Silas Corey
Détective. Espion. Tueur. Héros ou escroc, ça dépend de l’employeur…
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Gobelins, l'École de l'Image Les meilleures séries terminées en 2016 Les prix lecteurs BDTheque 2013 Paris
Avril 1917. La guerre fait rage dans toute la France. À Paris, l’opposition menée par Georges Clemenceau tente de faire tomber le gouvernement Caillaux... Silas Corey, ancien reporter, agent du 2e Bureau, détective et aventurier à plein temps, est engagé par Clemenceau pour retrouver un reporter disparu. Ce dernier aurait recueilli des preuves de la trahison du chef du gouvernement. Corey, non content d’accepter la mission, vend aussitôt ses services au 2e Bureau et à Mme Zarkoff, industrielle de l’armement compromise dans l’affaire. Fort de ses trois salaires, Corey se lance sur la piste du reporter, et ne tarde pas à croiser le chemin du redoutable espion Aquila, qui dirige les opérations du Kaiser en France... L’issue de la guerre pourrait bien dépendre du résultat de son enquête. Mais au fait, quelqu’un sait-il pour qui Silas Corey travaille vraiment ?
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Date de parution | 16 Janvier 2013 |
Statut histoire | Série terminée (2 diptyques) 4 tomes parus |
Les avis
J'ai terminé le premier diptyque des aventures de Silas Corey vraiment assez déçu. Je ne veux pas faire le plagiat de gruizzli mais je pourrais reprendre quasi mot pour mot son avis. La différence est que le graphisme de Pierre Alary, dans un genre que j'apprécie, manque un peu de souplesse et de finitions pour les personnages secondaires. C'est à mon goût sans plus. De plus à vouloir rendre Corey genre aristo faussement détaché et désinvolte, cela me l'a rendu aussi chaleureux qu'une statue de pierre. Mais c'est surtout le scénario de Nury qui m'a déçu. Son personnage issu du croisement d'Arsène Lupin et de James 007 m'a laissé de marbre (comme la statue). De plus j'ai vu venir tous les artifices scénaristiques trois planches à l'avance : le majordome d'outre-mer, la Corey's Girl qui sort de son avion, les agents double, triple, quadruple qui rendent la lecture de plus en plus lourde et un héros indestructible à l'épreuve des balles, des gaz, des crashs d'avion, des tireurs d'élite, etc etc. C'est le type de rebondissements tellement prévisibles que mon envie de découvrir la suite lâche prise assez vite. Le summum est le pathos d'une fin rocambolesque. Cela manque d'humour, de deuxième degré, d'érotisme et d'exotisme pour me faire rêver à défaut de me surprendre. Une lecture assez terne et le Nury que j'ai le moins apprécié à ce jour. Pour conclure, Nury introduit son ouvrage par "L'essentiel des batailles se déroulent sur le sol national..." Oups monsieur Nury, c'est un peu rapide et vite oublié les millions de Russes, Ausro-Hongrois, Turcs, Italiens, Africains ou de l'anzac et autres morts un peu partout hors de France.
Je suis assez déçu de ma lecture et j'ai attendu quelques temps avant d'écrire mon avis sur le premier diptyque, seul que j'ai lu. Mais j'ai un doute sur l'achat de la suite, je laisse donc mon avis. Si je vois d'indéniable qualité à ce premier diptyque, c'est surtout une impression vague qui m'est resté après la deuxième lecture. Ce qui est déjà mauvais signe, c'est que la première lecture n'avait pratiquement pas laissée d'impression, même sur l'histoire. Le gros point positif, c'est le dessin qui m'a bien plu. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, dont c'est la première BD paraissant dans mes lectures, mais j'aime son trait. Ajouté à la colorisation, le style dynamique et la mise en scène me plait franchement bien. C'est lisible et clair, avec une touche d'action qui ressort juste par les cadrages. Pour l'histoire, malgré des idées que j'aime beaucoup sur la première guerre mondiale, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver le déroulé factice et très artificiel. Dans l'ensemble, et basé sur les maigres souvenirs que j'en ai, l'histoire m'inspire peu. J'ai trouvé Sylas assez peu profond comme personnage et ses aventures m'ont vite lassé, notamment les relations qu'il a avec les autres personnages. J'ai trouvé l'ensemble très factice, inspiré par des romans d'espionnage et des films d'actions se passant dans les années de guerre, mais ça ne m'intéresse pas. J'ai clairement l'impression d'être passé à côté de quelque chose en voyant les autres avis et le plaisir que les gens ont tiré de cette lecture. Pour ma part, c'est plus un bof que je laisse à Pas mal en notant le dessin et les quelques pointes d'intérêt au niveau de l'histoire. Globalement, je pense lire le second cycle si je tombe un jour dessus, mais ça ne m'intéresse pas plus que ça. Je ne peux pas dire que c'est mauvais, en toute bonne foi, mais ça ne m'a pas intéressé. Je lui laisse sa chance et peut-être mon avis changera-t-il un jour, en tout cas pour l'instant je suis dans un désintérêt relatif.
J'ai découvert Fabien Nury avec le premier diptyque de cette saga, mais j'ai attendu tout ce temps pour lire le deuxième diptyqe. Et BORDEL, QU'EST-CE QUE C'EST BON !!! Avec cette saga, Nury m'a totalement embarqué. J'aime beaucoup les récits d'espionnages, mais je suis toujours anxieux quand j'en découvre un, car il est très facile de s'y perdre et de faire n'importe quoi, quand on essaye d'en concevoir un. Or, ici, Fabien Nury réussit le prodige d'échapper à tous les écueils du genre, un par un ! Oui, le récit de Silas Corey est très dense, il articule une intrigue de complot entre au moins 3 camps et plusieurs électrons libres entre ces derniers. C'est dire qu'il serait facile de s'y égarer, et pourtant, le scénario reste d'une belle limpidité. On arrive franchement bien à suivre chacun des personnages (même si, dans l'action, le dessin est parfois un peu confus), tout d'abord grâce à une écriture très rigoureuse. Ils sont dotés d'une vraie personnalité, d'un caractère bien pensé et pas du tout simpliste, et on s'y attache facilement, tant à ceux dont on épouse les convictions qu'aux autres. Bref, beaucoup d'épaisseur et de nuances dans l'écriture des personnages, et ça suffit déjà à faire sortir Silas Corey du lot. Le scénario lui-même est assez complexe. Sans révéler les enjeux du premier diptyque, j'ai adoré le MacGuffin et ses implications, qui donnent un éclairage aussi nouveau que grave (quoiqu'historiquement un peu fantaisiste, bien sûr) sur la période de la Première Guerre mondiale en France. Le rapport de force entre les différents camps est parfaitement construit par un Fabien Nury dont on imagine à grand-peine les nuits d'angoisse que cela a dû lui donner. Vraiment, chaque péripétie est réfléchie, et s'intègre merveilleusement à un ensemble bâti sur des dialogues minutieusement écrits. Enfin, l'équilibre entre les scènes de dialogue et les scènes d'action est excellent. Il y a là un rythme fou, ni trop rapide ni trop lent, qui nous embarque de la première à la dernière page du dyptique. Mais si, déjà, Le Réseau Aquila est une merveille, alors que dire du Testament Zarkoff ? Les tomes 3 et 4 ne sont pas loin de former ce que Fabien Nury a fait de mieux dans sa (riche) carrière. Là où on avait un ton sombre mais encore éclairé par quelques pointes d'humour et une ironie salvatrice (certes ambiguë) dans les deux premiers tomes, Le Testament Zarkoff délaisse totalement les piques humoristiques et renforce l'ironie. Seulement, cette ironie n'est plus drôle, mais alors plus du tout. Au contraire, Nury la manie comme une arme terrible. Elle devient froide, cruelle, et nous fait entrer de plain-pied dans le registre du tragique. Le Réseau Aquila était un récit d'espionnage ; Le Testament Zarkoff est une tragédie, dans le sens le plus pur du mot. Plus encore que dans les deux premiers volets, Fabien Nury nous y promène à travers les pages de l'Histoire, et peut-être bien les plus sinistres... Il m'a fait découvrir un paquet d'éléments que j'ignorais (je ne crois pas avoir déjà entendu parler de cette Société Thulé, bien réelle, et de ce triste sire de Rudolf von Sebonttendorf, lui aussi tout-à-fait historique), et remonte aux racines d'événements bien trop connus du public pour nous montrer comment ils ont pu se développer. Le ton est d'une noirceur impressionnante, rien ne vient éclairer les rouages de cette machine infernale, qui broie l'humain pour faire émerger l'horreur, juste l'horreur. Le Testament Zarkoff déploie alors un pessimisme sans bornes, sans jamais se priver de ses spectaculaires scènes d'action, touchant un équilibre presque parfait. Rarement une bande dessinée m'aura fait tel effet, il vaut mieux ne pas être dépressif en l'ouvrant ! L'autre grande merveille de cette bande dessinée, c'est le dessin de Pierre Alary. En termes d'équilibre, il atteint lui aussi des sommets ! Expressif et élégant, le trait d'Alary est celui du juste milieu. Pas trop réaliste, mais pas trop stylisé non plus, il crée une atmosphère excellente, qui fonctionne aussi bien pour les quelques traits d'humour que pour les scènes plus sombres, pour les scènes de dialogue et pour les scènes d'action. Si je faisais la fine bouche, toutefois, je dois dire qu'à certains moments, le dessin rend l'action plus confuse, notamment à cause d'une succession de cases en trop gros plans pour bien comprendre ce qu'il s'y passe. Mais ça reste un détail. Peut-être que certains pourraient trouver que tout cela est trop classique (mais vues les notes sur cette série, visiblement, ça n'a pas trop été le cas), mais si le classicisme est effectivement bien présent, il l'est pour le mieux. Nury et Alary nous livrent ainsi un récit d'espionnage et d'aventures parfaitement ficelé autour de tous les éléments caractéristiques du genre. Les amateurs ne se sentiront pas perdus et pourtant, cela n'exclut pas toute surprise du récit. Bref, vraiment, j'ai beau chercher rien à redire. J'adore.
Je me délectais par avance de découvrir les enquêtes menées par le détective privé, Silas Corey. Les avis sur Bdthèque étant plutôt bons, il m’était impossible de ne pas me régaler. Et je l’avoue petite déception. Ok c’est bien foutu, il y a un peu de suspens, le graphisme est convenable avec notamment beaucoup de petits détails, la colorisation est bien maitrisée mais delà à mettre un 4 étoiles comme la majorité des lecteurs précédemment, je dis non. Le trait est un peu grossier à mon gout .Il manque de délicatesse même si je subodore que Pierre Alary a voulu ce graphisme pour tendre vers une atmosphère désuète. Ca donne des planches un peu "brut de décoffrage". On suit le flegmatique détective sans peur et sans scrupule assez aisément. C’est rythmé et fluide. Notre héros est vénal, impertinent et un brin dandy. On avance dans la lecture des albums avec le désir de connaitre la suite. Ca tient la route. Au final c’est une lecture aisée ces albums. A découvrir en vous procurant les albums dans votre médiathèque.
Un récit d'espionnage intelligent et plein de rebondissements. Contrairement à ce qui arrive parfois avec des scénarios d'espionnage complexes dans lesquels on finit par se perdre et ne plus savoir qui est qui, ou qui travaille pour qui, ici, le déroulement reste rigoureux. On suit le fil du début à la fin et les personnages aux relations qui s'imbriquent les unes dans les autres suivent leur mission de bout en bout. Silas Corey est un héros plein de charme, pas plus honnête que ça et qui s'en voudrait de passer à côté d'une bonne affaire. S'offrir au plus offrant ne l'empêche pas de déjouer les complots, d'éliminer ses ennemis et de sauver les intérêts supérieurs de son pays. Fabien Nury, s'il ne propose pas un scénario d'une grande originalité, est très bon quand il s'agit de mettre en place une histoire sur fond historique. Ici, il s'agit de la fin de la Première Guerre mondiale et de l'immédiat après-guerre. C'est rythmé, bien écrit et le lecteur est tenu en haleine du début à la fin. Certains personnages secondaires, comme Nam, sont intéressants, ce qui crée une galerie de rôles secondaires enrichissant vraiment le récit. J'ai beaucoup aimé le dessin, la mise en page est rigoureuse et soignée et la colorisation super belle. Particulièrement les planches en monochromie.
Il y a rarement de surprises lorsque Fabien Nury est au scénario. Et ce que ce soit négatives ou positives. Côté négatif, on peut regretter le manque d'originalité dans les scénarios, c'est souvent des choses assez simples, qui ne révolutionnent pas le monde de la bd. Côté positif, la narration est toujours hyper efficace et l'histoire, si elle n'est donc jamais la plus originale, est toujours hyper bien racontée. C'est encore une fois le cas dans cette bd d'espionnage, qui se découpe en deux diptyques. Nous suivons Silas Corey, ancien soldat devenu espion et aux méthodes radicales dans des aventures d'espionnage, pendant et juste après la guerre. Il est accompagné d'une escouade de personnages secondaires tous réussis, et intéressants. Les deux aventures sont suffisamment alambiquées pour être crédibles dans une histoire d'espionnage, et suffisamment simples pour pouvoir les comprendre aisément. J'avoue que je suis parfois un peu perdu dans les récits d'espionnage ; là, même si il m'a fallu un minimum d'attention et quelques retours en arrière, j'ai pu garder le fil. L'histoire est bien faite, comme je le disais ce n'est pas la plus originale du monde mais elle est très bien racontée. Et, au fond, c'est ce qui est le plus important. Pas de fausse note donc en ce qui concerne l'histoire en elle même, on est captivé du début à la fin. On pourra simplement peut-être regretter (moi en tout cas) que la relation entre Nam et Corey n'ai pas été plus explorée, notamment sous l'angle des sentiments amoureux qui me semblaient suggérés dans les deux premiers albums. Cela aurait apporté un petit plus, une touche d'originalité qui aurait à mon sens été bienvenue. Reste que je ne me suis pas ennuyé une seconde à la lecture de cette bd, et ça reste le plus important. Quant au dessin, je le trouve très bon. Les scènes d'action sont tout à fait crédibles et bien dessinées, les expressions des personnages bien rendues. C'est un style qui est agréable à l'oeil et qui est bien maitrisé par Pierre Alary, et c'est un véritable plus pour cette oeuvre selon moi. Le dessin est vraiment très sérieux et c'est ce qui permet pour moi de faire passer la note à 4/5.
Après lecture des deux premiers cycles, je trouve que cette série offre des scénarios riches mais compréhensibles pourvu qu’on soit un tant soit peu attentif. Honnêtement, dans le genre « espionnage », j’ai déjà lu bien plus tarabiscoté ! L’équilibre entre scènes d’action et explications est pour ainsi dire parfait et m’aura permis de ne jamais me sentir largué même dans les moments les plus brumeux (si je puis m’exprimer ainsi). Outre ses scénarios donc complexes mais pas trop, Fabien Nury a su créer une galerie de personnages très intéressante. Les seconds rôles ont beaucoup d’importance même si Silas Corey demeure le maître des lieux. C’est une richesse supplémentaire pour cette série. Enfin, il y a le dessin de Pierre Alary, qui apporte à la série une griffe bien typée. C’est net et tranchant, très lisible, caricatural sans jamais être grotesque, expressif sans devoir en faire des tonnes, dynamique sans jamais devenir confus. En fait, c’est tout simplement très bon. Très certainement à lire et même à posséder si vous aimez les récits d’espionnage pas trop complexes (mais pas simplistes non plus).
Eh bien voilà une agréable découverte que cette bd dont l'achat n'était absolument pas prémédité (je l'ai aperçue sur un stand et je me suis dit : "Allez, pourquoi pas !") et qui me prouve s'il était encore besoin que la bande dessinée constitue bien un merveilleux puits à trouvailles. L'oeuvre, que l'on peut classer dans le registre de la fiction d'espionnage, a pour cadre la France civile durant la Première Guerre Mondiale, en cette éprouvante année de 1917 où le pays commence à douter de sa force et vacille sous le poids écrasant du conflit. Au parlement le gouvernement symbolisé par l'ambigu Joseph Caillaux est vivement critiqué par une opposition dont le tigre Clémenceau apparaît comme le chef de file. Ce dernier, en fait, cherche à renverser son rival par tous les moyens, même les plus sournois, et il se trouve qu'un agent secret à sa botte a découvert une preuve compromettante impliquant a priori le chef du gouvernement. Cependant l'agent disparaît mystérieusement après avoir été attaqué dans son repaire par d'énigmatiques assaillants... Clemenceau fait alors appel à Silas Corey, ex-reporter à "l'Humanité" pour retrouver son agent secret et démêler le noeud autour de la fameuse "preuve compromettante". C'est de la bd divertissante, intelligente, sans prétention exorbitante, dont on peut facilement deviner les diverses influences. Le protagoniste lui-même, dont le nom sonne peu "franchouillard" d'ailleurs, me fait un peu penser à un espèce de croisement entre Joseph Rouletabille, pour le flair du reporter, Arsène Lupin pour le panache et la désinvolture sarcastique, et James Bond pour le côté espion dandy. Le cadre historique est vraiment bien retranscrit, on sent le boulot de documentation effectué en amont et ça fait vraiment un effet de s'immerger grâce au dessin d'Alary dans cette France de la Belle Epoque ensanglantée par les morsures de la guerre. Le déroulement de l'intrigue est traité avec le même souci de rigueur : on est rapidement captivé et aucune incohérence rédhibitoire n'est ressentie. Fabien Nury me convainc de plus en plus à chacune de ses oeuvres. La série est encore inachevée puisque le second volet du deuxième dyptique doit encore sortir prochainement mais on peut déjà considérer Silas Corey comme une remarquable bd française d'espionnage, à emprunter en bibliothèque pour les plus désargentés mais dans tous les cas à lire.
Emprunté en médiathèque. Je tournais autour de ce diptyque depuis un certain temps et voilà j'ai franchi le pas, beaucoup pour la couverture que je trouve très réussie. Hélas cela ne fait pas tout, le dessin n'est vraiment pas mon style. Je trouve le trait beaucoup trop anguleux et les couleurs sont assez moyennes. Au niveau scénaristique le seul intérêt est que l'histoire est ancrée dans une réalité qui n'est pas inintéressante puisque se situant à l'arrière du front pendant la grande guerre. La touche humoristique se résume à une seule phrase: "une petite pipe Monsieur?", qui personnellement ne m'a pas fait rire plus qu'il ne faut. Je conseille l'emprunt mais pas l'achat.
J'avais vu plusieurs avis positifs sur le site qui m'ont donné envie de lire cette série récente qui à première vue, ressemble à du Sherlock Holmes, avec des enquêtes en pleine guerre de 14-18. En général je préfère l'espionnage dans des temps anciens à celui plus moderne et plus technologique de James Bond ou Alpha, je m'attendais donc à ne pas être déçu. Ma découverte fut cependant un peu mitigée : d'abord, le dessin ne me plaît pas vraiment ; pour moi, c'est très important. Le début est un peu long pour accrocher, et le héros n'est pas du tout attachant. Corey est un personnage flegmatique et misanthrope, à l'allure classe, mais il est trop sérieux et prétentieux ; la série n'a d'ailleurs pas beaucoup d'humour (un brin d'humour british aurait été bienvenu), l'intrigue est également très sérieuse et l'ambiance pesante, elle baigne plutôt dans un ton feutré d'enquête à l'ancienne où s'invite la politique contrastant étrangement avec quelques séquences sanglantes. J'ai toutefois apprécié le contexte d'époque bien restitué, et la façon de mettre en scène le personnage réel de Clémenceau qui fait appel à Corey est plutôt intéressante. Ce premier diptyque n'est pas une totale réussite, c'est de l'aventure historique urbaine à laquelle il ne manque pas grand chose pour vraiment me passionner, du moins pour l'instant...
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