que les frères James soient plus développés, par exemple), le récit balance entre discussions de bureau et action sur le terrain. C'est ma foi pas mal fait, on passe un bon moment de lecture. Je suis curieux de lire les autres "dossiers" de "la" Pinkerton.
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