Le Beau Voyage
Léa se cherche dans la vie. A l'occasion de la mort de son père , elle se retourne sur son passé
École européenne supérieure de l'image La Mort Le deuil
Léa, jeune femme, apprend la mort de son père. Léa se retourne sur son passé : avec un père absorbé par son métier de médecin, et une mère absente, Léa se cherche. La vérité sur un drame familial passé va bouleverser Léa
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Date de parution | 11 Janvier 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Hum, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette BD de Zidrou, qui me semble avoir fait largement mieux avec d'autres One-shot dans le même genre. Il devient un spécialiste des histoires intimistes et des réflexions sentimentales, mais dans ce cas présent, je dois avouer que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Le premier souci est venu du dessin, qui privilégie des grandes cases et des proportions parfois étranges. C'est un peu dissonant avec l'intrigue intimiste que le récit déroule, et les cases très grandes m'ont paru trop grandes. Pour le récit, le fait que ce soit décousu ne m'a pas spécialement dérangé, même si j'ai dû le relire pour être sûr d'avoir tout compris. Mais le souci fut plutôt que l'intrigue fut trop rapide, avec une idée de base qui est certes surprenante et peu courante, mais qui m'a semblé trop peu étoffée. Il manquait un poil de chose au récit, un peu plus de corps. Là, le dénouement et les résolutions semblent trop faciles, notamment sur les dernières pages. C'est dommage, d'habitude je suis facilement captivé par les récits de Zidrou et sa façon très humaine de raconter des histoires tendres, mais là je n'ai pas été pris dans celle-ci. Tant pis, je retenterai une prochaine fois !
Bâti essentiellement sur un certain nombre de flash-backs, cet album nous présente une femme qui – suite à la mort de son père, commence une introspection qui va la mener à dénouer le nœud de son existence, du passé de ses parents, et de sa vie : la mort par noyade d’un frère, qu’elle n’a pas connu. Les questionnements de cette femme se laissent lire – jusqu’au dénouement final et à sa « libération ». C’est une histoire triste, mais pas forcément si prenante que ça. Le dessin est par contre assez moyen je trouve (quelques visages ratés, quelques planches à la colorisation moyenne), en tout cas il n'est pas ma tasse de thé. Un album à emprunter, éventuellement.
Une couverture très jolie, qui annonce la tristesse du sujet. Ce genre de Bd intimiste n'est pas d'un style que j'affectionne, ça ne me convient pas et ça ne m'a pas bouleversé, bien que je comprenne l'émotion que peut dégager cette Bd, encore qu'il lui manque plus de profondeur. Et pourtant, j'aurais pu me sentir concerné par cette histoire, ayant vécu un deuil familial de même nature il y a 3 ans, mais je n'ai pas trouvé la note juste, celle qui devait me remuer un peu. D'un autre côté, peut-être que ça me rappelait trop ce deuil et son côté douloureux, et que mon subconscient a refusé d'accepter cette histoire, je ne sais pas... Mais en plus, il y a le dessin qui est un peu statique mais surtout pas vraiment joli, voire même approximatif par endroits. C'est un élément que je considère comme important, et s'il n'est pas à la hauteur d'un sujet, ça peut tout démolir, c'est le cas ici ; il est certain que s'il y avait eu un dessin plus solide, j'aurais sans doute mieux adhéré au sujet qui se révèle difficile à traiter.
Après le décès de son père, Léa replonge dans son passé et son histoire familiale. A coup de flashbacks, Zidrou dévoile l’enfance de la jeune femme, ses relations avec ses parents et surtout le souvenir oppressant d’un frère qu’elle n’a jamais connu. L’histoire est vraiment prenante. Le ton est juste et ne tombe pas dans le piège du pathos. Les personnages sont touchants et crédibles. Cependant, l’album est trop vite lu à mon goût. Du coup, l’émotion retombe un peu vite. Dommage. Par contre, je n’ai pas adoré les dessins. Néanmoins, ces derniers sont clairs et fluides. Le beau voyage est un album touchant. A découvrir.
Une bonne histoire quoique je ne la trouve pas mémorable. Il faut dire qu'au début je trouvais la structure de l'album un peu décousue vu qu'on passe d'une époque à l'autre et au début j'étais un peu perdu. Heureusement, j'ai vite compris le scénario et si plusieurs moments sont touchants, il n'y a que les dernières pages qui m'ont réellement passionné. Je n'ai pas aimé le dessin que j'ai trouvé laid et qui ne m'a pas aidé à rentrer dans l'histoire. C'est le genre de style qui ne me donne pas du tout envie de lire un album et d'ailleurs si le scénariste n'était pas un scénariste que j'aime comme Zidrou, je n'aurais jamais lu cet album.
Zidrou a le don d'émouvoir de par ses histoires réellement touchantes. Celle-ci est triste mais il y a toujours l'espoir derrière ces drames qui touchent une belle jeune femme. Les secrets de famille peuvent être parfois terribles. En l'espèce, c'est un deuil ayant touché une famille avant la naissance d'une petite fille. J'aime l'aspect moderne de ces récits profondément adultes et qui tournent la page sur la naïveté des récits d'antan. Ce one-shot m'a littéralement bouleversé notamment à la fin où on ne peut retenir ses larmes. Quand une bd arrive à m'émouvoir, c'est qu''elle a atteint son but. Bref, voilà un auteur qui se démarque depuis quelques années et qui arrive à produire des oeuvres d'une rare maturité.
Moi je l'ai trouvé pas mal cet album sans pour autant qu'il me bouleverse. Premièrement parce que dans le style pur roman graphique, j'ai largement préféré "Pendant que le roi de Prusse..." du même auteur. Plus touchant, plus juste dans le ton, bien plus joli graphiquement... Deuxièmement parce que je n'ai pas été surpris par ce beau voyage. La première planche nous donne déjà une des clés de l'histoire. Donc on devine plusieurs choses avant de les lire. Bien évidement le sujet est difficile et l'histoire va crescendo, donc plus on avance plus cela touche la corde sensible. Ça fonctionne, impossible de rester insensible à cette histoire, mais je n'ai pas été touché autant que les autres lecteurs visiblement. Visuellement c'est correct, mais pas trop ma tasse de thé. Au final ce beau voyage est un album plutôt pas mal qui aborde un thème dur. Je pense que cette BD touchera plus facilement les gens concerné de près par des deuils familiaux, qui est le sujet au cœur de l'album.
Un « roman graphique » pure souche comme le soulignent déjà les autres posteurs. Benoît Zidrou nous raconte la vie de Léa, jeune femme s’intéressant à son passé suite à la mort de son père. Des souvenirs morbides remontent tout doucement à la surface -le ton est la plupart du temps très noir, le sujet abordé (que je passe sous silence pour ne pas spoiler) est tabou et difficile. De nombreux passages m’ont énormément touché, et je suis ressorti bouleversé de ma lecture. Mais il faut noter que l’auteur ne verse pas trop dans le larmoyant. Le ton est juste, et surtout la fin fait preuve d’optimisme et nous rappelle que le meilleur moyen d’aller de l’avant est de confronter ses démons. Une morale qui me plait. Le dessin de Benoît Springer se fait discret tout en servant parfaitement le récit. Vraiment un chouette « roman graphique », un des tout meilleurs du genre, je suis étonné qu’il n’y ait pas plus d’avis… un coup de cœur !
Le beau voyage est un roman graphique pur jus. Zidrou nous démontre une fois de plus qu’il est un excellent conteur. Le lecteur découvre au fil des pages une jeune femme fragilisée par sa jeunesse, par ce père n’ayant que peu de temps à lui consacrer, par cette mère distante jusqu’à l’absence, par ce frère disparu avant même qu’elle ne naisse. Ancien instituteur, il nous montre aussi combien un enfant peut être façonné par les non-dits de ses parents. Tout cela nous est dit avec finesse, sans misérabilisme, avec pudeur et sans larmes. J’ai été moins séduit par le travail de Springer mais son trait ne dessert pas le récit. Disons qu’il le soutient sans le magnifier. Au final, voici un album qui a réussi à me toucher tout en me rappelant combien un non-dit peut être lourd à entendre.
Zidrou et Springer, une belle alliance pour deux auteurs qui ont été à la base de plusieurs ouvrages pleins d'émotions et d'originalité. C'est un véritable roman graphique qu'ils nous offrent là. C'est une histoire un peu triste, celle d'une jeune femme qui vient de perdre son père et se souvient de sa jeunesse marquée par la distanciation de ses parents marqués par la mort de leur fils avant sa naissance. Le graphisme ne m'a finalement pas vraiment séduit. Springer a dessiné auparavant de très belles bandes dessinées mais je n'aime pas trop le style qu'il a choisi d'utiliser dans celle-ci. J'ai l'impression qu'il essaie de se rapprocher du style de Rabaté et je ne suis pas fan du résultat. Le nez de l'héroïne, notamment, est souvent très laid, presque porcin. Quant à l'histoire, elle est juste mais les émotions n'ont pas su m'atteindre comme l'ont fait celles d'autres oeuvres de Zidrou (La Vieille Dame qui n'avait jamais joué au tennis, Boule à zéro...). Je n'ai pas réussi à m'attacher véritablement à l'héroïne et je n'ai pas eu de véritable surprise à la lecture de l'album. Dès le début, avec la toute première image de l'album avant même que l'histoire commence, on a déjà la clé de sa jeunesse difficile et j'ai eu un peu le sentiment ensuite de voir tout simplement l'histoire s'écouler sans guère de rebondissements. Mais les reproches que je viens de faire au dessin et au scénario ne sont pas rédhibitoires. L'histoire est bonne et touchante, la narration est fluide et agréable. C'est donc une bonne lecture, un bon roman graphique, mais en deçà à mon goût de ce que ces deux auteurs ont pu offrir par le passé.
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