Piège sur Zarkass
La jungle luxuriante et menaçante de la planète Zarkass réserve bien des surprises aux deux agents spéciaux que l’ambassadeur de la colonie terrienne de New Pondichery a contraint à collaborer pour une mission ultra-secrète : Louis, dite “Loulou” et Marcel dite “casse-burnes”.
Adaptations de romans en BD Gobelins, l'École de l'Image Planet Fantasy Romans de science-fiction adaptés en BD Stefan Wul Yann
La jungle luxuriante et menaçante de la planète Zarkass réserve bien des surprises aux deux agents spéciaux que l’ambassadeur de la colonie terrienne de New Pondichery a contraint à collaborer pour une mission ultra-secrète : Louis, dite “Loulou” et Marcel dite “casse-burnes”. Leur couverture officielle ? Etudier la faune, la flore et les singulières et extravagantes coutumes du peuple autochtone zarkassien. Escortées d’un groupe d’indigènes, nos deux vaillantes exploratrices vont pénétrer dans une zone interdite, afin d’examiner de près l’épave mystérieuse d’un vaisseau alien qui semble fortement préoccuper les instances dirigeantes… Mais les deux jeunes femmes ne tardent pas à soupçonner que chacune d’elles a dissimulé à l’autre les véritables motifs de sa présence sur Zarkass et cache d’autres raisons de se trouver là, bien plus personnelles…
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Date de parution | 16 Janvier 2013 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J'ai beaucoup hésité pour la note, disons que je serais plus proche du 2,5/5 que du 3 parce que je n'ai pas trouvé cette histoire exceptionnelle même si elle est divertissante et malgré le fait que j'aime les aventures de jungle. Dès le tome 1, je trouvais que ça n'avançait pas des masses, et j'ai trouvé le final plutôt banal. Après bon, n'étant pas fana de SF, j'ai peu lu les ouvrages de Stefan Wul, et encore moins celui-ci, donc j'ignore si cette adaptation y est fidèle. En matière de SF, en tout cas, il n'y a pas de trucs galactiques, c'est déja ça, je préfère cet aspect de science-fiction. L'avant-propos textuel met dans le bain et évite d'encombrer l'album, il dépeint les changements survenus dans une société qui s'est libérée de la domination masculine pour devenir matriarcale ; les femmes au pouvoir ont hérité des mêmes défauts et des mêmes travers que ceux des hommes, mais ce préambule conditionne l'action qui va se jouer avec les 2 héroïnes. Comme c'est souvent le cas, ces 2 là forment un duo ambivalent et mal assorti, pendant un moment, c'est amusant, mais à force de rivalité, de jalousie délirante, de remarques ironiques et méchantes, de virilité inversée et exacerbée, de dialogues folkloriques et de crépages de chignon, cette ambivalence a fini par m'agacer un peu. Je trouve que Yann en fait trop, ça alourdit l'ensemble. Les dialogues sont d'ailleurs assez surprenants lorsqu'ils évoquent des trucs liés à notre propre société et bien plus modernes qui n'existaient pas quand Wul a écrit son bouquin. Sur le moment, c'est rigolo, mais certains sont franchement douteux ; l'humour scato et des trucs du genre "J'ai le vagin en compote", bravo pour la finesse ! Il est clair que Marcel la badass girl semble sortie tout droit des Expendables, elle contraste avec Loulou la mignonne citadine qui aime le confort. D'autres personnages secondaires font aussi dans le fémino-machisme assez drôle mais redondant. Heureusement que l'excursion dans la jungle zarkassienne conserve quelques moments intéressants. Cette adaptation semble plus irrévérencieuse et plus décalée que ce qu'a pu écrire Stefan Wul en son temps, elle brasse des codes qui sont beaucoup trop actuels, c'est pourquoi ça ne m'a convaincu qu'à moitié, je crois que Yann s'est laissé emporter par sa fibre fantaisiste habituelle et son goût du verbe fleuri. Tout cet emsemble imparfait est un peu rattrappé par le dessin de Cassegrain qui pourtant n'est pas dans mes préférences ; il dessine une faune et une flore exotiques à souhait qui permet une bonne immersion dans cet univers imaginaire, grâce à de grandes cases et de nombreuses pleine-pages qui donnent de l'ampleur, et curieusement, il ne cède pas à la tentation de mettre ses héroïnes à poil, ou à peine, mais je trouve son dessin cependant beaucoup moins policé que sur Tao Bang qui bénéficiait d'une finesse de trait et d'un soin qu'on ne retrouve pas ici.
Cette série, inspirée de l’univers de Stephan Wul, me tentait depuis un moment. C’est le prix réduit de l’intégrale qui m’a décidé à passer le pas. Clairement, cette série n’atteint pas le niveau des autres surfant sur la même vague "sciencefictionnesque". Autant j’ai bien apprécié le contexte global (les femmes au pouvoir, la faune zarbi) ainsi que les avatars de nos deux exploratrices durant leur périple, autant j’ai trouvé le final vain et éthéré. La "grande révélation", ce fameux piège, m’est passé par-dessus la tête. A moins que j’ai zappé un truc important ? Bref, tout ça pour ça. Maintenant, le trait de Cassegrain casse la baraque et l’univers développé mérite le détour avec de belles trouvailles. Ainsi, la forme séduit mais le fond déçoit. A lire, mais achat facultatif (préférez alors l’intégrale).
Que les choses soient claires, je ne suis ni prude ni bégueule et il m'arrive d'avoir de franches poilades sur des trucs qui ne sont pas toujours d'un niveau très élevé et qui utilisent des termes plus que colorés. Mais alors là, mes amis j'en ai pris pour mon grade. En son temps j'avais déjà modérément goûté les jeux de mots de Mr Arleston (Ferrerro!!), mais ici le langage employé fait carrément plaqué et tout sauf naturel. Sur le fond je n'ai rien à redire sur le fait que dans une adaptation ; eh bien on adapte, c'est de la vieille SF qu'on appelait alors de l'Anticipation et ma foi l'histoire est ici pas pire qu'une autre, sur ces deux femmes ( premier clin d’œil ) qui s'engagent dans une mystérieuse mission sur une planète extraterrestre peuplée de créatures bizarres plutôt bien rendues d'ailleurs. Non ce qui m'a véritablement dérangé, c'est cette impression que les auteurs avaient voulu rendre l'histoire tellement moderne, voire "djeun's", qu'ils ont émaillé leurs propos de références à l'actualité genre "Bohn-Cendit" et autre "Segolin Lepen", sans parler des dialogues "Je vais aller me mettre les ovaires dans le torchon", gracieux!, sans oublier non plus le "je t'enfonce ton filet à papillons dans le fion jusqu'à ce qu'il te ressorte par les trous de nez", amis de la poésie , bonsoir ! Je le répète je ne suis en rien un père la rigueur qui s'offusque d'un merde ou d'un putain, mais là ça m'a paru complètement décalé, voir surfait du style attendez je vais vous en faire un encore plus pourrav et naze, au bout du compte c'est gagné et personnellement ça m'a complètement largué, dommage car comme dit plus haut ce récit possédait quelques atouts scénaristiques et graphiques.
Je suis un peu surpris par les avis plutôt réservés que j'ai pu lire de cette adaptation de Wul... Moi j'ai trouvé ça franchement bien et intéressant ! Peut-être est-ce du au fait que je n'ai pas lu les deux autres séries sorties précédemment dans la même collection, auxquelles on la compare ? Pour ma part, je n'ai lu dans cette collection que Rayons pour Sidar (que je n'ai vraiment pas aimé, alors que je suis plutôt fan du dessin de Civiello) et La Peur Géante dont j'attends le dénouement, mais qui m'avait laissé un peu perplexe au sortir de ma lecture. Ou bien alors au fait que je n'ai pas lu ce roman de Stefan Wul et que du coup, les libertés prises par Yann au scénario ne m'ont pas perturbé plus que ça. Bon, OK, certains de ses jeux de mots et transpositions linguistiques pour faire parler les autochtones de Zarkass sont un peu pourris et je ne suis pas sûr que certaines références à notre quotidien ou personnalités actuelles traversent le temps. Mais à côté de ça, ça donne un ton frais et assez percutant aux dialogues parfois assez savoureux ! :) Et ses idées (surtout celle d'inverser la place des sexes dans la société) qu'il distille au fil des pages sont plutôt bien vues. Quant au dessin de Didier Cassegrain, s'il peut surprendre au début par il est vrai un aspect un peu anguleux ou caricatural des personnages, je m'y suis très vite habitué et j'ai même apprécié ce trait personnel qui donne du caractère à son dessin. Surtout que Didier Cassegrain s'en donne à cœur joie pour ce qui est des décors et surtout des paysages ! Woww ! Quelle faune et quelle flore ! Ça grouille, c'est surprenant, c'est dépaysant... Bref, on est ailleurs, et c'est aussi le but de ce genre de fiction ! Et quelle mise en couleur ! Certaines cases m'ont scotché par le dépaysement qu'elles imposent et le côté majestueux rendu à la nature. Car c'est un des thèmes majeurs qu'aborde aussi l’œuvre de Wul, et il lui rend ici merveilleusement grâce. Alors si l'envie vous prends de vous lancer dans un voyage planétaire bien dépaysant au ton mordant et humoristique, vous avez là tout ce qu'il vous faut pour passer un bon moment de lecture !
On est d'accord, cette adaptation de Wul est un ton en-dessous des deux précédemment sorties chez Ankama. Il n'empêche qu'elle est vraiment très agréable, je vais en détailler les raisons. Yann est un joyeux luron, roi du détournement et une fois encore il nous le prouve ici. Les héros du roman original sont devenues des héroïnes, mais qui gardent des prénoms masculins. pourquoi pas, après tout ? Il a glissé dans son récit nombre de clins d'oeil à notre société actuelle ainsi qu'à des personnalités de la BD, ça ne me choque pas outre mesure, je pense que cela modernise un peu le propos. Ensuite la nature et la faune décrites sont un vrai plaisir à contempler. Didier Cassegrain semble s'être défoulé avec toute cette chatoyance. Par contre je suis moins convaincu par ses personnages humanoïdes, ces filles aux seins au niveau des genoux et les autochtones sans véritable caractère physique, leur caractère mental étant lui très précis puisqu'ils sont particulièrement cons. Le récit ne manque pas de surprises, la suite le prouve avec un changement de décor et une situation qui a bien évolué pour les deux héroïnes. Le tome 2 s'achève même sur un cliffhanger assez bien vu. Le tome 3 est quant à lui un peu décevant, malgré la verve de Yann. Le boulot de Cassegrain, que je trouvais un peu caricatural, un peu "figé" au premier tome, se fluidifie un peu par la suite, et je le trouve globalement assez agréable, avec une mise en couleur qui s'améliore au fil des tomes. Au final, un triptyque sympathique, mais pas inoubliable...
2.5 Je ne suis pas très convaincu par cette série. Il y a des moments sympathiques et la narration est fluide comme c'est toujours le cas avec Yann, mais globalement j'ai eu un peu de la difficulté à m’intéresser au récit. J'ai accroché un peu parce qu'il y a quelques bonnes idées, mais j'étais indifférent la plupart du temps. Le dessin est moyen. C'est lisible, mais je n'aime pas trop les couleurs et les scènes avec des femmes nues, si le but était de m’émoustiller, sont ratées car je ne trouve pas ses femmes particulièrement sexy.
Je continue mon exploration des "Univers de Stefan Wul" avec cette troisième série qui démarre : "Piège sur Zarkass". J'avoue que je ne me suis pas posé beaucoup de questions avant de passer à l'achat : la collection me plaît (esthétiquement et de par l'originalité de ses deux premières adaptations : Niourk et Oms en série) et que j'ai la ferme intention de la voir sur mes étagères dans son intégralité ! Ce piège sur Zarkass est pour moi un ton en dessous des deux premières séries citées plus haut même s'il est tout à fait sympathique et drôle. La société terrienne est devenue matriarcale, avec des dérives et conséquences parfois amusantes (à ce propos le texte introductif de Yann est tout à fait savoureux). Elle a aussi étendu son activité à l'exploration et l'exploitation d'autres planètes habitées et c'est sur l'une d'elles (Zarkass) que se déroule cette histoire. Le ton de l'histoire est plutôt enjoué, les autochtones ("humanoïdes" ou non) de la planète Zarkass donnent lieu à pas mal de noms et situations comiques mais qui malheureusement vont pour moi trop loin à au moins 3 reprises : en effet, je trouve du plus mauvais effet de placer des noms d'animaux locaux ou de dirigeants terriens du style "Bohn-Cendit", "Segolin Lepen" et "Zarkhaâs-twâpoov-khon" dans une adaptation d'un roman publié en 1958... Mis à part cela, j'ai plutôt bien aimé ce premier tome qui nous mène à travers la jungle zarkassienne, pour une mission mystérieuse menée par deux jeunes femmes (Louis et Marcel) aux caractères complètement opposés et un brin caricaturaux, le tout sur un ton humoristique que j'ai globalement apprécié malgré quelques fausses notes. Graphiquement, ce n'est pas ce que je préfère (je n'aime pas trop le côté déformé des personnages humains) mais ça reste tout à fait correct malgré tout. Pas mal sans plus, quelque défauts, achat conseillé pour les collectionneurs compulsifs uniquement ! A noter tout de même que l'adaptation est très libre, puisqu'il n'est nulle question de société matriarcale dans l'oeuvre originale... je ne sais donc pas ce que pourront en penser ceux qui l'ont lue avant cette BD. Après lecture du T2, je baisse ma note d'un point car non seulement je ne suis pas plus qu'au premier tome convaincue par le ton, les jeux de mots et autres références mal placées mais en plus le dessin est très sombre et parfois difficilement lisible. Je l'ai terminé ce matin et je ne me rappelle même plus du cliffhanger qu'évoque Spooky dans son avis, ah si en fouillant un peu je revois le truc, c'est le Rige - mais rouge - non ? Bon... Bof quoi...
Ce n'est qu'en fermant l'album que j'ai réalisé qu'il s'agissait de l'une des adaptations récentes des oeuvres de Stefan Wul. J'ai lu plusieurs romans de cet auteur mais je ne connaissais pas du tout celui là. Il s'agit d'une trame assez classique de la Planet Fantasy avec une plongée sur une planète extra-terrestre et étonnante par le biais d'une expédition à l'ancienne. Le dessin de Cassegrain est de bon niveau même si je trouve ses perspectives manquant légèrement de profondeur et ses couleurs un petit peu trop informatisées. Le background d'une société humaine où les femmes ont pris le pouvoir et se comportent en "mecs" est sympa. L'intrigue de cette planète plus ou moins colonisée malgré sa population locale assez fruste mais où des engins volants d'une autre race apparaissent est assez intéressante. On a envie d'en savoir plus et au passage de découvrir un peu plus l'écosystème original de cette planète. Maintenant il n'y a là rien de très novateur ni épatant mais c'est une lecture divertissante et plutôt prenante. Par contre, j'ai trouvé les jeux de mots sur les noms beaucoup trop nombreux et agaçants. Sans parler du fait qu'ils sont tellement liés à l'actualité pour la majorité d'entre eux qu'ils vont très mal vieillir. Les auteurs auraient franchement pu s'en passer. Du coup, j'ai un peu hésité à en conseiller l'achat mais, si on passe outre ce défaut, j'ai trouvé cette lecture agréable et je lirai la suite.
Alors que Niourk et Oms en série m'avaient bien plu, j'avoue avoir moins préféré ce titre des oeuvres tirées de Stephan Wul, l'artificier de l'imaginaire à la française. En effet, ses romans sont aujourd'hui considérés comme des classiques dans le monde de la science-fiction française. L'héroïne de ce titre fait beaucoup trop penser à Carmen Mac Callum. Normal car le dessinateur est le même. Certes, le caractère est légèrement différent mais la morphologie du personnage est identique. Le dessin m'a paru souvent assez flou et approximatif. On ne pourra pas admirer un flot de détails dans le décors par exemple. L'odyssée dans cette jungle luxuriante m'est apparue comme interminable. Pour autant, j'avoue que petit à petit, l'intérêt est allé en grandissant car cela n'a pas été immédiat. Il est dommage d'avoir un flash-back sur la genèse de cette histoire vers la fin. Cette scène placée au début nous aurait permis une meilleure compréhension de l'histoire. Le langage petit nègre n'a pas vraiment aidé non plus. Et quelque fois, les dialogues volent très bas à la limite de la vulgarité. Non, je reprends : c'est vraiment vulgaire avec un humour scatologique. Bref, le récit manque un peu d'être captivant la faute à un scénario plutôt mal conçu. Yann nous avait habitué à beaucoup mieux. Désolé de le dire aussi abruptement mais c'est ainsi. Point de complaisance dans mes avis.
Après la lecture des premiers tomes de Niourk et Oms en série, les 2 premières adaptations des romans de Wul en BD, Piège sur Zarkass se révèle un poil encore meilleur : plus d'humour, et une originalité plus importante. Je ne connaissais de Wul que l'adaptation animée (franchement très moyenne) qu'est "La Planète sauvage", adaptation de Oms en série. Cette nouvelle collection chez Ankama/Comix Buro démarre vraiment très très bien et permet de s’immerger totalement dans l'univers très varié et original de cet écrivain. Vivement les prochaines séries et les tomes suivants de celles existantes.
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