Otaku Blue
Otaku Blue est un grand polar contemporain mêlant serial killer japonais et culture pop.
Otaku Serial killers
Asami réalise sa thèse de fin d'études sur les otaku. Elle doit faire parler ces collectionneurs monomaniaques de leur passion ; elle les "décortique" et passe du temps avec eux. Par ailleurs, un tueur en série sévit dans les rues de Tokyo... Et les deux policiers chargés de l'enquête arrivent rapidement à une conclusion : à l'image de bien des tueurs en série, celui-ci est un "collectionneur". Otaku Blue est un grand polar contemporain mêlant serial killer japonais et culture pop.
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Date de parution | 15 Juin 2012 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
C’est en cherchant il y a quelques semaines la couverture mystère du jour que j’ai découvert l’existence de ce diptyque. Ni une ni deux il fallait que je me procure de toute urgence ces deux albums. Après avoir erré comme une âme en peine sur les sites de BD d’occasion, c’est sur vinted que j ai trouvé mon bonheur pour une poignée d’euros. Enfin j’allais pouvoir plonger allégrement dans le Tokyo underground et plus particulièrement dans le monde un peu nébuleux pour moi, des otakus. Deux enquêtes en parallèle qui au final n’en font qu’une. Pas de suspens particulier puisque tout est déjà connu dès la fin du tome 1. Une histoire policière qui s’articule avec les concours de cosplay. C’est curieux et particulièrement original me concernant. De là à accrocher et à être dithyrambique sur cette série, il y a un gros fossé à franchir. Le rythme est lent. Je ne me suis pas ennuyé mais presque. J’ai dû faire plusieurs fois des poses pour ne pas lâcher prise. Ca manque d’actions ! Les meurtres sanglants s’enquillent les uns après les autres. Le dénouement est fade, prévisible, un rien brouillon. Un petit goût d’inachevé. J’ai par contré été dépaysé ! Graphiquement c’est pas mal. Les décors sont plutôt bien travaillé. Vous êtes bien au Japon ! Par contre l’utilisation outrancière du vocabulaire nippon ne m’a pas permis une lecture fluide. J’attendais beaucoup de cette série – peut être un peu trop – du coup c’est une petite déception. Notre réelle 2,5 . Juste la moyenne, pas plus .
Les auteurs ne sont visiblement pas japonais. Ils ont pourtant – pour ce qu’il me semble – réussi à bien rendre une culture et un mode de vie qui diffère quelque peu de l’occidental de base. Avec un dessin globalement très bon, on peut se laisser immerger dans les méandres de cette enquête. De ces deux enquêtes plutôt. En effet, nous suivons en parallèle une enquête sociologique, menée par une chercheuse sur certains adeptes du cosplay, et l’enquête menée par deux flics (habituel couple mêlant vieux briscard et jeune adjoint) suite aux meurtres très glauques d’un serial-killer. Si le cosplay n’est pas le sujet qui me passionne, j’étais prêt à faire un effort, pourvu que l’intrigue soit bien fichue. Hélas, c’est là que le bât blesse. Cela ronronne trop, c’est lent et ménage peu de rebondissements. Les travers des deux flics (prostituées pour l’un, passé gauchiste pour l’autre, sont juste effleurés et pas utilisés pour dynamiser le scénario – au point que je me suis demandé l’intérêt de ces anecdotes). Bref, je suis allé au bout de ces deux albums et de ces deux enquêtes qui, on s’en doute, finissent par ne plus faire qu’une (et dont on devine bien trop tôt les aspects "secrets"). Mais sans enthousiasme, ni envie d’y revenir. Un diptyque relativement décevant. Note réelle 2,5/5.
A première vue, Otaku blue semble assez prometteur. Les couvertures sont accrocheuses, le dessin est sympa et une intrigue policière dans le monde des otakus est vraiment originale. Malheureusement, plus la lecture avance et plus l’ennui gagne. J’ai trouvé cette histoire de serial killer (qui emporte à chaque meurtre un morceau de ses victimes) plate, banale et sans surprise. De même, les personnages, déjà vus, ne sont pas plus intéressants. C’est dommage car le visuel est agréable et l’on sent que Marazano s’est bien documenté sur le sujet. Le Japon contemporain est assez bien rendu. J’attendais vraiment plus de cette série.
Les Japonais ont des manies très curieuses et souvent excentriques qui surprennent les Occidentaux. On en voit un exemple dans cette Bd avec le côté pervers des filles vêtues en gamines à jupettes pour plaire à des hommes d'affaire stressés et vicieux, image récurrente de la culture nippone, et dont le dessin très plaisant par sa finesse de trait et sa fluidité, correspond au décor urbain japonais choisi. Cette manie des otaku n'est cependant pas totalement étonnante en soi quand on voit qu'aux Etats-Unis dans de multiples conventions BD ou ciné, des fans vivent leur passion intensément en se déguisant en Dark Vador ou en Iron Man et autres... Or, si le propos de base de cette Bd était intéressant par son aspect sociologique, le fait d'y mêler des meurtres sordides de mutilations ne m'a pas paru opportun, il y a là un côté malsain qui me dérange un peu, mais par dessus tout, ce récit ne m'a pas passionné. Je n'ai donc pas envie de lire le tome 2.
Voila un petit polar sympathique de par le sujet qu'il aborde. Je ne parle pas de l'enquête policière en elle même qui suit les traces d'un tueur en série, mais plutôt la description du milieu des Otakus où se déroule l'histoire. A l'occasion de certains festivals de BD j'avais pu observer quelques "spécimens" déguisés à l'image de leurs héros de BD préférés. Ainsi j'avais pu voir moult personnages influencés par les univers du steampunk sans oublier à Angoulême, Dark Vador et une cohorte de suppôts de l'empire. Tout cela est fort amusant et permet aux plus petits de faire des photos avec l'homme en noir. Ici, chez les Otakus que je ne connaissais pas, il y a une notion qui n'est que bien peu abordée, alors que l'héroïne qui s'y intéresse est tout de même étudiante en sociologie!, c'est la dimension sexuelle de la chose. Si Otaku désigne une personne qui reste cloîtrée chez elle pour se livrer à sa passion monomaniaque, le terme a cependant évolué pour désigner des fans absolus, admirateurs de la culture manga, entre autre, au point d'en reprendre tous les codes dans sa propre vie, notamment vestimentaires. Quel rapport avec le sexe me direz vous ? Ben j'ai rien contre les mangas, mais il y a quand même chez certains d'entre eux une tripotée de jeunes filles qui se baladent en jupettes fort courtes avec des petites couettes; de là à dire qu'il y a de quoi "contenter" la libido les amoureux des petites filles il n'y a qu'un pas que j'ose franchir. Après cette digression un peu longue, revenons à nos moutons, ce diptyque. L'enquête n'est pas absolument originale et la description du monde des Otakus peut nous laisser sur notre faim. Autre point qui m'a un peu gêné c'est le dessin. Malgré de fort belles couvertures, et celle du tome 2 en dit pas mal, rapport à mes propos précédents! l'intérieur n'est pas au niveau. Je ne déconseille toutefois pas la lecture, l'achat est plus dispensable, au moins ces ouvrages m'auront permis de découvrir un pan de la culture japonaise ce qui n'est pas mal!
Otaku Blue est une courte série policière dont l'action se situe au Japon. Sur une idée de départ intéressante, des meurtres dans le milieu des Otaku, ces jeunes filles/femmes qui s'habillent à la mode manga (ou, à mon humble avis, des filles qui s'habillent comme des gamines pour plaire à des pervers à la limite de la pédophilie). Malheureusement, cette idée de départ est mal exploitée. Aucune théorie n'est vraiment mise en avant. Bien que la psychologie des personnages soit recherchée, la psychologie du tueur reste peu convaincante. Par ailleurs tout est survolé dans cette série, elle aurait mérité au moins un tome de plus pour avoir plus de consistance et en faire une oeuvre remarquable. à ce stade malheureusement, on sent l'ébauche de quelque chose de bien mais au final on un sentiment d'inachevé. En résumé intéressant mais inabouti ! A réserver aux passionnés de la culture nipponne.
Otaku blue nous propose un polar nippon (mais pas mauvais non plus) assez classique. Le récit se construit sur deux axes en suivant deux couples. Le premier, composé d’une étudiante réalisant sa thèse de sociologie sur les otaku (pour faire court, il s’agit des hommes atteints de collectionnite aigüe attirés par l’univers des mangas et, plus particulièrement dans le cas présent, par l’imagerie au caractère sexuel et enfantin prononcé dégagé par ceux-ci ainsi que par les jeunes Japonaises qui se déguisent à l’image de ces personnages) et de son copain, assistant-réalisateur de films d’horreur gores. Le deuxième est formé par deux policiers (le vieux marqué par la vie et le jeune ambitieux et impliqué, c’est un grand classique) qui enquêtent sur une série de meurtres avec mutilation dont toutes les victimes sont de jeunes femmes. On passe constamment d’une histoire à l’autre et on se doute dès le début que les deux sont liées (sinon, pourquoi nous raconter ces deux histoires, me direz-vous, subtils que vous êtes). Richard Marazano gère très bien le suspense et les révélations arrivent au compte-goutte, avec fausses pistes à la clé, tandis que les principaux acteurs se dévoilent de plus en plus. Et, honnêtement, à la fin de ce premier tome, et même si de sérieux soupçons pèsent sur l’une ou l’autre personne (enfin, surtout l'une), je n’ai qu’une envie : continuer à suivre ces personnages jusqu’au terme de cette enquête. Le dessin, par contre, m’est apparu assez moyen dans son genre. Je trouve certaines perspectives bancales voire ratées tandis que les personnages manquent de finesse pour totalement me séduire. Il s’agit cependant d’un travail correct qui ne gêne en rien la lecture… mais j’ai connu mieux. Pas mal du tout, en somme. A cause de ce dessin un peu passe-partout, je n’achèterai pas la série mais j’aurais un grand plaisir à continuer à la suivre via ma bibliothèque. Et qui sait ? Si le dessin progressait dans le deuxième tome, peut-être me laisserai-je tenter, car cette enquête est très prenante. Je m'en voudrais cependant de déconseiller l'achat car mon appréciation du dessin est très subjective. Donc si vous aimez les polars et si le trait de Malo Kerfriden vous plait, je n'ai qu'un conseil à vous donner : foncez !
Après lecture du second (et donc dernier) volet de cette enquête, je déconseille finalement l'achat. Et ce pour deux raisons : - La première est qu'un détail (assez grossier) trahit trop vite le tueur en série. Et une fois ce point élucidé, l'enquête perd quand même une part de son intérêt... Quoique... - La deuxième vient justement de ce "quoique" car ce second tome semble progressivement se désintéresser de la traque en elle-même pour privilégier l'aspect psychologique des personnages. Mais cela ne m'a pas spécialement convaincu. Ceci dit, la série demeure à un niveau plus qu'acceptable et sa lecture n'est pas pénible du tout. Je trouve juste que dans la production surabondante actuelle, elle n'émarge pas. Donc, emprunt en bibliothèque : oui - achat : non.
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